Des gitans attaquent une gendarmerie à la hache

Une cinquantaine de gitans ont semé la panique dimanche dans le village de Saint-Aignan (Centre), incendiant des voitures et saccageant le mobilier urbain, avant de prendre d’assaut armés de haches, le poste de gendarmerie du village. Une scène de guerre hallucinante qui fait suite à la mort d’un jeune gitan, tué la veille par des gendarmes lors d’un contrôle routier ayant dégénéré.


La France ces derniers jours a des faux-airs de Far-West. Après les émeutes de Grenoble, un groupe de gitans a pris le contrôle d’un village dimanche. Dans les deux cas, les forces de l’ordre sont restées impuissantes. Ce n’est jamais très bon signe lorsque des voyous se rebellent publiquement et impunément contre l’ordre public. Lorsque la police n’est plus suffisamment respectée ou crainte pour décourager les délinquants.


Il semblerait que notre pays ait touché ce genre de fond. Contrairement aux sauvageons de banlieue, le problème des gitans, rebaptisés par les médias « gens du voyage », n’est pourtant pas nouveau en France.


Les gitans, fixés ou itinérants, posent depuis des décennies des problèmes à l’ordre public dans notre pays. Des généralités ? Quiconque travaille dans un tribunal correctionnel de France le sait. Et la peur que ces communautés inspirent aux forces de l’ordre ne date pas d’hier non plus.


Pourtant « l’assaut » quasi-militaire de dimanche montre qu’il y a une gradation inquiétante de la violence. Et ce quelques soient les contextes sociaux. Urbains à Grenoble où nous avons assisté à des émeutes de caïds de banlieue, ruraux à Saint-Aignan.


Il est intéressant d’ailleurs de constater, alors que les médias focalisent toute leur attention sur les banlieues, que la violence et l’insécurité dans les milieux ruraux et néo-ruraux, est en très forte augmentation. Le problème est donc bien plus grave que la simple crise d’identité des banlieues qu’on veut bien nous servir.

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A propos de l'auteur lateigne (24actu)

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