Le rapport de la Cour des comptes sur les coûts de la filière nucléaire française permet de tirer deux enseignements majeurs qui ne vont pas plaire aux anti-nucléaires : le nucléaire demeure (et pour longtemps) la source d’énergie la plus compétitive (49,5 euros le MWh) ; et la France devra construire 11 centrales EPR d’ici 2022 pour garder cet avantage compétitif.
Les fossoyeurs du nucléaire français en sont pour leur grade. Non seulement la Cour des comptes n’a pas trouvé les cadavres que les écologistes vendaient aux gogos depuis des années (coût exorbitant du démantèlement notamment) et qui étaient censés faire exploser le « coût réel » du mégawatt heure nucléaire, mais l’organe de contrôle des finances publiques a démontré au contraire que le nucléaire demeurait un pilier solide de notre attractivité économique.
Et que réalise-t-on en lisant ce rapport ? Que le coût du MWh électro-nucléaire est sensiblement celui annoncé depuis des années par le gouvernement et les professionnels malgré les dénégations des ayatollahs Verts ! Que la pertinence économique du choix nucléaire demeure aussi vraie aujourd’hui qu’elle ne pouvait l’être à l’époque du général de Gaulle ! Et qu’il faudra se lever tôt pour trouver des énergies renouvelables compétitives avec l’atome !
Car, et c’est la mission de la Cour des comptes, le rapport publié mardi a uniquement trait aux dimensions économiques. Il offre pour la première fois un panorama complet des enjeux et investissements nucléaires du pays. Si ces investissements sont colossaux (227 milliards d’euros depuis les années 1950), ils demeurent largement rentables et offrent une compétitivité énergétique de taille aux entreprises françaises.
Avec 49,5 euros le MWh, le coût de production du nucléaire est seulement devancé par le charbon (44€), sans produire de gaz à effets de serre, mais se révèle largement moins cher que le gaz (74€) ou l’éolien (69€).
Et pour continuer à bénéficier de cet avantage compétitif unique, la France ne peut non seulement pas se permettre de réduire la part du nucléaire dans son mix énergétique (comme le propose le parti socialiste), mais devra en outre construire 11 centrales EPR d’ici 2022. Une bonne nouvelle pour les milliers d’emplois industriels que ces chantiers génèreront et qui comme l’a rappelé Nicolas Sarkozy, ne sont pas délocalisables.
tout a votre sublime œuvre de désinformation perpétuelle, vous ne rapportez que ce qui vous arrange du rapport de la Cour des comptes qui stipule que, effectivement pour rester compétitif, il faudrait construire 11 nouveaux EPR d'ici 2040. Ce qui est, dixit, le même rapport de la même cours des comptes «très peu probable, voire impossible». Donc, la Cour des Comptes préconise qu'il faudra prolonger nos bonnes vieilles centrales bien de chez nous pendant encore 40 ans. A aucun moment, il n'est dit que l'on doit construire encore. Donc votre titre est mensonger.
Ce que vous ne dites pas non dans votre super non-article c'est que plus des 3/4 des coûts de cette formidable industrie qui finira bien par nous péter à la gueule un de ces quatre sont dépensés dans les réacteurs les plus anciens, ceux de Fessenheim. Soit, sur les 121 milliards dépensés, 98 l'ont été depuis 1978 pour maintenir à flot une cocotte minute de l'age de pierre. Alors que la recherche, publique et privée, qui devrait être le centre nerveux de cette industrie, n'a couté "que" 55 milliards en 50 ans…
De plus la Cours des Comptes est incapable de connaître les charges futures des opérateurs du fait de nombreuses inconnues, car si en France on est champion du monde pour construire des centrales nucléaires, on est également moins bon quand il s'agit de les démanteler. Quand à la gestion à long terme des déchets radioactifs, no comment…
en fait, c'est 11 nouveaux EPR d'ici 2022…
denis
accroche toi a mon zob