
« Il y a un conflit d’intérêt évident… Dans le monde politico-médiatique actuel, ceux qui ont le pouvoir se permettent de piétiner les règles du jeu. Il est temps que cela change. »
Voilà ce que disait Arnaud Montebourg, interrogé en 2006 par Télérama au sujet de la situation de Béatrice Schönberg, alors en couple avec le ministre Jean-Louis Borloo.
Arnaud Montebourg illustre à merveille la campagne et le début de mandat de François Hollande. En dénonçant violemment, en jouant l’indignation contre tout ce que faisaient Nicolas Sarkozy et son gouvernement, les socialistes ne pensaient sans doute pas qu’il seraient un jour au pouvoir. Il se sont donc contentés de dénoncer et de stigmatiser tout, promettant qu’ils nous mettraient un président normal (TweetWeilergate) et des ministres jamais condamnés par la justice (Ayrault, Montebourg, Taubira…).
Mais voilà, comme pour tout le reste, Arnaud Montebourg et ses camarades font l’exact inverse de ce qu’ils avaient promis. Au contraire, ils semblent aller encore plus loin que Sarko dans ses pires frasques, dans la vulgarité et dans les mélanges de genre.
On a là un ministre censé être la caution morale du gouvernement, celui qui dénonce la corruption ; et ce ministre se promène sur les plateaux de télévision pour défendre sa « concubine » et dénoncer l’injustice de sa situation. Six ans plus tôt, le même homme allait verser son dégout sur les mêmes plateaux pour dénoncer une situation qui est à présent la sienne. Comment le prendre au sérieux ?
Pour continuer dans le grotesque de ce gouvernement, Audrey Pulvar a été interrogée sur les déclarations de 2006 de son « compagnon » au sujet de Schönberg. Pour elle, « Arnaud Montebourg a perdu une bonne occasion de se taire ! »
On ne commentera pas la fausse distance que Pulvar essaye de mettre en disant « Arnaud Montebourg » pour qualifier celui qui partage sa couche, mais on pourra remarquer qu’il s’agit d’un nouveau dirigeant socialiste qui se fait insulter publiquement par sa concubine dans les médias. La preuve d’un manque de pudeur élémentaire, de dignité et de respect pour les institutions de la part de ces femmes, qui souillent tout de même l’honneur d’un président ou d’un ministre. La preuve, surtout, d’un manque flagrant d’autorité pour des hommes censés diriger un pays, qui se font rabrouer par leurs compagnes dans les pages de Voici et autres Closer…
Pour conclure, on notera qu’Arnaud Montebourg, indigné par ce « conflit d’intérêt évident » termine avec ces mots : « il est temps que ça change ». Arrivé au pouvoir, il fait exactement ce qu’il dénonçait !!
Le changement, c’est vraiment maintenant ?
Comme c’est curieux ! sur cet article aucun commentaire des « gôchos » qui suivent les infos sur ce site.
Oui mais c’est pas pareil car Montebourde est de gauche !