Comme un poisson dans l’eau. François Hollande s’est régalé à décrocher à si bon compte ses galons de socialiste « extrême gauche compatible » face à Stéphane Hessel, le dalaï-lama de l’indignation que le PS exhibe régulièrement comme une pièce de musée. Sur le fond, le débat a accouché des habituels lieux communs altermondialistes et des poncifs sans âge sur « l’empire de l’argent ».
Stéphane Hessel face à François Hollande. On ne pouvait rêver plus belle affiche pour la gauche des bons sentiments qui détient les clés de l’Empire du Bien face à une droite cynique et arrimée aux puissances de l’argent… Dans la mythologie de la gauche française, Stéphane Hessel s’est forgé une réputation de vieux sages de la radicalité.
Un vieux sage qui dit tout haut les lieux communs que les éléphants socialistes n’osaient plus chuchoter dans les réunions de sections : l’argent est l’ennemi et la gauche pour gagner doit se radicaliser. Pas vraiment la tasse de thé de François Hollande ? Le député de Corrèze sait s’adapter et telle l’anguille politique qu’il a toujours été, reprend les thèmes du vieux sage et les remet à sa soupe social-démocrate.
Une rencontre taillée sur mesure par l’équipe Hollande pour récupérer l’aura du père spirituel des Indignés sans avoir à faire de concessions sur le fond à l’électorat d’extrême-gauche que François Hollande ne porte pas dans son coeur. Ou comment coller à un programme de réformisme en jouant sur la corde sensible de la radicalité de gauche !
n'importe quoi ce mec !
on est d'accord que ce mec est dingue?
pourquoi dingue, juste vieux
il y a ceux qui récupèrent les morts… et d'autres qui s'intéressent encore aux "vivants".
Papy-la-tremblotte a beau faire parti du passé, il reste néanmoins beaucoup moins arrogant et charognard que beaucoup de nos politicons.