Cela faisait 32 ans que l’Histoire des 14 juillet se finissait en bonne bouffe républicaine dans les jardins de l’Elysée, depuis que VGE l’avait instaurée en 1978. Mais cette année, d’après le Parisien, le Président de la République aurait décidé de supprimer la fameuse et traditionnelle Garden Party pour des raisons budgétaires. Décision en apparence violente mais qu’on peut regretter, probablement, car comme disait il y a quelques semaines François Baroin, Ministre du Budget et bien placé pour en parler, ce genre de décision cède au démagogisme, car ce n’est pas le ridicule coût de ce déjeuner où étaient chaque année invités les militaires qui défilaient sur les champs élysées le matin-même, les meilleurs artisans de France, certains correspondants étrangers et les ministres, qui va plomber ou sauver la France de son déficit !
En 2009, pour plus ou moins 7500 personnes, le coût de la Garden Party, d’après René Dosière, le député apparenté socialiste spécialisé sur ces questions, étaient d’environ 730 000 euros (soit 100 euros par invité).
C’est la deuxième suppression d’un événement national par Nicolas Sarkozy, après l’annonce de l’annulation du concert du 14 juillet sous la Tour Eiffel. Le Ministère de la Culture vient, en l’occurrence, d’en révéler le montant jusque-là inconnu : 3 110 000 euros.
Ce sont donc près de quatre millions d’euros qui seront économisés cette année et certainement dans les années à venir : une mini-goutte d’eau face à la crise financière et économique qui secoue le monde. Toutefois, symboliquement, le Président de la République entend marquer les consciences.
À ce rythme-là, au menu des prochains dîners protocolaires et officiels, ce sera merguez-barbecue et rosé pour tout le monde.
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