Quelque chose a-t-il changé dans le paysage politique français ? Le parti socialiste, habituellement si friand en leçons de morale, est étrangement discret quant à la démission de Georges Tron. Petite pause estivale ou fin de l’Empire du Bien socialiste en vue des présidentielles de 2012 ?
Objet de deux enquêtes pour harcèlement sexuel, le ministre de la Fonction Publique a été logiquement contraint à démissionner. Si Georges Tron n’est pour l’heure pas inculpé (et présumé innocent comme nous l’ont suffisamment rabâché les bonnes âmes de gauche dans l’affaire DSK), son départ est logique.
Ce qui l’est beaucoup moins, c’est le silence embarrassé du parti socialiste, qui s’est bien gardé de commenter cette démission. L’affaire DSK est bien sûr passée par là et la gauche, si on ne peut hélas être encore certain qu’elle l’ait totalement perdue, n’est plus actuellement en mesure de mener la bataille de la morale.
Et comme il se trouve que c’est à peu près son seul argument depuis quatre ans pour contrer Nicolas Sarkozy (l’homme du bling-bling, de l’argent et de la vie dissolue), le PS se trouve gêné aux entournures à un an de la présidentielle… Que faire avec la casserole DSK ? Comment gagner maintenant que l’anti-sarkozysme moral n’est plus une option crédible ?
C’est le drame du PS. Jusqu’à mai 2012, ils vont devoir parler politique. Expliquer ce qu’ils comptent faire. Faire valoir des idées… Autant de sujets sur lesquels ils sont beaucoup moins à l’aise que lorsqu’il s’agit de lancer des anathèmes et de se vautrer dans une condamnation morale facile.
Ils ont trop peur que la droite leur balance d'autres affaires sexuelles.
On maintenant parle d'un ancien ministre (socialiste) des années 80 qui s'était fait prendre au Maroc dans une partouze avec de jeunes garçons, Pédophilie?
Y a pas mort d'homme Mr Lang ?
… et l'omerta de la "justice est suspecte également …