

Chaque jour, le blogueur de Santa Barbara livre aux internautes la dernière cuvée de ses obsessions. Entre séries B d’espionnage, vindicte contre les puissants, bonne marques de bières ou de scotch… Aucun doute, si Robert Eringer n’est pas passionnant, il est passionné !
La cruauté et l’orgueil
A priori, la lecture du blog de Robert Eringer semble facile et intéressante. Le blogueur chevronné se passionne pour tout. Chaque jour, il écume les sujets complexes, de l’Iran aux difficultés des banques, du groupe Bilderberg à Hugo Chavez avec une simplicité déconcertante. De quelles nouvelles va-t-il abreuver ses lecteurs aujourd’hui ? Sera-t-il dans sa phase : « je suis le meilleur espion du monde », ou dans celle du sauveur de la planète contre toutes les corruptions et les népotismes ? L’imprévisible Robert Eringer ne l’est pas autant qu’il n’y paraît et sa passion pour Don Quichotte tourne très vite à l’obsession. Pas un jour ne se passe sans qu’il ne s’attaque à ses deux ennemis autoproclamés : Vladimir Poutine et le Prince Albert. D’autant que Robert Eringer n’écrit
pas, il tire à vue. Il excelle dans l’art d’avoir toujours raison.
Il assène sur un ton dominateur et autoritaire, caractéristiques spécifiques aux pervers narcissiques. S’il avance caché derrière le masque de la justice, c’est pour mieux se livrer à ses obsessions préférées, caractéristiques elles aussi de cette pathologie : humiliez, nuire, salir…
La vérité si je mens…
A la lecture de son blog, on se rappelle la célèbre maxime de Friedrich Nietzsche : « la cruauté est le remède de l’orgueil blessé ». Car la principale des obsessions de Robert Eringer est de soigner sa blessure narcissique. Peu importe que ses attaques ad hominem n’aient aucun fondement et qu’elles soient simplement le fruit de son imagination fertile. Robert Eringer n’est pas obsédé par la recherche de la vérité. Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse…
Son meilleur ennemi
Une des autres obsessions de Robert Eringer est son amour immodéré pour l’alcool. Il ne cache d’ailleurs pas cette addiction et se présente volontiers sur les photos et les vidéos accompagné d’une bouteille. Il assume ces excès de boisson comme s’il voulait démontrer qu’il n’en était pas dépendant, mais que cela faisait partie de sa personnalité conviviale. Pourtant ce penchant pour la boisson n’a rien de surprenant. Si les pervers narcissique se présentent toujours comme des êtres supérieurs, ils nourrissent une angoisse profonde qu’ils dissimulent à leurs proches et souvent à eux-mêmes. L’alcool sert à masquer les craintes, la peur que l’imposture soit découverte. L’addiction à l’alcool est un symptôme de cette pathologie. Toujours sûr de lui, Robert Eringer vante cette faiblesse comme s’il s’agissait d’une force, sans avoir conscience qu’elle est son meilleur ennemi.
1 réaction à “Les obsessions de Robert Eringer”