Salles de shoot : la gauche veut protéger dealers et drogués

Photo : Eric Constantineau

C’est une idée que les bobos socialistes et écologistes (souvent favorables à la légalisation de la drogue) avaient en tête depuis belle lurette. Afin de proposer un meilleur suivi médical aux pauvres junkies, la meilleure solution consiste à créer des espaces de non-droits où la consommation de drogue (et donc sa vente) serait tolérée et encadrée.

Des « salles de shoot » dont les forces de police ne pourraient évidemment pas s’approcher… et que les bonnes âmes de gauche installeraient évidemment dans les quartiers les plus pauvres. Car c’est une chose de défendre le suivi médico-social des drogués depuis les beaux quartiers, et c’en est une autre que d’avoir des toxicomanes en bandes en bas de chez soi.

Il va sans dire que les zones où seront implantées ces salles de shoot seront très rapidement des zones de non-droit où les caïds règneront en maître et où il ne fera pas bon laisser traîner ses enfants. Mais de ça, la gauche de progrès, n’en a cure. Ce qui compte, c’est de sortir des logiques répressives de la précédente majorité et de ne surtout pas « stigmatiser » les toxicos.

Bien sûr, Jean-Marie Le Guen ne demandera pas à ce que l’une de ces salles de shoot soit installée trop près de chez lui. Car comme tout le monde il sait que le monde de la drogue et de la toxicomanie est par nature violente, irrationnelle qu’un drogué en manque ne connait aucune limite.

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A propos de l'auteur lateigne (24actu)

21 réactions à “Salles de shoot : la gauche veut protéger dealers et drogués”

    1. @Denis-l’abruti: tu viens troll systématiquement sur le site…. tu n’es pas le bienvenue ici ! Va sur les torchons pondus par tes amis de gôche. Je dis même pas ça parceque tu as des idéos à la con, mais pour ta démagogie. Tu nous saoule déjà en une phrase Il faut vraiment avoir une VDM pour venir troll aussi souvent sur un journal qui a des idées contraires aux siennes. Tu comptes nous faire changer d’idées? Laisse tomber, tu passe juste pour un guignol…

      1. tiens, je me suis fait un nouveau pote.
        Je ne suis pas bienvenue ici? Parce que je commente « un journal » (?) qui a des idées contraires aux miennes… pas très sympa pour quelqu’un qui lit un média qui prétend défendre la liberté d’expression.

        Et j’adore quand un crétin comme toi tente de me faire passer pour un guignol juste parce que je pose une question pas forcément impertinente.

        Tu n’aimes pas lire mes commentaires? Et bien ne les lis pas…

      2. Denis n’a besoin que d’ une phrase pour s’exprimer clairement , toi en plusieurs phrases tu dis n’importe quoi
        Apprend a’ penser et reviens quand tu seras grand, inculte, ignorant, cervelle de moineau

    2. comparer geneve et la suisse ou les ouvriers viennent de refuser des conges supplementaires est un peu comme comparer
      hollande a kennedy……aubry a claudia schiffer…..

  1. Vous brilleriez à réfléchir avant de parler. Ou à vous renseigner un peu. Vous n’êtes assurément pas médecins. Vous n’avez jamais été confrontés à ce drame sanitaire. Vous ne connaissez rien au dossier, rien à la situation des drogués et rien aux solutions actuelles. Ayez dès lors l’humilité de vous taire face à ce problème, de laisser faire les professionnels, ou au moins de lire un article avant de donner votre avis.

    Aujourd’hui en France, la fréquence de l’infection par le VIH parmi les usagers est entre 33 % et 38 % des toxicomanes ; les accros qui se démontent par intraveineuse le font généralement avec le même matériel pourri, et si l’on a développé la Stéribox à partir des années 90, la transmission reste importante. Cela tient prioritairement au cadre de la consommation. L’injection, pour un SDF, et surtout la consommation de crack -accessible financièrement- se font au détriment de toute sécurité. Ils vont vite, ne respectent pas les conditions sanitaires minimales ; au besoin, ils abandonnent leur matériel sur la voie publique. C’est dangereux pour tout le monde, et il est préférable, aux yeux de nombreux professionnels, que ceux qui s’injecteront de toute façon le produit le fassent dans des lieux sécurisés plutôt que dans un parking. Sans parler des errances nocturnes de ces déchets, suite à la prise de stupéfiants, auxquelles visiblement vous n’avez jamais fait face.

    Concernant les salles de shoot, votre ignorance prêterait à rire si le sujet était moins difficile pour les médecins, dont je suis, qui suivent ce drame au quotidien. Tout d’abord, les questions de sécurité seraient prioritaires; la salle serait surveillée en permanence et reliée au commissariat.

    D’autre part, il ne s’agirait évidemment pas de « lieux de vente ». La salle ne rassemblerait que du matériel d’injection ou d’inhalation en conformité avec les règles sanitaires essentielles. Les usagers arriveraient avec leur propre produit, qui serait analysé puis consommé avec supervision d’un personnel qualifié.

    Il y a ensuite la dimension humaine, qui est primordiale. La consommation sauvage est déshumanisée et solitaire. Dans la rue, le patient est dur à approcher ; la salle de shoot constitue une « porte d’entrée » non négligeable pour des soins à venir ou un travail de sevrage. Au demeurant, le modèle a déjà vu le jour en Europe. On compte une cinquantaine de structure en Suisse, en Allemagne, aux Pays-Bas ou en Espagne. Si on prend le modèle helvétique (environ 30 000 héroïnomanes), les décès par overdose ont été divisés par deux entre 1991 et 2009. On a observé un recul de 80 % de la mortalité due au sida, et la « petite criminalité liée à la consommation de drogue » a été réduite de 70 %. L’âge moyen des dépendants a légèrement augmenté, et ils sont de plus en plus nombreux à suivre un traitement de substitution. Les cas de dépendance sévère, eux, ont baissé de 10 000 (L’Express 25/08/2010).

    L’expérience suisse n’est peut-être pas transposable intégralement à l’échelle de la France. Du reste, nos politiques envisagent, au maximum, une dizaine d’expérimentations, dont une seule à Paris. Le milieu médical est lui-même partagé sur la question de l’ouverture salles. Mais, contrairement à votre torchon, la confrontation se fait chiffres et exemples à l’appui. Ici, vous répandez vos arrières-pensées partisanes sur l’un des maux les plus graves des sociétés modernes. Vous considérez le toxicomane comme un « caïd », là où il convient de le traiter comme un patient. Vous simplifiez à l’excès le problème pour le faire rentrer dans vos petites structures idéologiques, quitte à transformer le médical en politique.

    Et puis, à ce que j’ai lu, les socialistes ne sont pas favorables à la légalisation des « drogues » en général, mais à celle du cannabis -et encore le gouvernement semble avoir écarté cette proposition-. Mais là, c’est de la politique, et je vous laisse volontiers jouer sur ce terrain.

    1. Cette réponse est 1000 fois plus éloquente que le torchon navrant rédigé par lateigne. Pourvu que ce type ne se proclame pas journaliste… Misère!

    2. Lorsque j’ai lu ton commentaire j’ai été surprise, agréablement surprise. Malheureusement la plus part des personnes étant « contre » la drogue, sont celles qui en connaissent le moins et qui ne cherche surtout pas à comprendre. « La drogue c’est mal, c’est tout ! » grossièrement dit et pensée par beaucoup de personnes. En tant que toxicomane, il y a un réel débat à avoir. Un ami il y a peu de temps s’était retrouver sans matériel d’injection, je l’ai vu ramasser une seringue par terre à la gare. Ce genre de comportement est un vrai problème et oui il faut trouver des solutions. Mais d’un autre côté c’est surtout sur la sécurité de ces lieux et des alentours qui m’inquiète. Je suis une femme et pour avoir connu différente personnes consommant, je me dis comment gérer autant de personnes différente susceptible de gros coup de tête comme on les connait ? Il y a beaucoup de choses à voir et à penser. Mais en tout cas cela fait plaisir de voir que certaine personne sont capable d’un peu d’ouverture d’esprit et de réflexion.

  2. toute la gauche et rien que la gauche se shoote , ils ont besoin de salles pour y installer les mêmes assises que celles livrées à brégançon avant l’été, la gauche normale c’est ça.

    1. Pylatais, c’est nul, gras, et inutile.
      Le commentaire de Jacques a plutôt raison quand il dit que la question doit être traitée par des personnes informées ou un tant soit peu renseignées.

      La conversation politique a ses limites… surtout quand des idiots de votre pointure paradent et glosent pour ne rien dire sur des questions aussi graves.

  3. Le PS veut une société de renoncement et de décadence morale et sanitaire. C’est lamentable. Le résultat à en attendre ? Une augmentation des maladies psychiatriques, de la violence et des déviances, des problèmes de concentration et de mémoire, des accidents de circulation… Si cela se confirme, allons dans la rue ! Nous ne voulons pas d’une société laxiste et décadente.

  4. La réouverture des maisons closes seraient bien plus utiles pour la santé et la sécurité.

    1. Les maisons closes, ces établissements qui toléraient le proxénétisme pour le bon plaisir de ces messieurs les bourgeois ? Ne vous laissez pas aveugler par le romantisme du mauvais cinéma historique.

  5. Il faut vraiment n’avoir jamais fréquenté de drogué de sa vie pour tenir des propos aussi aberrants. Comme si les politiques répressives sur les consommateurs n’avaient pas aggravé le problème… allez en parler dans les quartiers nord de Marseille, où la peur de la sanction, aussi forte soit-elle, n’a jamais empêché le trafic de fleurir. Allez en parler, de l’idéalisme « bien-pensant », à tous les mecs qui sont en train de crever du VIH à petit feu, parce que de leur temps, au nom du « maintien moral », on n’avait pas encore installé de distributeurs à seringues stériles, et on bannissait le préservatif, matériel de « dépravés ». Allez en parler aux gosses de junkies qui crèvent aussi du même virus, de leur culpabilité morale. Profitez-en aussi pour aller voir les mecs qui crèvent d’être empoisonnés par des merdes coupées à la mort-au-rat.
    Allez voir les mecs qui sont en traitement dans les cliniques de désintoxication, leur dire que pour lutter contre « l’idéalisme », on va leur retirer leurs succédanés et les marquer pour qu’ils aient honte dans la rue. Ca réglera certainement le problème de la drogue, tiens, de n’avoir d’autre politique que la mise au ban de la société.
    C’est vous, les copains, qui planez dans l’abstrait, avec vos grands discours moralisateurs. La salle de shoot n’est pas la panacée, mais au moins elle diminue les risques pour des personnes qui de toute façon sont déjà dépendantes, ne la confondez pas avec le « coffee shop » à la hollandaise que vous fréquentez quand vous allez à Amsterdam (parce que, hein, les vrais junkies, c’est pas vous avec votre petit joint quotidien, le votre, d’afghan ou de libanais, il va pas aux seigneurs de guerre, comme me le disait récemment un très sarkozyste de mes amis de sa propre consommation). Elle permet aussi d’envisager de régler les problèmes des gens.
    Un souci qui, manifestement, n’entre pas dans vos considérations abstraites de pseudo-intellectuels.

  6. SALLES D’INJECTION

    Voici comment ils manipulent l’opinion publique :

    1) En mai 2009, un lobby constitué d’associations réclamant la légalisation du cannabis, la dépénalisation voir la légalisation de toutes les drogues en France demande l’ouverture de salles d’injection en France.

    2) Monsieur le Député Jean-Marie Le Guen, élu parisien qui soutient ce lobby organise différents colloques à la Mairie de Paris en faveur des salles d’injection, un tour opérator à K9 à Genève, un rapport, dont la conclusion, était connu par avance (l’association Élus, Santé Publique & Territoires qui a fait ce rapport est composée en grande majorité d’élus proche de Monsieur Le Guen). Tout ceci avec à des fonds publics, c’est-à-dire grâce à l’argent du contribuable. Si monsieur Le Guen était si sur du bienfait des salles d’injection, pourquoi ne pas avoir organisé au moins un colloque avec des personnes opposées aux salles d’injection.

    3) La presse composée en grande partie de journalistes néo-soixante-huitards n’a fait que des articles en faveur des salles d’injection, aucune critique. Bel exemple de démocratie.

    4) Le candidat à la présidence de la république qui a oublié de dire pendant la campagne présidentielle :
    Moi Président de la République, j’encouragerais la consommation de drogues en ouvrant des salles d’injection.

    En conclusion :

    Vouloir faire croire que donner de la drogue à des personnes toxicomanes va les aider à mieux se porter et permettre une amélioration de leur état de santé est une insulte à l’intelligence des Français et des Françaises que de. Nos compatriotes l’auront immédiatement compris : faire cela revient à se rendre complice, voir coupable de la dégradation physiques, psychologiques des personnes toxicomanes.

    Ceux qui promeuvent ces « expérimentations » devront rendre des comptes aux Français qui ne se laissent pas abuser par les campagnes de « marketing » et de manipulation de l’opinion publique menées par les lobbies pro-drogues et leurs alliés politiques.

    Accepter des salles d’injection, c’est affirmer à la société tout entière, notamment à la jeunesse : oui on peut, on a le droit de se droguer puisque l’Etat autorise les toxicomanes à entrer dans un lieu financé par les contribuables pour se piquer librement. Tout ceci pour satisfaire le désir « d’expérimentation » des lobbies de la drogue, au détriment de la santé de notre jeunesse.

    Rejoignez les nombreux parents qui ont déjà signé la pétition contre les salles d’injection.

    Signez et faites signez la pétition sur le site : http://www.parentscontreladrogue.com

    Serge Lebigot
    Président de l’association Parents Contre la Drogue
    Auteur du livre « Cannabis : ce que les parents doivent savoir »

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