A l’heure où les pédagos de l’Education Nationale veulent remplacer les notes scolaires par des smileys, Jean-François Copé propose de suivre le chemin inverse et de revenir aux fondamentaux de l’éducation pour assurer que les écoliers arrivent au collège en sachant lire et écrire correctement.
Le patron des députés UMP est parti du constat que 40% des élèves entrant au collège avaient des lacunes pour lire, écrire et compter… les fondamentaux de la scolarité. Une situation qui condamne à terme ces élèves en retard.
Jean-François Copé propose notamment l’instauration d’un examen de connaissances à l’entrée en sixième pour assurer que l’ensemble des collégiens soient au niveau.
Afin de s’assurer que les enfants seront préparés à cet examen, il préconise le retour à des méthodes traditionnelles d’enseignement avec notamment ce que les pédagos appellent avec mépris le bachotage… en somme apprendre ses leçons !
Jean-François Copé s’est également exprimé sur les deux thèmes du moment en terme d’éducation : la suppression des notes qu’il dénonce avec bon sens et la diversification des contenus, sujet sur lequel il est plus réservé.
« Je suis évidemment favorable à ce que l’on enseigne des notions d’anglais et d’histoire, mais vu par le prisme des fondamentaux, lire, écrire, compter », explique-t-il.
Enfin un peu de bon sens. Mais Coppé saura-t-il tenir tête au groupe de pression très puissant (recrutant aussi bien chez les soixantuitards que ches les libéraux) des pédagogues démagos ?
Monsieur Copé veut faire le buzz. Il trouve une solution facile sur une problématique complexe.
Je suis scandalisé. Encore un moyen de créer un peu plus d'injustice et d'inégalité mais d'éviter d'aller au coeur du problème : la pédagogie, le nombre d'enfants par classe, la formation des professeurs (c'est un vrai métier qui mérite son cursus de formation et pas un entassement d'années universitaires permettant l'accès à un concours…), l'enseignement à l'école plutôt que déléguée à des parents dont tous n'ont pas les capacités pour assurer ce co-apprentissage, bref la liste est longue.
M.Copé ne trouve pas de solutions mais fait peser la responsabilité de l'échec sur l'enfant lui-même et sur les parents les plus démunis face aux difficultés scolaires de leur progéniture. C'est irresponsable, odieux, inadapté, scandaleux, grossier, … C'est de la politique destinée aux médias pour faire parler de lui, 2012 n'étant pas si loin. Horreur aux stigmatisations… on cloisonne, on compartimente, on crée de la différence…pour en faire quoi???