

EuropaCorp renoue avec le succès. Le studio de cinéma de Luc Besson vient d’annoncer un résultat opérationnel de 6,8 millions d’euros. Un retour aux bénéfices qui pousse à l’optimisme.
L’action d’EuropaCorp a bondi de 20% vendredi après l’annonce de ses résultats annuels. Sur l’exercice 2011/2012, le résultat opérationnel s’élève à +6,8 millions d’euros contre une perte de 47,4 millions d’euros lors de l’exercice précédent. Le bénéfice net s’élève à 0,1 million d’euros après une perte de 30,2 millions. Ces très bons résultats s’expliquent notamment par un recentrage sur les fondamentaux du groupe.
“Nous avons réalisé un diagnostic sévère sur nos déboires et nos contre-performances passées, et pris des décisions importantes. » explique Christophe Lambert, directeur général du groupe. Ainsi, EuropaCorp a complètement renoncé aux films d’animation, trop déficitaires, à la production de films publicitaires et à l’édition littéraire, car les pertes cumulées des films d’animation étaient supérieures à la somme totale des pertes comptables d’EuropaCorp depuis sa création. «La Mécanique du cœur» sera donc le dernier film de ce genre produit par le studio de Luc Besson.
Le grand succès du film « Colombiana » notamment sur le marché nord-américain a largement contribué aux très bons résultats de l’année. Ce long-métrage, de même que d’autres films comme « le Transporteur » ou « Taken » par exemple, permet au studio de toucher des royalties au-delà du minimum garanti. En 2012-2013, EuropaCorp compte continuer à exploiter ce filon des grosses productions internationales qui lui permettent de générer des ventes importantes à l’étranger, notamment en Amérique du Nord.
Douze sorties sont prévues dans les prochains mois : quatre grosses productions américaines (dont «Malavita», le prochain film de Luc Besson avec Robert De Niro, Tommy Lee Jones et Michelle Pfeiffer), quatre films français à fort potentiel commercial dont L’homme qui rit avec Gérard Depardieu et Mobius avec Jean Dujardin et Cécile de France et quatre productions plus « exigeantes » d’après Christophe Lambert qui n’hésite plus à afficher son optimisme. Visiblement, les investisseurs lui donnent raison.
il est bien loin le temps où Luc Besson voulait faire du cinéma pour l’amour du cinéma et où il devait quémander trois francs, six sous aux banquiers pour pouvoir réaliser ses films (du moins son tout premier, « le dernier combat »). Business is business…
Ben faut tourner un taxi 12 il y aura bien une horde de « jeunes » prête à payer 10 euros pour voir leur semblables insulter des policiers?
malheureusement, pour une fois vous avez bien raison.
et dire que c’est avec ce genre de film que l’on finance d’autres navets comme Taken ou le Transporteur.
Pauvre France…
Bon, heureusement, il produit aussi quelques bons films.
Colombiana….. bonjour le navet, la première fois ou j’ai eu envie de quitter la salle …