Vallini : le PS paye (encore ?) pour éviter la justice

Jamais autant que cette année, les camarades socialistes n’auront donné l’impression d’être au dessus des lois. DSK, Vallini, Pulvar, Trierweiler ont ainsi réussi a se débarrasser de leurs responsabilités éthiques, morales ou pénales.

On a assez parlé ici d’Audrey Pulvar et de Valérie Trierweiler, et même d’Anne Sinclair qui ont réussi à contourner la loi déontologique en vigueur dans le monde journalistique : les compagnes des personnalités de premier rang démissionnent pour les campagnes politiques, afin d’éviter les conflits d’intérêts.

On a assez parlé de Dominique Strauss-Kahn, qui a été déclaré agresseur sexuel par la justice française dans le cadre de l’affaire Banon mais qui n’a reçu aucune peine concrète. Un DSK qui attend toujours son procès au civil pour l’affaire Diallo, qui devrait se conclure, d’après les observateurs du système judiciaire américain, par un accord à l’amiable. Clairement, selon cette hypothèse, Dominique donnerait de l’argent à Nafissatou pour qu’elle retire sa plainte.

C’est précisément ce qui vient d’arriver dans le procès Vallini. André Vallini était le conseiller de François Hollande pour la justice. Il était pressenti pour être le prochain garde des Sceaux. Malheureusement, en bon socialiste, l’homme n’aimait pas trop ses employés et les traitait extrêmement mal. Il a été accusé de harcèlement moral par une collaboratrice.

Aujourd’hui, à l’issu de son procès, le socialiste a trouvé un accord financier avec la femme qui a retiré sa plainte.

Payer et faire jouer ses réseaux pour pouvoir fuir ses responsabilité, une belle leçon de morale de la part du Parti socialiste.