Les Verts ont trouvé leur thème de campagne pour la présidentielle de 2012 : dénoncer les périls du nucléaire et le “nouveau Tchernobyl” japonais. Tant pis si cela signifie faire des raccourcis simplistes pour dramatiser et récupérer la situation.
L’accident nucléaire de Fukushima est certes grave, mais il n’a rien à voir avec la catastrophe de la centrale nucléaire ukrainienne qui a littéralement explosé et irradié des milliers de personnes.
Les écologistes français ne s’embarrassent pas de détails de ce genre lorsqu’il s’agit de jouer sur la peur et les fantasmes… et du même coup attirer quelques électeurs à l’approche des présidentielles de 2012.
Après une incroyable série de catastrophes naturelles dantesques (un séisme de 8,9 de magnitude suivi d’un tsunami), l’accident de la centrale nucléaire japonais est des plus préocupants, mais il démontre au moins que les systèmes de protection ont fonctionné et ont permis d’éviter le pire puisqu’au pire une centaine de personnes seulement auraient été touchées. En somme, un accident nucléaire ne signifie pas automatiquement l’apocalypse nucléaire !
A côté des 10.000 morts du séisme et du tsunami qui a ravagé le Japon vendredi, l’accident qui pousse les Verts à demander l’abandon de la filière en France est presque dérisoire… Il nous oblige en tout cas à ne pas sombrer dans la psychose dans laquelle tentent de nous enfermer les Verts pour répondre à leur idéologie.
Comme un barrage peut céder (et être d’ailleurs tout aussi meurtrier), le nucléaire comporte des risques. Le risque zéro n’existe pas dans la vie… à moins (et encore) de ne plus prendre sa voiture et de rester chez soi.
En jouant sur les amalgames et la peur de “l’explosion nucléaire”, les Verts effacent volontairement la place indispensable de l’arbitrage des risques et de la balance risque/bénfice. Peu polluant, très puissant et très sur (car très contrôlé), le nucléaire demeure incontournable à moins de changer radicalement nos habitudes de vie. Les écologistes le prônent mais ne le chantent pas sur tous les toits.
Tout dépend du sens que l’on donne à l’évènement
Pas besoin d’analyse… ni d’expertise
Tout dépend comment c’est ressenti
Qui voit ?
Qui a vu ?
Le veau d’or du réalisme englouti petit à petit
Catastrophe ou apostrophe nucléaire ?
Un bateau ivre ?
Une île perdue ?
Ou tout un continent disparu ?
Notre astre errant est trop insignifiant
Un grain de sel
Au fond de l’océan
A quoi va-t-on se raccrocher maintenant ?
Trop de changements.
Trop de bouleversements
Trop d’interprétations
La fin d’un monde se dit-on pour se rassurer
Apocalypse now ou no ?
On s’est fait tous sautés
Avec nos créateurs et réacteurs… Boum… Boum
Pourquoi ? Porqué ?
Parce que nous nous sommes épuisés
A chercher quelque chose qui n’était pas caché
Quoi ?
Devinez !
http://www.lejournaldepersonne.com/2011/03/veaudo…