
Une trêve hivernale des hébergements d’urgence qui dure toute l’année… Voilà le genre de grandes idées que les écologistes, Cécile Duflot en tête, n’ont jamais eu peur de proposer. Et la nouvelle ministre du Logement, d’affirmer qu’avec elle « on ne mettrait plus personne à la rue » après le 31 mai, date officielle de fin de la trêve hivernale. Sauf que…
L’ancienne patronne des Verts n’avait pas réalisé que dire des banalités généreuses quand on est dans l’opposition est une chose, mais qu’il faut mettre en oeuvre ses propositions une fois qu’on a intégré le gouvernement. Et c’est là que les choses se corsent pour la ministre au denim.
Les associations qui luttent pour le droit au logement, avec lesquelles Cécile Duflot et les grandes âmes vertes n’ont jamais rechigné à défiler, s’en prennent désormais à la ministre du Logement qui tarde trop selon eux à passer des paroles aux actes. Depuis dix jours que Cécile Duflot a fait ses belles promesses, aucun arbitrage gouvernemental n’est intervenu… et la date fatidique du 31 mai est passée.
« On est dans le flou », « on ne sait pas quel est son projet politique », regrette d’ailleurs Matthieu Angotti, le président de la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale (Fnars).
La ministre du Logement, qui a remisé son blue jeans (bio ?) après un probable recadrage présidentiel, réalise-t-elle enfin qu’il y a une différence entre la démagogie de l’opposition et la réalité du pouvoir ? A-t-elle pris conscience qu’elle ne pourra pas tenir cette promesse faite à la hâte ?
Duflot n’est déjà plus à flot ??
Mais pour elle pas besoin d’agir: la preuve, l’immobilier est déjà en train de couler…
Prémice d’un naufrage général ?
Le capitaine de pédalo viendrait-il de chez Costa ?