Nicolas Sarkozy a apporté son soutien à Maurice Boisard, maire de Cousolre, condamné en première instance pour avoir giflé une racaille de 16 ans qui semait la terreur (avec ses petits camarades) depuis plusieurs semaines dans cette petite localité du Nord.
Maurice Boisard a été condamné le mois dernier à 1.000 euros d’amende avec sursis pour avoir giflé un adolescent qui l’insultait et qui était le meneur d’un groupe de caïds qui multipliait les actes d’incivilités et de délinquance dans la paisible commune de Cousolre.
Une condamnation scandaleuse qui avait mis en lumière les dysfonctionnements d’une justice française toute acquise à la cause des délinquants et remettant systématiquement en question les principes élémentaires d’autorité.
Maurice Boisard a fait appel de ce jugement.
"Une condamnation scandaleuse qui avait mis en lumière les dysfonctionnements d’une justice française toute acquise à la cause des délinquants et remettant systématiquement en question les principes élémentaires d’autorité."
en l’occurrence, cher lateigne, ce jugement a été rendu suite, non pas à cause d'un juge "trop laxiste" ou bien d'un avocat à la solde du socialisme crasseux, mais bien d'un procureur de la République (donc d'un représentant de l'Etat). Celui ci a trouvé le geste du maire "inacceptable". Sarko a donc beau jeu de "s'indigner" (comme on dit de nos jours). Je remarque juste qu'il a mit du temps à "apporter son soutien". Le bon maire aura surement l'heureuse surprise d'être invité à l'Elysée… voire d'être décoré de la Légion d'Honneur, sait on jamais.
Un jugement est rendu par un juge. Et comme ''denis'' ne semble guère vif d'esprit voilà une précision: les procureurs comme les juges sont des magistrats et il est fréquent qu'au cours de sa carrière professionnelle un magistrat soit procureur puis juge ou inversement.
Mais aussi limité que semble ''denis'' il n'a pas tord de souligner que les procureurs sont aussi au coeur des dysfonctionnements de la justice, notamment en refusant de remplir leur mission au motif que ''les prisons françaises sont remplies''.