

Le comédien Denis Podalydès habite-t-il à Radio-France ? On serait tenté de le croire à en juger par la fréquence avec laquelle il accapare les micros du Service public. S’il ne jacasse pas sur Inter, c’est qu’il pérore sur Culture.
Cette omniprésence doit moins au hasard qu’au retour d’ascenseur :
Dès les primaires socialistes, il fut parmi les premiers des artistes au grand cœur à soutenir publiquement François Hollande.
Cet ami auto-proclamé de la morale et de la justice sociale semble avoir obtenu en retour le privilège de monopoliser l’antenne du service public au détriment de tout autre acteur, fut-il plus talentueux que lui.
Mais non content d’abreuver déjà si copieusement les contribuables auditeurs de son timbre doucereux, il s’est emparé, dès le mois de mai dernier, d’une émission de France culture destinée à faire entendre quelques grandes pages du patrimoine littéraire français. Ainsi, après Flaubert, Céline et d’autres auteurs non moins illustres, les auditeurs ont pu entendre Denis Podalydès lisant sans vergogne son propre livre intitulé Voix.
Un tel ouvrage avait tout pour plaire au pouvoir fraîchement élu puisque, se piquant d’écriture, le comédien y dit sa grande admiration pour la manière de parler de Bourdieu, de Derrida et de quelques autres grandes gueules de la gauche jargonneuse.
Comme on pouvait s’y attendre, parmi tous les redresseurs de tort jadis si prompts à dénoncer les copinages prétendus de la droite, nul n’a jugé nécessaire de s’insurger contre cette onaniste auto-promotion narcissique financée par les l’impôt. Personne pour exiger, au nom de l’indépendance du service public, qu’on mette la muselière à ce cabot si clairement affilié au pouvoir socialiste.
La chose est désormais certaine : c’est bien le cynisme et la plus sinistre ironie qui ont inspiré le nouveau slogan de France Inter diffusé depuis septembre : « La voix est libre » !
Podalydes? C´est Grec ça non?! Je ne sais pas pourquoi mais ça ne m´étonne pas, le fruit ne tombant jamais loin de l´arbre…
Mais puisqu’on vous le dit, le service public de l’audiovisuel n’est pas à la solde du PS. NON NOOON, Euh ?
Et si on boycottait tous ces ces média lèche bottes, où n’importe quel gugusse peut sévir et nous polluer les oreilles et l’esprit ,s’il est du bon côté !
Vous avez dit : on n’écouterait plus rien, on regarderait pas grand chose ! Pas faux ….