Celle qui réduisait ses domestiques en « quasi esclavage » était également une ardente protectrice des Droits de la femme et une féministe convaincue. Des positions qui mettent mal à l’aise les milieux féministes tunisiens.
L’émancipation de la femme en Tunisie est issue d’un long et compliqué processus. Ce pays, à force de combats, est devenu un modèle de liberté pour les femmes musulmanes du monde entier. Pourtant, une mouche traîne dans la soupe féministe tunisienne : Leila Trabelsi. En effet, cette dernière a largement participé au féminisme tunisien qui baisse un peu les yeux en cette fin de régime, comme l’explique Mediapart : « Leïla Trabelsi a encouragé les associations féministes proches du pouvoir et s’est érigée en défenseure des droits des femmes. » […] « Associé à la dictature, le mouvement doit aujourd’hui reprendre les choses au début et réexpliquer le bien fondé du message pour l’égalité femmes/hommes. »
Peut-on alors parler de liens idéologiques entre le féminisme et la voleuse de Ben Ali ? Ou bien cette dernière a-t-elle seulement épousé la cause féministe par démagogie et/ou pour séduire les occidentaux ?
Il semblerait que Leila soit vraiment féministe. Comment expliquer autrement ses rapports de force avec son mari qui ne voulait même pas l’épouser et qui a fini par lui manger dans les mains ? Comment expliquer ce besoin de pouvoir qui a fait d’elle un maillon essentiel du régime en seulement quelques années ? Après, il semble également logique qu’elle ait profité de son statut de femme forte pour se rendre populaire auprès des féministes et donner une bonne image de son régime à l’étranger. Mais on ne saurait comprendre les particularismes du régime Ben Ali en occultant cet aspect de la personnalité de la Trabelsi.
Les liens ne sont d’ailleurs pas anodins entre le féminisme et une dictature matérialiste où le modernisme poussé à l’excès entraine une importante déshumanisation. Matérialisme donc (on laisse de côté la sacralisation des genres pour viser un égalitarisme froid et mathématique) et modernisme (l’obsession du progrès, la recherche absurde d’une évolution permanente et « positive » de nos sociétés) sont les liens profonds qui unissent le féminisme à outrance et le totalitarisme. Il n’y a donc finalement rien de plus normal que Leila Trabelsi ait épousé les deux causes. Toujours, cette déshumanisation propre aux régimes totalitaires est accompagnée d’une « compensation » morale : « j’exploite peut être mon peuple mais je le fais au nom de la modernité, de la liberté ! »
Il ne s’agit pas ici d’un féminisme que l’on pourrait appeler « légitime » et qui demande un courage souvent bluffant dans certaines parties du monde : lutter pour l’égalité de droits. Il s’agit du féminisme occidental qui se voile derrière cette recherche d’égalité des droits mais qui est bien souvent, en fait, une aspiration pathétique à une égalité impossible.
En attendant, son mari sorti de l’hôpital et guéri de son AVC, la Trabelsi doit bien regretter ses heures de gloire dans sa maison saoudienne. On parierait qu’elle continue d’imposer sa volonté comme son mari imposait sa politique et qu’elle se défini toujours comme féministe.
Pour conclure par une belle digression, il y a quelque chose de Brigitte Bardot dans le personnage de Leila Trabelsi : capable de mépriser la vie humaine, de haïr l’humanité tout en se vouant corps et âme à une cause qu’elle croit juste. Mais Bardot n’était-elle pas l’une des icônes du féminisme français ?
a PATSOUL.
pour ton information,petit scribouillard de merde
bardot n a jamais hai l humanite.
elle lui a simplement dit ses 4 verites bien en face.
cette femme s eleve actuellement contre la bouche
rie "hallal" si chere a "certains",et dieu sait si je suis derriere elle.
un conseil,relis son ouvrage:"un cris dans le silence" paru en 2002-2003,ca te rendra moins con
bien a toi.
dominique fon,vence
elle a reussi à faire de la tunisie un modéle d'emancipation des femmes. même si c'est une voleuse qui a desorganisé l'état elle a permis plein de choses dans le pays pour les femmes.
le droit au bikini
le droit à la juppe
le droit à l'avortement
le droit de s'amuser
la liberté sexuelle des filles