François Hollande : sa seule expérience, l’échec

A l’heure de choisir un Président de la République, il est toujours intéressant de se pencher sur le bilan de l’action politique des candidats. Aujourd’hui : François Hollande, la stratégie de l’échec.

S’il n’a jamais exercé la moindre fonction ministérielle, les moindres responsabilités publiques au niveau national, le représentant, selon Martine Aubry, de la « gauche molle », possède un CV de taille : il a fait de la Corrèze le département le plus endetté de France ; et du PS, la machine à perdre du 21 avril. Retour sur les deux seules fonctions importantes exercées par François Hollande.
 

Premier secrétaire du PS : deux défaites pour deux présidentielles et Le Pen au second tour

Premier secrétaire du Parti socialiste de 1997 à 2008, l’homme y est synonyme d’échec (voire d’humiliation) : deux grosses défaites aux deux élections présidentielles du PS version Hollande. En bonus, le parti dirigé par François Hollande a conduit Jean-Marie Le Pen au second tour des présidentielles.

S’il était habile pour ménager les diverses sensibilités socialistes, que son charisme ne faisait d’ombre à personne et qu’il était d’accord avec tout le monde, François Hollande n’a jamais voulu trancher sur une ligne claire du parti, qui s’est du coup disloqué dans les guerres de clans et les oppositions idéologiques.

A trop vouloir passer pour un gentil et à refuser de voir les vrais problèmes des Français (notamment au sujet de la sécurité), François Hollande a conduit le PS à sa perte et à la pire humiliation de son histoire, le 21 avril 2002, quand Lionel Jospin, son père spirituel, a été sorti de l’élection, dès le premier tour, avec un score ridicule de 16% de voix…

Président du Conseil général de Corrèze : des iPads et des dettes

Longtemps député maire de Tulle, le candidat Hollande a pris du galon dans son département de parachutage (l’homme politique est originaire de Rouen, il a été parachuté en Corrèze en 1981, pour faire ses crocs contre Chirac). Il est président du Conseil général de Corrèze depuis 2008.

En distribuant des petites places et en gaspillant l’agent public, Hollande a réussi à ruiner le département désormais endetté jusqu’au cou. Des dépenses ridicules et démagogiques, comme des ordinateurs portables, puis des iPads offerts à tous les collégiens (véridique!!!), ou encore des constructions de salles de concerts hors de prix pour des communes de moins de 1000 habitants, ont permis à la Corrèze de sombrer dans la crise. D’autant plus que parallèlement à ces dépenses, rien n’a été fait pour favoriser l’industrialisation ou pour créer de l’emploi. La Corrèze est l’un des départements français les plus touchés par le chômage.

Des responsabilités…limitées

S’il faut reconnaitre à la Corrèze sont incroyable force de caractère, son histoire féconde et sa beauté sauvage, force est de constater qu’il ne s’agit pas d’un département économiquement et démographiquement calibré pour un Président de la République.

S’il faut reconnaitre au PS une certaine poésie, force est de constater que la direction du parti n’a rien à voir avec de réelles responsabilités publiques.

Négocier avec Barack Obama n’est pas la même chose que négocier avec le président du Conseil général de Creuse. Gérer un pays dans une crise économique n’a rien à voir avec gérer les égos des éléphants du parti.

Même s’il n’avait pas lamentablement loupé tout ce qu’il a entrepris en politique et que ses deux expériences n’avaient pas été soldées par des échecs, on ne pourrait pas décemment mettre au pouvoir un homme qui n’a même pas été secrétaire d’état, qui a uniquement dirigé la Corrèze et le Parti socialiste…

François Hollande, un serial loser pour conduire (gentiment) la France dans le ravin ?