Champion du monde : n’oublions pas Sébastien Loeb !

Les médias français, au contraire de certains confrères étrangers en ont peu parlé, mais nous avons en France un champion du monde, le plus grand de tous les temps dans son sport. Un champion qui a su demeurer simple et proche de ses supporteurs, qui conserve en permanence un esprit fair-play, qui est fidèle à ceux qui l’ont aidé à arrivé là où il est. Chapeau bas, Monsieur Loeb !

A part à l’occasion du rallye de France, où c’était quand même la moindre des choses, il faut vraiment tendre l’oreille pour entendre parler des épreuves auxquelles le grand Seb et son copain Daniel, qu’il ne faut pas oublier, participent dans les médias français.

Mais il est vrai que les pauvres miliardaires en short courant après un ballon dans l’herbe verte, se balladant en Ferrari ou Bentley, les écouteurs greffés en permanence sur les oreilles entre la boîte vide leur servant de réservoir à neurones, ces pauvres foot-eurs de merde, disais-je, monopolisent toute l’attention de la beaufitude française, prête à éructer dans les stades ou devant leur télé dès lors que cette satanée baballe ne va pas là où ils voudraient qu’elle aille.

Vraiment, quelle différence de classe entre les rallyemen, l’ambiance qui règne dans la plupart des équipes en dépit des intérêts en jeux, et le pitoyable spectacle de ces divas, petites frappes parvenues, enfremées dans leur individualisme. Entre les deux, le sport collectif n’est pas celui qu’on croit.

En outre, le titre en poche, l’Alsacien aurait pu assurer pour les deux dernières épreuves de la saison. Eh bien non! Il acouru comme si tout était encore à conquérir, il a gagné avec le même panache. Quels médias en ont parlé ?

Je n’oublie pas d’associer à notre septuple champion du monde, Citroën, entreprise française, qui a su concilier ses intérêts économique et commerciaux avec le maintien d’une démarche humaine exemplaire. En dépit de l’aspect extrèmement technologique de cette discipline.

Mais, c’est vrai, Citroën, associée qui plus est à Total, quelle horreur, est une entreprise capitaliste, oeuvrant dans une activité polluante. Tout pour plaire aux élites dans notre beau pays.