La proposition est passée comme une lettre à la poste… sans émouvoir une seconde des rédactions qui ont fait du candidat socialiste leur champion ! En revenant sur la politique familiale de la France, qui faisait consensus depuis la seconde guerre mondiale (et offre à notre pays le meilleur taux de natalité d’Europe), François Hollande joue (encore) avec les fondations-mêmes de la société française.
Comme si ses propositions en faveur du mariage et de l’adoption homosexuelles ne suffisaient pas ! Comme si sa volonté de légaliser l’euthanasie était anecdotique ! Comme si le vote des étrangers n’était pas en soi de nature à bouleverser notre démocratie ! François Hollande compte également détricoter la politique familiale de la France… Ou comment faire financer l’AME (soins gratuits pour les clandestins) par les mères de famille !!!
Les médias ont beau être béats d’admiration devant François Hollande, qui s’est d’ores et déjà auto-proclamé vainqueur par anticipation de la présidentielle, il faudra bien un jour dépasser ses vagues déclarations d’intention, cousues au fil rouge de la démagogie, et s’arrêter sur ses propositions concrètes.
Et en la matière, le souhait du candidat socialiste de supprimer le quotient familial (institué par le général de Gaulle pour redynamiser la démographie française après 1945) est la mort annoncée de la politique familiale française. Une politique familiale qui s’appuie sur le soutien à la natalité et par conséquent à des aides pour les familles.
Quelle est la brillante idée de François Hollande ? Faire payer les riches (c’est une marotte chez lui) et ne plus accorder d’aides aux parents disposant de « hauts revenus ». Du François Hollande dans le texte… du flou et des loups qu’il s’agit de débusquer : il faut déjà définir ce qu’est un « haut revenu »… et se poser la question de savoir si deux « revenus moyens » équivalent à un « haut revenu…
Et c’est bien là le problème. Encore une fois, et en stigmatisant les « riches » François Hollande prépare une politique de matraquage des classes moyennes. Et à la limite c’est son droit… mais lorsque cette politique aura pour conséquence de fragiliser la croissance démographique française, il ne s’agira plus d’un programme… mais de folie douce.