La Secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et de la Vie associative, Jeannette Bougrab, s’est fendue, dans une tribune publiée sur le site Atlantico, d’une critique acerbe à l’égard du dangereux projet socialiste de mettre en place le droit de vote des immigrés aux élections locales.
A la suite de la proposition démagogique, électoraliste et communautariste de François Hollande, qui propose d’accorder le droit de vote aux étrangers, Jeannette Bougrab a du rappeler un certain nombre de réalités au Parti socialiste.
Tout d’abord, et contrairement à ce que pense le parti francophobe de François Hollande, la France n’est pas un pays de racistes, xénophobes reclus sur eux-mêmes et complétement fermés. Bien au contraire. Face aux mensonges et à la repentance de la gauche, la femme politique a raison de rappeler « que la France est un pays où l’accès à la nationalité est aisé par rapport aux autres États européens. »
Autre douloureuse vérité pour le PS : une fois au pouvoir, Mitterrand n’a jamais tenu ses engagements à ce sujet : « Pourquoi souhaite-t-elle faire de ces immigrés des citoyens de seconde zone ? Pourquoi morceler ainsi notre citoyenneté ?François Mitterrand avait déjà faite cette proposition en 1981. Elle était la 80° des 110 propositions … Occupant la fonction de Président de la République pendant plus de quatorze ans, il s’est bien gardé de la mettre en œuvre », précise ainsi Jeannette Bougrab.
Elle même issue de l’immigration, la femme de conviction se permet un petit rappel à nos amis socialistes, des bases de la démocratie et des fondements de notre république :
« C’est le libre choix des individus de conserver leur nationalité d’origine mais c’est aussi un libre choix que de devenir français et d’exercer une citoyenneté pleine et entière. […] Et à ceux qui avancent l’argument selon lequel le fait de vivre en France et d’y payer des impôts et cotisations justifierait un tel droit de souveraineté, je réponds que le droit de vote ne s’achète pas ! Utiliser cet argument, c’est tacitement entériner la conception du vote censitaire, selon laquelle le droit de vote serait lié à une contribution financière. Le droit de vote serait ainsi réservé aux plus riches, à ceux qui paient l’impôt. […] La citoyenneté est une et indivisible comme notre République. Elle n’est pas négociable. Elle n’est pas morcelable. »
Comment ne pas tomber d’accord avec Jeannette Bougrab qui sait mieux que personne que la nationalité est un choix qui n’a rien à voir avec l’argent. Si l’on commence à céder des fragments de notre souveraineté aux communautés où s’arrêtera-t-on ?
Et surtout, comme toujours avec les fausses bonnes idées socialistes, qui va trinquer ? Qui va subir les votes communautaires dans les municipalités ? Qui va devoir se taire quand on ne servira plus que de la viande Hallal dans les cantines ? Certainement pas l’électorat socialiste : dans les écoles privées et les beaux quartiers parisiens, les parents d’élèves bobos ne craignent pas ce genre de problèmes.
D’une certaine façon, cette idée de céder aux étrangers le pouvoir politique en échange de leur argent (les impôts) est assez logique pour un parti qui déteste son pays , son histoire, et qui méprise profondément les masses.