Désormais, on peut savoir, lors de la grossesse, si le bébé (ou fétus, ou déchet) sera atteint de nanisme ou de trisomie avant la date légale fatidique pour subir un avortement. Concrètement, notre société est en train d’éradiquer, en douceur, une partie de la population. Quand le progressisme couvre l’éradication des nains et des trisomiques et conduit l’humanité vers une uniformisation angoissante…
Bientôt, comme le souhaite notamment le Parti socialiste de François Hollande, dont les positions bioéthiques sont dignes des pires romans de science-fiction, tous les humains seront grands, beaux, en bonne santé et ils auront les yeux bleus.
Cet exemple précis des nains et des trisomiques est intéressant car révélateur d’un problème concret qui a lieu tous les jours. Nous sommes tous d’accord pour dire que les nains et les trisomiques sont des êtres humains à part entière, qu’il n’y a pas de raison de s’estimer supérieur à eux. Pourtant, dans les faits, si un médecin apprend qu’une femme attend un enfant touché par une de ces »différences », il va proposer aux parents d’avoir recours à l’IVG.
Il ne s’agit pas d’une blague ou du discours obscurantiste d’un militant anti-IVG de mauvaise foi. Il s’agit de réelles situations causées par une trop grande libéralisation de la pratique de l’avortement. A une époque, on exhibait ces personnes différentes dans des foires ou on les enfermait dans des centre reclus. Désormais, on les broie dans des minis aspirateurs.
Très sérieusement, nous sommes en train d’organiser de manière étatique et remboursée par la Secu, l’extermination des nains et des trisomiques, qui n’existeront plus d’ici quelques générations si nos mœurs n’évoluent pas.
Il est clair que le problème n’est pas si simple et qu’il doit être compliqué de faire ce choix pour des parents. Mais cette constatation devrait au moins faire réfléchir la société et les politiques sur les problèmes éthiques liés à l’IVG.
Peut-on se mettre autour d’une table est discuter des questions liées à l’avortement sans être considérés comme des fous médiévaux ? Peut-on estimer qu’il ne s’agit pas d’un droit consumériste mais bien d’une responsabilité ? Peut-on estimer qu’un minimum de contrôle devrait être effectué avant les IVG ? Que les gynécos ne devraient pas proposer cette solution aux femmes enceintes avant qu’elles ne le demandent elle-mêmes ? Peut-on estimer qu’il serait évident que ces femmes bénéficient d’un suivi psychologique après l’opération ? Peut-on croire qu’il est plus sage de trouver des solutions pour que ces futurs mères puissent s’occuper de leurs enfants dans les meilleures conditions, plutôt que d’éliminer le problème ?
Les esclavagistes considéraient également comme un acquis social le droit d’exploiter d’autres humains. Il a pourtant bien fallu mettre fin à leurs pratiques inhumaines.
il parait même que la science peut déterminer si le futur gniard (ou mouflet, ou bâtard, j'espère que je ne choque pas les sensibilité) aura des tendances à la pédophilie ou à l'homosexualité. Pire, on pourra même déterminer quelle sera sa tendance politique. Donc, on pourra éradiquer, non seulement tous les prédateurs sexuels que les juges laxistes remettent en liberté, mais aussi tous les futurs bobos du marais qui votent à gauche. Je ne vois vraiment pas de quoi vous vous plaignez…
lol, éradiquer les bobos, ahh quelle tentation
Woooh…
Ou comment décridibiliser l’IVG en traitant du nanisme et de la trisomie…
Je suis tombé par hasard sur ce site et j’en ai des frissons où que je pose les yeux.