

A observer l’actu DSK depuis quelques semaines, il semble bien difficile de ne pas y voir un nouveau plan de communication du clan DSK avec pour unique but : l’imposer de nouveau comme acteur incontournable de la scène publique. Avec un François Hollande affaibli par les sondages, et surtout ses atermoiements, une crise de l’euro qui se cristallise, un avenir sans lueurs, il existe une ouverture unique pour DSK, à saisir maintenant.
Les interventions de DSK sur la crise depuis l’affaire du Sofitel de New York
Depuis 2011, DSK a donné de nombreuses conférences, espérant ainsi se propulser de nouveau sur la scène publique comme un interlocuteur incontournable, et réveillant les espoirs de ses soutiens, qui ont continué d’espérer son retour en politique. Il suffit pour s’en convaincre d’observer l’agenda très actif qu’il s’était préparé en pleine campagne des présidentielles, avec plusieurs conférences sur l’économie mondiale : Pékin, Cambridge, Bruxelles et Kiev.
A l’époque, l’on pouvait lire dans un journal Ukrainien « L’ancien responsable du Fonds monétaire international (le FMI) Dominique Strauss-Kahn livrera un cours public à Kiev le 4 avril. La conférence est organisée par Victor Pinchuk (Fondation) abordera les questions de l’économie mondiale et leurs conséquences pour l’Europe et l’Ukraine. »
On se souvient de Cambridge, où il fut chahuté par les étudiants, de la conférence de Bruxelles, annulée suite à la décision du président du conseil Européen. Quant au Maroc, pays de son enfance, il y compte de nombreux amis et y a déjà conféré maintes fois.
Le retour de la gauche et le classement sans suite des affaires Lilloises
A ce jour, cette stratégie n’a recueilli aucun résultat concret, permettant à DSK d’obtenir le moindre rôle dans la scène publique. Il joue pour le moment un one-man show qui semble n’intéresser personne. Ses tentatives de déconnecter vie privée et compétence économique n’ont, à ce jour pas abouti à faire oublier le côté glauque de l’homme. Aura-t-il plus de chance à l’avenir ? La période actuelle sera-t-elle plus propice à lui permettre de se refaire une place en politique ?
En effet, depuis mai 2011, la gauche est revenue aux affaires, et ses amis – Valls, Moscovici- occupent des postes clés. Et puisque ses soutiens ont accusé Nicolas Sarkozy de « complot » anti-DSK, sans aucune preuve, et sans vergogne, ils forment logiquement le secret espoir que ses amis socialistes vont l’aider à effacer son passé judiciaire.
Avec la gauche, qui a porté DSK sur le devant de la scène, désormais revenue au pouvoir, le doute est-il permis sur le fait que les ennuis français de DSK vont enfin d’apaiser ? Sans soupçonner quiconque d’intervenir directement dans les dossiers, il est évident que lorsque l’on dispose d’un ami fidèle au poste de ministre de l’intérieur, ce dernier ne peut que se satisfaire de voir son mentor sorti d’affaire, voire le voir revenir aux affaires..
Est-il surprenant d’entendre, que, moins de 6 mois après l’arrivée de la gauche au pouvoir, le procureur s’apprête à classer l’accusation de viol à Lille ?
N’allons-nous pas voir toutes les affaires – françaises- classées les unes après les autres ?
Reste l’affaire de New-York, l’épine au pied
Les rumeurs de négociation entre les avocats de Nafissatou Diallo et ceux de DSK résonnent d’une drôle de musique. « Je suis innocent mais pas prêt à affronter des jurés avec ma vérité ». Sûr que la vérité de l’un n’est pas celle de l’autre, comme il n’y a pas de fumée sans feu. Hors de nos frontières se trouve le talon d’Achille de DSK : Nafissatou Diallo, adossé à son avocat, maitre Thompson, qui ne relâchera jamais la pression, sauf s’il arrive à négocier un bon chèque pour sa cliente (c’est peut-être déjà fait si l’on en juge par le silence assourdissant du Bronx sur le sujet).
DSK peut-il revenir aux affaires publiques ?
Un DSK qui a été gavé aux délices du pouvoir ne peut accepter à long terme la déchéance publique. Coupable ou pas, il œuvrera dur à son retour, à sa revanche sur la disgrâce. Il rêve d’un pied de nez à tous ceux qui lui ont craché dessus. Ce sera sa vengeance. Il y arrivera peut-être un jour. Dés lors qu’on a permis à la gauche caviar, sa famille politique, de revenir au pouvoir , tous les espoirs lui sont permis.
Hollande patauge, et les amis de DSK préparent son retour façon « François, on n’y arrive pas, il faut le laisser faire ». François Hollande est sans doute déjà en ballotage dans les probables rendez-vous secrets entre DSK, Valls, Moscovici, Pupponi, Cambadélis et Cie. Aurons-nous bientôt un président de paille ? Parfois, il suffit d’imaginer le pire pour se donner une chance de l’éviter. Dire à l’ennemi que l’on connaît sa stratégie peut l’obliger à en changer.
En parallèle, ses amis communicants travaillent encore à un plan de communication qui amadouera l’opinion publique encore très remontrée contre DSK. Ils trouveront bien quelques journalistes pour les y aider. Les mêmes journalistes, qui à coups de sondages et de communiqués de presse Euro RSCG, ont permis de fabriquer un DSK futur président de la République, après son échec aux primaires socialistes de 2006 (20% contre plus de 60% à Ségolène Royal).
Cependant, cette fois, les limites ont été franchies comme jamais auparavant, par quiconque. Peut-on vraiment effacer un tel parcours, d’où il ressort que DSK n’a finalement pas brillé comme directeur du FMI, ayant échoué à prévenir ou atténuer la crise ( 4 années tout de même à la tête de la docte institution), et ayant plutôt brossé dans le sens du poil tous les dictateurs d’Afrique, en parallèle d’une vie privée très active, où le mépris des femmes, de sa femme restera gravé dans les mémoires.
Personne n’oubliera les sms évoquant du « matériel » à propos des femmes, les dialogues salaces avec des commissaires de police véreux, où il semblait déjà vendre des morceaux de son futur pouvoir présidentiel contre de la chair fraîche (ou pas).
Il demeurera l’impression qu’il s’est foutu de bien des gens, et que maintenant il nous ferait un bras d’honneur en revenant en sauveur triomphant de l’Europe moribonde, foulant au pied l’opinion de l’anonyme citoyen. Qui va oublier et applaudir au retour du faux sauveur, dont on ne saura jamais s’il a vraiment tenté de violer une pauvre femme de chambre noire? Les affaires auront eu le mérite de nous révéler le caractère dominant et méprisant du bonhomme, attesté par la call-girl de Lille, Tristane Banon et d’autres.
Même si, on l’admet, ce n’est pas un délit en soi.
Quelque soit leur potentiel les gens dans le genre DSK, Berlusconi ne devraient pas occuper des positions publiques. Ils font plus de mal que de bien à la société.
Et vous Casse-noisette, quelle rentrée préparez-vous ? Celle de Sarkozy ?
Votre billet est tout à fait partisan, car vous êtes anti-gauche, cela ce lit à la lecture avec vos mots méprisant comme (la gauche caviar)… votre billet sent l’odeur de votre aigreur !
Vous balancez des accusations sans donner aucune preuve de ce que vous avancez, vous lancez des généralités comme celle de parquet de Lille s’apprêtant à classer l’enquête préliminaire, car il n’y a aucune preuve et les enquêteurs ont fait chou blanc… sans aller au fond de la question !
« Le retour du Marsupilami ».
Ce prédateur sexuel va être eventuellement absout pendant que les justiciables lambdas sont lourdement condamnés sans parfois pouvoir se défendre.
Il est beau notre pays.
On dirait bien que vous avez raison casse noisette
!la gauche fait ça on dirait
DAns le nouvel observateur on trouve un article sur DSK ‘le miraculé et quand on rentre dans le blog de l’auteur un certain Alexandre tomas surprise ! 9 sur les 10 derniers articles parlent de ….DSK!!
Si ce n’est pas de la communication je me pends