Les propos d’un sombre conseiller général de l’Ain affolent le petit monde médiatique. Selon Olivier Eyraud, les blancs catholiques « n’ont droit à rien et sont redevables de tout » dans la société française. Au-delà de l’outrance de la déclaration et de l’indignation facile des bien-pensants, que nous révèle cette prise de position ?
« Aujourd’hui, si vous êtes blanc, catholique, que vous travaillez, que vous payez des impôts, que vous respectez les règles et autrui, vous êtes redevable de tout et n’avez droit à rien », a affirmé l’élu dans son bulletin mensuel.
Des propos évidemment outranciers. Qu’il s’agisse notamment de la recherche d’un emploi ou d’un appartement, le « blanc catholique » (ou gaulois) demeure protégé par rapport aux Français d’autres origines.
Ceci-dit, derrière le raccourci se trouve une réalité de plus en plus durement ressentie par la majorité des Français (les fameux blancs catholiques). La représentation médiatique et intellectuelle de la France les marginalise grossièrement.
Immigration. Intégration. Assimilation. Les débats de société sont depuis si longtemps vampirisés par les questions relatives aux « nouveaux Français » et la chasse aux racistes est tellement systématique pour quiconque ose sortir de la doxa sur ces enjeux cruciaux, que certains gaulois se sentent dépossédés d’une France que leurs ancêtres ont bâti.
Preuve en est le récent débat sur l’identité nationale. Il n’y aura été question que d’intégration d’une minorité au lieu de la définition de ce qui unit la majorité des citoyens.
Il ne faut pas d’ailleurs voir une crispation identitaire gauloise. La France est un pays accueillant et accepte mieux qu’aucun autre pays européen la pression migratoire et l’émergence d’une société multiculturelle sur ce qui depuis 2000 ans est tout de même un pays « blanc et catholique ».
Mais la majorité, pour être ouverte et accueillante, a besoin de se sentir forte et légitime. Les sempiternelles questions d’intégration ne se poseraient sans doute pas si la France avait le courage de dire à ses nouveaux citoyens qu’ils héritent en plus d’une carte d’identité de deux mille ans d’histoire et de culture.
L’imprudent élu de l’Ain ne dit pas autre chose : « Nous vivons dans une société où nous ne retrouvons plus les valeurs qui ont fondé notre République, si bien que certains d’entre nous se sentent proprement “étrangers” chez eux. Nous ne demandons qu’à retrouver notre place dans la société. »
L’imprudent élu de l’Ain ne dit pas autre chose : « Nous vivons dans une société où nous ne retrouvons plus les valeurs qui ont fondé notre République, si bien que certains d’entre nous se sentent proprement “étrangers” chez eux
que dire de plus, si ce n'est qu'enfin quelqu'un a remarquer le malaise qu'éprouvent les français qui ne reconnaissent plus le pays dans lequel ils sont nés
c est vrai j en ai parle avec un ami policier ,il m a dit ,avec un non indigene ,nous avons des problemes ,(domicile ,papiers ect ,trop de demarches infructueuses )avec un bon blanc catho,nous savons qu il sera oblige de payer ,donc nous preferons mettre une contravention a l indigene et laisser partir le non indigene !!!
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