François Hollande a-t-il fini par comprendre qu’André Vallini, son conseiller justice, était un boulet politique pour sa campagne ? Selon Rue 89, le Monsieur Justice du parti socialiste, est devenu « encombrant » aux yeux du député de la Corrèze. En cause, les poursuites dont il fait l’objet pour « harcèlement moral » de la part de l’une de ses anciennes collaboratrices.
André Vallini va-t-il connaître le même sort que François Pupponi, le député-maire de Sarcelles sorti in extremis de l’organigramme de Martine Aubry en raison de son implication dans l’affaire du cercle Wagram (liée au grand-banditisme corse) ? C’est en tout cas ce que sous-entend Rue 89.
Selon le site de gauche, le « responsable de l’équipe judiciaire (de François Hollande) est devenu encombrant » pour le candidat socialiste, qui caracole en tête des sondages, et souhaite mener une campagne qui ne fasse pas de vagues.
Et des vagues, l’affaire Vallini promet d’en faire. Les méthodes d’employeur du président du conseil général de l’Isère (et le turn-over incessant dans ses bureaux) sont dénoncées par de nombreux témoins à l’Assemblée Nationale (où il était élu jusqu’aux dernières sénatoriales) et dans son département.
Le sénateur socialiste, qui sait s’entourer (son attachée de presse est une ancienne Miss de 25 ans), serait donc devenu personna non grata dans l’entourage de François Hollande. Et dire qu’il se voyait déjà Garde des Sceaux…
Comme je l'ai déja dit ici, il faudrait aussi s'intéresser aux méthodes de management au Conseil général du Nord (également PS) qui ont conduit à des suicides, des tentatives de suicide.
De plus, un agent a été révoqué sur la base d'une histoire digne des Mony Pythons, à ce point loufoque que l'on peut déja douter du sérieux des accusations.
Le PS employeur, c'est pire que dans le privé.