Suite à son passage dans La boite à questions, sur Canal +, la semaine dernière, notre Jojo national est conspué par la gauche bienpensante pour avoir dit qu’il n’était « pas pédé ». De quoi boycotter les concerts de la star pour l’inquisition morale socialiste…
A Bordeaux, le shérif de la pensée s’appelle Matthieu Rouveyre. Ce conseiller municipal PS, a ainsi exhorté le maire de la ville, Alain Juppé, à rompre la convention de mise à disposition du stade de Bordeaux, Chaban Delmas, où Johnny devait réaliser un concert en juillet 2012.
Bien évidemment, cet inquisiteur moderne ne prêche pas dans le désert puisqu’il appartient bien à une Église de la censure, l’association Lesbian and Gay Pride (LGP) de Bordeaux, dont il est l’ancien président. Quand la pensée unique est au service du communautarisme…
« Ces propos publics, en plus de comporter une insulte à proprement parler, considèrent que les homosexuels seraient des sous-hommes. Ces allégations nauséabondes participent à entretenir ce substrat si favorable aux violences homophobes », a-t-il ainsi justifié sa sortie médiatique qui n’avait donc rien à voir avec l’envie de faire parler de lui…
« Je pense pas être un pédé moi non plus. » Pour qui ne vit pas dans une bulle parisianiste, élitiste et déconnectée de la réalité, cette expression courante est utilisée à peu près partout par à peu près tous le monde.
Interdisons des mots ! C’est ce que semble vouloir le Parti socialiste français et les intégristes du politiquement correct. Après le mot « mademoiselle », misogyne et réactionnaire. Après les mots « Arabe », « noir », « Juif », « nain », « aveugle », qui stigmatisent certaines minorités. Après le mot « gros », interdit car il pourrait faire souffrir les personnes « rondes ». Le mot « pédé » mérite désormais une punition étatique, une sanction de la part d’instances politiques censées protéger notre liberté d’expression et non pas la soumettre en interdisant de manière arbitraire et idéologiquement ciblée (personne ne s’est jamais offusqué de l’utilisation des mots « curetons » ou « bigote », pourtant tout aussi stigmatisants…) des mots du vocabulaire de la langue française.
D’ailleurs, interdisons simplement les gros mots et l’utilisation du langage vulgaire : « salope », « pouffiasse », « conasse », « putain » sont sexistes et révoltants ; « enculé » et « pédé » sont homophobes ; « bâtard » est raciste ; « blaireau » ne respecte pas les animaux…
Mieux, supprimons les mots familiers de notre vocabulaire qui pourraient heurter les plus sensibles : « merde », « pognon », « couille », sont autant « d’allégations nauséabondes ».
L’expression « gros con » devrait également être bannie puisque le « con » désigne historiquement le sexe féminin et que les femmes aux larges vagins pourraient être vexées par cette appellation qui stigmatise les vulves imposantes…
Quand un artiste intégralement subventionné par l’État monte une pièce dont l’unique objectif affiché est de présenter «une crucifixion tragique et trash, où l’artiste démontre avec toutes ses armes que l’iconographie chrétienne est pour lui l’image même de la terreur et de la barbarie», les médias et le PS s’insurgent de voir quelques catholiques manifester et demander que la France ne finance pas ce spectacle désolant. Quand une star internationale (l’un des rares artistes, en France, qui gagne de l’argent en vendant sa musique et non pas en profitant des largesses de Frédéric Mitterrand) ose employer un gros mot à la télévision, on voudrait le museler.
Par pure démagogie et clientélisme électorale, le PS se fait généralement complice de cette inquisition moderne communautariste qui tombe sur la tête de quiconque parle (et donc pense) comme il ne faut pas… Souvent, comme c’est le cas avec ce Matthieu Rouveyre, il en est responsable.
Votre argumentation fait l"impasse sur l'essentiel. Ce n'est pas vraiment le terme "pédé" qui soit choquant (même s'il n'est vraiment pas très heureux). C'est de dire que les "pédés" ne sont pas de "vrais mecs", donc seraient des "sous-hommes".
Nous ne devrions pas accepter la banalisation de l'homophobie parce qu'entre de vilaines mains, elle produit de bien tristes dégâts.
Les "PD" nous emmerdent ! (c'est la cas de le dire !) qu'ils s'enc..lent joyeusement et qu'ils nous foutent la paix !
"C’est de dire que les « pédés » ne sont pas de « vrais mecs », donc seraient des « sous-hommes »". Demandez à une vache si un taureau castré est un vrai taureau !
Les « PD » nous emmerdent ! (c’est la cas de le dire !) qu’ils s’enc..lent joyeusement et qu’ils nous foutent la paix !
mince: qu'auriez vous écrit si notre "Jojo National" avait osé dire qu'il était socialiste ou, pire, écolo?
Encore une tempête dans un verre d'eau made in 24heuresactu…
Ce qui est le plus navrant dans cette histoire, c'est qu'un blaireau socialiste, l'insignifiant Matthieu Rouveyre (dont les préférences sexuelles n'intéressent personne hormis lui-même), que cet abruti fini ait réussi à faire parler de lui. Donc, en conclusion, ne parlons pas de cet imbécile socialo et laissons Johnny chanter à Bordeaux comme ailleurs.
et ait réussis à faire parler lui par la voix de 24heuresactu, c'est encore plus fort…
Non, le véritable exploit, c'est qu'un fait aussi insignifiant qu'une petite colère d'une obscure tarlouze girondine ait pu générer autant de commentaires sur 24heuresActu! J'en reste bouche bée. Denis, tu n'as rien de mieux à faire, par exemple aller accorder ton soutien inconditionnel à Christine Boutin aux Galeries Lafayette par exemple !!!
j'hésite… en même temps, pour une fois qu'il se passe qu'est ce que chose d'excitant aux Galeries…
"qu'il se passe quelque chose…"
demain, j'arrête la tisane.
Eh bien oui vous avez raisons !
Tous les mots et expressions dont vous parlez, et qui peuvent blesser des personnes différentes de la norme admise et bêlante, devrait être sinon interdits ou du moins bien réfléchis avant d'être prononcés à l'antenne ou dans le privé.
"ou du moins bien réfléchis"
réfléchir?? mon dieu, comme vous y allez… la prochaine grande réforme de 2012 du règne de Nicolas II sera de bannir la réflexion au profit de l'action et la spontanéité.
Halte à la "bien-pensance", vive la "décompléxitude", mes frères…