Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour voir apparaître le premier couac de cette rentrée au sein du gouvernement de gauche. Arnaud Montebourg et Manuel Valls ont renvoyé les Verts dans les cordes en rappelant que le nucléaire était une « filière d’avenir » pour la France. Des propos qui résonnent comme une déclaration de guerre aux écologistes.
Près d’un demi-million d’emplois directs et indirects concernés, un savoir-faire national unique au monde et des possibilités d’exportation industrielles importantes pour les décennies à venir. Autant de faits que les socialistes avaient tendance à taire depuis des mois pour ne pas heurter leurs camarades écologistes.
Mais les élections ont été gagnées et certains ministres socialistes ne veulent plus assumer le boulet Europe Ecologie et leur idéologie obscurantiste. Arnaud Montebourg, nommé au gouvernement pour tenter de sauver ce qui pouvait être sauvé de l’industrie française, a sonné la charge le premier.
Une sortie sur la filière nucléaire qui a fait grand bruit dans la majorité… et qui loin d’être condamnée par les socialistes a été reprise à son compte par Manuel Valls. Que penser dès lors de ces prises de position de deux poids lourds du gouvernement ?
Tout d’abord que François Hollande ne compte pas (et c’est une excellente nouvelle) lâcher beaucoup de terrain aux ayatollahs verts, à qui il n’a d’ailleurs offert que des maroquins de seconde zone comme on donne une sucette à un enfant ; et que par conséquent les Français (et c’est une autre bonne nouvelle) continueront de bénéficier d’électricité bon marché et non polluante ; et qu’on peut même espérer, dans ces années de crise, voir l’industrie française décrocher de nouveaux très gros contrats à l’international.
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