
Ça suffit, quand on sait – et c’est l’Histoire qui parle et qui ne peut être ni cachée ni démentie – que c’est la gauche qui fut collaborationniste dans son ensemble.
C’est bien la gauche qui a donné les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain juste avant guerre. C’est bien François Mitterrand qui a obtenu la plus haute distinction du régime vichyiste, la Françisque, n° 2022.
François Mitterrand qui, jusqu’au bout défendra son amitié avec Bousquet et ses choix ! Ce sont bien les communistes – alliés des socialistes – qui collaborèrent avec l’occupant nazi jusqu’en automne 1942, date de la rupture du pacte Ribbentrop ??
Des preuves ??
Le Rassemblement National Populaire.
Parti de la collaboration créé par Marcel Déat(socialiste) dans lequel au niveau du comité central : sur les 15 principaux dirigeants du parti en février 1943, 6 viennent de la SFIO, 6 du néo-socialisme de Marcel Déat (ancien dirigeant socialiste-SFIO), 1 est passé par le parti communiste, puis par le PPF, 2 viennent de droite
Le Rassemblement National Populaire est dirigé par une commission permanente de 15 membres
Président : Marcel Déat
Secrétaire général : Georges Albertini (ancien secrétaire des Jeunesses socialistes, membre de la commission administrative permanente de la SFIO, du CVIA, Vice-président (à partir de janvier 1943)
Maurice Levillain (ouvrier mécanicien, conseiller municipal SFIO de Paris et conseiller général de la Seine, néo-socialiste).
Michel Brille (avocat, député de la Somme en 1936 de l’Alliance démocratique, le grand parti de centre-droit de la Troisième République).
Henri Barbé (membre du bureau politique du Parti communiste à partir de 1927, l’un des quatre dirigeants en 1929-1930, exclu du PCF en 1934, secrétaire général du PPF de 1936 à 1939).
René Benedetti (néo-socialiste).
Francis Desphilippon (fondateur d’une association d’ancien combattants pacifistes, puis membre de la SFIO, puis responsable du service d’ordre du parti communiste, puis passe à la SFIO où il est responsable des cercles d’entreprises et des Amicales socialistes).
Georges Dumoulin (ouvrier, secrétaire de la CGT, SFIO, franc-maçon, exerce des responsabilités au Bureau international du travail).
Emile Favier (néo-socialiste)
Gabriel Lafaye (député SFIO puis néo-socialiste de la Gironde depuis 1928, sous-secrétaire d’État au travail dans le gouvernement Camille Chautemps en 1938. Après 1940 : au RASSEMBLEMENT NATIONAL POPULAIRE, dirige le journal L’Atelier, collabore à La France socialiste, créée le CIOS ou « Comité Lafaye »
Barthélémy Montagnon (député SFIO puis néo-socialiste de Paris, franc-maçon. Après 1940 : au RASSEMBLEMENT NATIONAL POPULAIRE, collabore à L’Œuvre et aux Nouveaux temps
Georges Rivollet (secrétaire général de la confédération nationale des anciens combattants, ministre des anciens combattants dans des gouvernements de droite 1934-1935
Roland Silly (membre de la SFIO tendance Paul-Faure, secrétaire de la Fédération CGT des techniciens
Ludovic Zoretti (universitaire, responsable de la SFIO du Calvados, fondateur du syndicat des enseignants du 2e et 3e degrés (actuel SNES), secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement (actuelle FEN) de la CGT
Roland Silly qui dans les années 1930, était secrétaire de la Fédération des techniciens de la CGT et membre du parti socialiste SFIO, de la tendance Paul Faure.
Sous l’occupation allemande il fut l’un des dirigeants du Rassemblement national populaire, parti collaborationniste de Marcel Déat, et le chef des Jeunesses national-populaire, le mouvement de jeunes de ce parti, et journaliste au National-Populaire, l’organe du RASSEMBLEMENT NATIONAL POPULAIRE, à la ligne ultra-collaborationniste, qui revendiquait un antisémitisme « complet et résolu ».
Mais si nous voulons établir une véritable généalogie du Rassemblement National Populaire, il faut faire état des nationalistes algériens qui adhérèrent au RASSEMBLEMENT NATIONAL POPULAIRE.
Certains nationalistes nord-africains jouent la carte de la collaboration avec l’Allemagne nazie qui leur laisse espérer l’indépendance de l’Algérie afin d’affaiblir la France. Dans cette optique, plusieurs dirigeants nationalistes algériens du Parti du peuple algérien (PPA) créé en 1937 par Messali Hadj , notamment l’équipe qui privilégiait l’action en France et non en Algérie entrent dans les organisations du RASSEMBLEMENT NATIONAL POPULAIRE, espérant qu’il serve de couverture à leur action.
Puis suivant la stratégie trotskiste de « l’entrisme » un petit groupe de trotskistes issu du Parti communiste internationaliste (PCI) est entré dés sa création au RASSEMBLEMENT NATIONAL POPULAIRE, dont Henri Molinier (membre de la direction du PCI , Roger Fojrier, PCI, jeunesse du PSOP, Maurice Déglise membre du comité central des Jeunesses communistes puis trotskiste. Après 1940, André Gailledrat (dit Morgat) membre du comité central du PCI, rédacteur en chef de la revue La Vérité en 1929, puis membre du PSOP, puis Henri Molinier, Jean Desnots, etc.
Le Rassemblement National Populaire eut sa branche syndicale, ce fut le Centre syndicaliste de propagande CSP. Créé en avril 1941 par l’équipe du journal syndicaliste de la collaboration L’Atelier qui a rejoint le RASSEMBLEMENT NATIONAL POPULAIRE
3 personnages sont à la pointe de cette activité en direction des ouvriers mais également des patrons et petits patrons.
Georges Dumoulin, né en 1877 et mort en 1963, syndicaliste, il est, d’abord, trésorier de la CGT, avant de devenir secrétaire général de l’Union départementale CGT du Nord lors de la réunification syndicale de 1936. Il se présentera à deux reprises aux élections législatives, sous l’étiquette SFIO.
Sous l’Occupation, il écrit dans l’Atelier, hebdomadaire ouvriériste qui s’adonne à l’antisémitisme le plus débridé. Il est membre, pour un temps, du Conseil national instauré par Vichy.
Georges Albertini, est normalien, il devient professeur d’histoire et géographie et militant de la SFIO avant guerre. Munichois, il s’oppose à ce sujet au futur chef résistant Pierre Brossolette. Durant les années 1930, il collabore à la revue les Nouveaux cahiers dès 1937, où l’on tente de remédier à la crise par un rapprochement du patronat et des syndicats ouvriers en augmentant le rôle de l’élite technicienne et en mettant sur pied une politique pour favoriser les rapports économiques franco-allemands. Il fut également membre des Jeunesses socialistes.
Francis Delaisi, Économiste reconnu, il fait une brillante carrière de journaliste entre les deux guerres. Ses préférences politiques vont vers le socialisme. Il participe au premier numéro du journal La Guerre sociale, de Gustave Hervé le 18 décembre 1906, puis participe à la Vie ouvrière, organe de la CGT. Il est membre du comité central de la Ligue des droits de l’homme en 1935, membre directeur du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes jusqu’en 1939.
De 1927 à 1932, il tient le Secrétariat général de l’Union paneuropéenne, sous la présidence d’Aristide Briand, dont il est proche, et qui lui confie des missions à l’étranger (Belgique, Allemagne, Pologne, Autriche. Il a repris le slogan du « Trust des deux cents familles » lancé par Édouard Daladier en 1934, qui fut le mot d’ordre de la campagne électorale du Front Populaire en 1936.
Puis est créée en novembre 1942 l’Union de l’Enseignement qui a pour objet de regrouper les enseignants du RASSEMBLEMENT NATIONAL POPULAIRE, son Secrétaire Général est Pierre Vaillandet, professeur à l’École Normale, député SFIO du Vaucluse en 1936.
Puis pour les classes paysannes, le Centre paysan qui a pour dirigeants: René de Robert ingénieur agricole, (ami de Déat, membre du Cercle européen), Jean Desnots (membre du comité central du Parti communiste, puis passe au trotskisme en 1935. Après 1940 : au RASSEMBLEMENT NATIONAL POPULAIRE et écrit à L’Atelier),
Ainsi en réalité sous prétexte de dénoncer les « fascistes » du Front National,les socialistes ferait mieux « eux qui veulent traquer la bête immonde » de réviser leur histoire et de comprendre une bonne fois pour toute que les collabos, les fascistes, les affidés de Pétain et Hitler, c’est dans la gauche qu’on les trouva.
Une partie de l’extrême-droite était à Londres aux côtés du Général De Gaulle ou dans les maquis.
Le colonel Maurice Dutheil de la Rochère, ami d’enfance de Charles Maurras, maurassien, il est lié au réseau de résistance du musée de l’homme.
Le colonel Claude Arnould, issue d’une famille de stricte observance catholique, il est le chef du réseau Jade-Amivol qui est rattaché aux services britanniques.
Le colonel Hélie de Saint-Marc qui avec des opinions d’extrême-droite, saluera d’un coup de chapeau théâtral les Juifs qu’ils rencontrait dans la rue et qui portaient l’étoile jaune.
Le docteur Henri Martin, cagoulard, comploteur anti-républicain inlassable, qui en 1942 pour son activité patriotique est interné à Vals-les-Bains, où il est avec Roger Stéphane (Worms) et André Blumel, tous les deux juifs, de gauche et résistants qu’il aidera à s’évader. Les deux ne l’oublieront jamais, ils deviendront ses amis.
Aristide Corre de l’Action française, membre de la cagoule qui travaille avec l’Intelligence Service et est pour cela fusillé par les Allemands en 1942.
La liste serait longue, en réalité il y avait dans la collaboration une majorité de gens qui venaient de la gauche et à Londres une majorité venait de l’extrême-droite.
Un mouvement de Juifs avec Marine Le Pen, est en train de se créer, et cela semble répondre à inquiétude des Français juifs qui effectivement ont tout à craindre des amis de Mesdames Fourest et Monnot et de Messieurs Corbière et Mestre.
Ces Français juifs, qui se retrouvent aujourd’hui dans l’association l’Union des Français Juifs craignent, et ils ont raison, la montée de ce nouvel avatar du nazisme, l’islamisme. Les nouveaux collaborateurs ont le visage avenant de toutes ces bonnes âmes de gauche qui tels les journalistes du « Monde », leur font des signes sympathiques, tout comme le joueur de flûte de Hamelin entraînait vers le néant, avec ses notes de musique, les rats, puis les enfants.
Bla bla bla.
En attendant, les néo nazis, identitaires fascistes et autres ultra nationalistes c’est FN qu’il votent, pas communiste ni socialiste. Le FN a été créé par d’anciens collaborationnistes et rassemble les mêmes sensibilités que celles de ceux qui dénonçaient les gosses pendant l’occupation.
donc tu peux t’épancher sur cette poubelle de la fachosphère et réécrire ta version pour simple d’esprit de l’Histoire comme tu l’entends, franchement on en a rien à battre. les FAITS, la réalité te donnent tort. Point barre.
Et en passant, les fafs, faudrait penser à assumer plutôt que de jouer les planqués pleurnichards.
Eh Bob, ça te fait mal d’entendre ça, non ? pourquoi ce sont bien des faits, non ?
Arrêtes de fantasmer, tous les gens de droite ne sont pas des fachos, tu peux te pignoler si ça te fait plaisir et t’inventer des histoires mais c’est tout simplement faux.
Tu ne fais pas partie des bons (et nous des méchants), dommage, je suis sûr que ça faisait du bien à ton égo de te croire supérieur aux autres (tiens, ça me rappelle une théorie ça…).
Classique du simple d’esprit de simplifier des propos et d’en inventer des conclusions. Je n’ai pas dit que tous les gens de droite sont des fachos, plein de gens à l’UMP ou au centre droit sont respectables et intéressants… en revanche j’ai dit que les gens du FN sont des fachos ce qui est différent, et avéré.
Allez, encore un petit effort et on va apprendre que Pétain et Laval étaient communistes, et que De Gaulle était un collabo.
Ce n´est plus bla bla bla mais ha ha ha! Et oui je sais la vérité fait mal, et encore ils en ont oubliés quelques uns venant du parti communiste.
Mais bon, merci votre commentaire m´a vraiment rendu de bonne humeur pour le reste de la journée.
Pouvez-vous me dire dans quel camp (collaboration ou résistance), au cours de l’occupation, se trouvaient les hommes de gauche, puis d’extrème-droite suivants ?
Gauche :
– Pierre Laval (socialiste)
– Marcel Déat (socialiste)
– Jacques Doriot (communiste, proche de la LICA ancêtre de la LICRA)
– René Bousquet (radical de gauche)
– René Belin (CGT)
– Pierre-Etienne Flandin (militant anti-raciste)
– François Chasseigne (militant de la LICA)
– Gaston Bergery (membre de la LICA)
– Alain Laubreaux (gauche pacifiste)
– Pierre-Antoine Cousteau (gauche pacifiste)
Extrème-droite :
– Colonel Rémy (Gilbert Renault)
– Pierre Bénouville,
– Georges Valois
– Philippe Leclerc de Hauteclocque
– Alain Griotteray
– Honoré d’Estienne d’Orves
– Daniel Cordier,
– Paul Dungler
– Jacques Renouvin
– les frères d’Astier de La Vigerie
– le Colonel François de la Rocque
– Henri Frenay
– Passy (Dewavrin)
– De Gaulle
– Honoré d’Estienne d’Orves
– Georges Loustaunau-Lacau
– Henri Martin
– André Bettencourt
– Claude Hettier de Boislambert
– Maurice Duclos
– Pierre Fourcaud
– Marie-Madeleine Fourcade
– Corvisart
– Alfred Heurteaux
– Claude Lamirault
– Joseph Pozzo di Borgo
– Aristide Corre
– Michel Harispe
– Général Valette d’Osia (proche du FN à la fin de sa vie)
Allez, je vais vous aider un peu, pour vous éviter un long travail de recherche : tous les premiers (de gauche, comme vous) furent soit collaborateurs soit collaborationnistes (pour la plupart d’entre eux). Les seconds (ces « salauds » d’extrême droite) furent tous des Résistants : parmi ces noms, se trouvent le premier Résistant a avoir été fusillé et les chefs de TOUS les mouvements de Résistance de la France de 40.
Donc, comme disait l’autre : Carramba ! Encore raté ! 😀
C’est le 22 juin 1941 que l’Allemagne entra en Russie et non en automne 1942
« robert dit :
21 juin 2012 à 11:19
Allez, encore un petit effort et on va apprendre que Pétain et Laval étaient communistes, et que De Gaulle était un collabo. »
– Pétain n’était pas communiste, mais proche de l’Alliance Démocratique, soit centriste (centre-gauche à centre-droit) !
– Laval était membre du Comité révolutionnaire central, de la SFIO, puis divers-gauche. Pendant la guerre il était proche du PPF de Doriot (Donc un parti néo-socialiste).
– De Gaulle de son côté était (comme son père) proche de l’Action Française (Extrême Droite), de laquelle il va prendre ses distances en 1936, s’opposant ainsi au pacifisme de Maurras ! Chacun sait d’ailleurs que la Ve Rép., la « république monarchique » de ses détracteurs, est effectivement très influencée par des idées qui circulaient avant-guerre au cercle Fustel de Coulanges !
le PPF était un parti clairement fasciste. Inculte négationniste…
ne vous fatiguez pas ! l’histoire se répète et ce sont bien les memes qui collaborent ! nazis , communistes , socialistes et pseudo-libéraux ont mené la france dans le gouffre de la capitulation et de la collaboration ! la résistance , c’est maintenant !
Les Collaborationnistes provenaient exclusivement de la gauche (Doriot, Déat, Laval) ! Le Fascisme est une pensée socialiste. Le Nazisme signifie Nationial-Socialisme.
Le premier Résistant assassiné par les envahisseurs allemands étaient un Aristocrate Royaliste !!! Les rouges ne sont entrés en Résistance que lorsque la mère patrie (moscou) a été attaquée par Hitler ! Ceux qui, aujourd’hui, veulent éjecter de la Démocratie les élus UMP qui osent requérir les voix des électeurs FN oublient que le rouge Molotov a signé un pacte avec le brun Von Ribbentrop ! Les socialistes et communistes sont les complices, et les acteurs !!, des pires sauvageries, des pires exterminations. Je suis, par souci de salubrité publique et respect des victimes de toutes les barbaries, pour l’interdiction de toute association ou tout parti se revendiquant du communisme et se rattachant aux valeurs marxistes!
Que vous avez la mémoire courte et sélective ! Article intéressant. Rajoutons que Mussolini était aussi de gauche… « Vous n’avez pas le monopole du cœur ! »
Allez en pets !