A en croire les sondages et les analystes politiques, l’élection présidentielle de mai prochain est déjà pliée. Adoubé par les médias, François Hollande et ses camarades socialistes se voient déjà aux commandes. Pourtant, les Français pourraient ne pas se résigner à un choix par défaut… et le président sortant dispose encore d’atouts dans sa manche.
Premier atout, et pas des moindres, c’est que les socialistes prennent désormais de haut Nicolas Sarkozy. Or, le président de la République n’est jamais plus redoutable que lorsqu’il est en position d’outsider. L’arrogance à peine voilée de François Hollande n’est pas de nature à inciter les électeurs à le rejoindre.
Au contraire, Nicolas Sarkozy a déjà fait la preuve de sa capacité d’entrainement et de ses talents d’orateur et de meneur lors d’une grande campagne présidentielle (pour rappel, François Hollande n’a jamais été élu en dehors de Corrèze, et n’a aucune expérience gouvernementale).
Nicolas Sarkozy bénéficie aussi du manque d’adhésion autour de la candidature Hollande. Le député de Corrèze ne réussit pas à convaincre ni même à se faire entendre des Français. En période de pré-campagne, cette incapacité à séduire n’a pas été trop visible, mais lorsque Nicolas Sarkozy va se lancer, les choses risquent de s’accélérer.
Enfin, et même si le PS semble convaincu du contraire, Nicolas Sarkozy peut s’appuyer sur un bilan solide, que ce soit au niveau national (la France n’avait pas été réformée tant en profondeur depuis les mandats du général de Gaulle) ou international (crise financière, crise de la dette, Géorgie, Libye, Cîte d’Ivoire,…).
La déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy (qui devrait intervenir dans la semaine) peut encore changer la donne… Sinon, il restera à la France cinq ans d’immobilisme pour réfléchir aux réussites du mandat écoulé.
Oui parlons en du bilan "solide":
337 000 pauvres supplémentaires,
1 million de chômeurs supplémentaires,
4 millions de personnes qui n'ont pas de complémentaire santé ou renoncent aux soins,
8,7 milliards d'augmentation du déficit de la sécurité sociale,
60 000 retraités de plus qui sont devenus pauvres,
350 000 emplois industriels perdus,
36 milliards d'augmentation du déficit commercial,
21,2% d'augmentation des violences contre les personnes,
0 (oui, zéro) point de croissance (pour celui qui se vantait d'aller chercher la croissance avec les dents),
déficit budgétaire passé de 2,7 % du PIB à 5,7 %,
630 milliards de dette supplémentaires,
24 taxes supplémentaires,
la TVA sociale
2 plans de rigueur,
Combien de fonctionnaires en moins en dégradant le service public sans faire aucun bénéfice, où est passé l'argent économisée
et cela en moins de 5 ans