Et si le style atypique de la présidence « bling-bling » de Nicolas Sarkozy était finalement l’arbre pourri qui cache une foret verdoyante ? Sans même sombrer dans les allégories paysagères, l’histoire retiendra du premier quinquennat sarkozyen une mesure qui passe pourtant presque inaperçue : le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.
Malgré tous ses travers et ses excès, Nicolas Sarkozy est en train de dégraisser en toute discrétion le mammouth administratif qui pénalise si lourdement nos finances publiques. En trois ans, ce sont déjà plus de 200.000 fonctionnaires qui n’ont pas été remplacés… et la chute des effectifs devrait se poursuivre (-100.000 fonctionnaires) d’ici 2012.
Bien sûr, Nicolas Sarkozy a hérité d’une administration quasi-soviétique et les chiffres globaux de la fonction publique à mi-mandats, placent toujours notre pays dans la fourchette haute des pays de l’OCDE en matière d’administration, mais le pli est bel et bien en train d’être pris…
Si ces mesures ne seront pas à elles seules suffisantes, elles tracent enfin la voie à des politiques publiques responsables en matière de rationalisation de la fonction publique… Elles permettent surtout d’inverser la tendance d’un Etat budgétivore qui pèse bien trop lourd sur les épaules des contribuables.
Pourquoi alors Nicolas Sarkozy, d’habitude si prompt à faire connaître ses résultats (voire ceux des autres), ne fait-il pas plus de bruits autour de cette mesure-phare et pourtant si discrète de son quinquennat ?
Toujours est-il que pendant que les journalistes s’intéressent au week-end à New York du président, ils passent totalement à travers du vrai mouvement de fond initié par Nicolas Sarkozy : celui qui fera que nos enfants n’auront pas à porter le poids écrasant de la dette qu’on leur aura laissé.
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