

Il y a quelques mois, pour montrer avec ironie les dangers du progressisme social appliqué à la médecine et les risques d’abus liés à la pratique de l’IVG, nous imaginions une loi favorable à l’avortement post-natal. Et bien nous y voilà ! Des scientifiques de la revue médicale de référence, Journal of Medical Ethics, ont récemment plaidé pour le droit à l’avortement post-natal. Une nouvelle preuve que les arguments conservateurs sur les barrières sociétales sans cesse repoussées ont bien lieu d’être !
Francesca Minerva et Alberto Giubilini, respectivement chercheurs en bioéthique à l’université de Melbourne et à celle de Milan, ont publié un article dans la très respectée revue médicale internationale, Journal of Medical Ethics, où ils défendent le droit de mettre fin à la vie des nourrissons pour des motifs médicaux ou simplement socioéconomiques, de la même manière et pour les mêmes raisons que lors d’un avortement « classique ».
« Le droit de tuer un nouveau-né devrait être éthiquement permis dans toutes les mêmes circonstances que l’est l’avortement. Ces circonstances incluent les cas où les nouveau-nés […] peuvent être un risque pour le bien-être de sa famille », expliquent-ils très sérieusement ! Il estiment d’ailleurs que les critères de coût social, psychologique ou économique pour les parents constituent de « bonnes raisons d’avorter même si le fœtus est en bonne santé ». Le progrès sociétal, c’est maintenant !
Mais ces scientifiques ne sont-ils pas finalement plus cohérents que les bonnes âmes qui liront leurs travaux outrés, tout en défendant becs et ongles le droit inconditionnel à l’IVG ? A partir du moment où l’on autorise l’extermination d’un fétus à un mois, pourquoi pas à deux mois, trois mois, quatre mois…et quelques heures après la naissance ?!
Si les lois diffèrent en fonction des pays, sur la date de légalité pour une IVG, n’est-ce pas une preuve qu’il n’y a pas de moment charnière (en dehors, peut-être, de la fécondation) où l’on passe d’un résidu de sperme à un être humain à part entière ?
Il était donc logique, à force d’adopter ces pratiques prométhéennes, sous couvert de progrès social, mais en fait pour pouvoir « jouir sans entrave », qu’on en arrive à ce genre de résultats. Dans un siècle ou deux, les opposants à l’avortement post-natal seront vraisemblablement considérés comme de vilains fachos, réactionnaires, haineux et obscurantistes, tout comme ceux qui refuseront de se faire cloner…
De la même manière, il est tout à fait légitime que certains observateurs se demandent, pour le mariage et l’adoption pour les homosexuels, quelles seront les limites à la normalisation de toutes les mœurs et à l’autorisation de toutes les dérives (mères porteuses, polygamie, zoophilie, pédophilie, théories soixante-huitardes nauséabondes à la Daniel Bohn Bendit), au nom d’un égalitarisme utopique sordide.
Et bien voilà leur agenda, après le mariage/adoption homo, l´euthanasie des nouveaux nés, puis nous aurons la zoophilie (j´adoooore ma chienne!), pédophilie (« ben oui! si l´enfant est consentant, c´est de l´amour non?! »), et je ne sais plus quoi, mon imagination est à sec…y a t il encore quelque chose en dessous?!! Je fais confiance à nos socialo-bolcheviques, ils vont bien trouver.
« Ces circonstances incluent les cas où les nouveau-nés […] peuvent être un risque pour le bien-être de sa famille » Raccourcis bien opportun dans ce texte pour faire dire n’importe quoi sans avoir a s’embêter avec la vérité. Et bien sur sans jamais citer le texte original … Beau boulot de propagande.
@Raccourcis : Remarque pertinente. Voici le lien :
http://jme.bmj.com/content/39/5/261.short?g=w_jme_top10_tab
C’est malheureusement pas de la propagande.
Même le résumé annonce la couleur.
On a de la chance d’être né et vivant… Bonsoir.