

Cette semaine fut dramatique pour l’honneur national : notre petit lieutenant est passé pour un pitre en Europe pour cacher sa mauvaise gestion, il a ridiculisé son peuple lors de l’annonce de la démission du Pape et il persiste dans les petits arrangements politiciens pour sauver ce qu’il peut de son électorat. Petit worst of de la semaine en Hollandie et autant dire que le choix a été compliqué !
La (bonne) cour des (mauvais) comptes : cette semaine, la haute autorité budgétaire de la République a rendu un avis intéressant : elle ne croit pas au retour à 3% de déficit par rapport au PIB. En fait, plus personne n’y croit sauf Normalito 1° et son valet nantais. Autrement dit, nous allons dans le mur budgétaire et on attend toujours le moindre petit signe d’une décision qui irait dans le sens d’économies budgétaires… Par contre, la fiscalité des ménages qu’on juge aisés, ça oui on ne l’oublie pas, celle des patrons et de leurs entreprises qui ont l’indécence de vouloir faire des profits, on ne l’oublie pas non plus… D’ailleurs la cour rappelle que l’effort fait cette année est historique, 2 points de PIB… uniquement par des prélèvements, puisqu’aucune réforme porteuse d’économie n’a été décidée ! Didier Migaud, patron socialiste de cette cour, enfonce le clou et précise clairement que la seule voie possible réside désormais dans la coupe des dépenses de l’Etat (sécu, collectivités locales, agences en tout genre). Le petit Lieutenant ne sait pas où il va, ça on l’a bien compris, mais il va comprendre maintenant très vite que la direction qu’il a donné au pays malgré lui va tous nous emmener dans le mur.
Le bûcher du vaniteux. En fin de semaine dernière à Bruxelles, notre petit Corrézien a pris une grosse claque sur le museau. Il faut se souvenir un peu des choses et de leur chronologie : en campagne, le petit homme a mouliné ses petits bras, agité ses petits poings et fait les gros yeux : « si les français m’en donnent mandat, j’aurai le devoir de renégocier le traité européen ». Bing. Zéro pointé. Il est allé à Berlin et il a entendu un« NEIN ! » qui doit lui résonner encore dans les oreilles… Dans un exercice de com’ brillamment relayé par une presse aux ordres, il a revendiqué la paternité d’un « pacte de croissance » de 120 milliards, qui n’était en réalité qu’une nouvelle façon de nommer des crédits engagés et décidés un an avant par son prédécesseur. Bang. Et Boum, vendredi, ce « pacte » n’a pas résisté aux exigences d’économies des anglais, allemands, suédois, danois, hollandais, finlandais et même son ex-nouvel-ami, Mario l’italien. François le Français a pris sa raclée : arrivé en matamore à Bruxelles avec un discours devant le parlement qui prenait l’exact contre-pied d’Angela sur à peu près tous les sujets, il reparti avec (au moins) ses 2 oreilles dans une petite sacoche… Vendredi dernier, il fallait l’entendre devant les parlementaires asséner avec convictions : « « Je viens pour chercher un accord. Si certains ne sont pas raisonnables, je ferai en sorte de les raisonner. Mais jusqu’à un certain point. Si l’Europe devait, pour chercher un compromis à toute force, abandonner ses politiques communes, oublier l’agriculture et ignorer la croissance, je ne serais pas d’accord ». Au sein même de la majorité (ou ce qu’il en reste), on fustige le delta entre « Musclor » qui va batailler à Bruxelles, et Monsieur « j’ai-fait-de-mon-mieux » qui en en revient. Il ne trompe plus grand monde, le petit lieutenant. A part les salles de rédaction parisiennes. Pour combien de temps encore ?
La solidarité européenne. Cheval de bataille de Normalito 1°, il fallait préserver un budget européen « solidaire » (comprenez : que les riches vertueux paient pour nous, les mauvais élèves dépensiers au bord du gouffre). Bon, il n’a pas été suivi, et c’est un euphémisme. Maman valoche a du le retrouver les fesses rougies le soir dans son lit. Pire, il a claironné qu’il avait préservé les dotations agricoles françaises (3% de baisse) alors que l’enveloppe totale de la politique agricole commune a été rabotée de 12 %. Autrement dit, il a préservé les intérêts des producteurs français contre ceux de ses partenaires. On a donc appris que le mot « SOLIDARITE », en Hollandie, ça veut dire « QUE LES AUTRES PAYENT POUR MOI ». C’est marrant, après 8 mois d’exercice, on s’en était un peu rendu compte…
Le renoncement, une fois de plus, c’est maintenant : on a compris mercredi soir ce qui s’est joué à Bruxelles la semaine dernière. Normalito a signé un budget de rigueur contre un petit arrangement : l’abandon des fameux 3 % ! Bruxelles a publié, discrètement, un communiqué disant que l’objectif des 3% était aménageable en fonction des aléas de la croissance. En clair, si la croissance n’était pas au rendez-vous, on pourrait décaler un peu la date d’atterrissage… Dans les 48H qui ont suivi, tout le monde y est allé au gouvernement : LES 3% ? ON N’Y SERA PAS ! Ben voyons, il n’y avait que les bras cassés aux affaires pour y croire, en tout cas pour le claironner. Et hop, encore un renoncement… Alors maintenant, que se passe-t-il : d’abord il va falloir observer les réactions des marchés : il y a fort à parier que les taux auxquels l’Etat emprunte actuellement vont sensiblement remonter. En fait tout dépendra de 2 éléments: d’abord la prévision d’atterrissage réel : 3,2 ou 3,3% de déficits par rapport au PIB, ça devrait passer. Mais au delà de 3,5%, il se peut qu’on fâche du monde en Europe. Et second point, Bruxelles précise que cette « tolérance » n’exempte en aucun cas les pays de faire les réformes structurelles nécessaires. Bref, on imagine Normalito détendu, un peu comme celui qui, avec la satisfaction du benêt, finit une réunion des alcooliques anonymes en s’en jetant un petit dernier « pour la route… »
La taque-taque-tique du Hollande… En homme de synthèses, joli mot pour habiller les petits arrangements politiciens entre ennemis de l’intérieur, Lui-Président ménage la chèvre et le chou, l’Allemande et le Grecque, le Gallois et le Mélenchon. Le problème, on le répète assez ici, c’est qu’on ne gouverne pas un pays comme la France à coups de petits tour de volant d’un côté et de l’autre. Cette tactique de visionnaire de pissotière corrézienne atteint ses limites, aussi, au niveau européen : D’une part abandonner très vite ses gros yeux anti-finance, convaincre les marchés et les Allemands qu’il préparait l’opinion à l’austérité et obtenir en échange des taux d’intérêt bas. Car il faut rappeler que sans son nouveau meilleur ami le monde de la finance qui entoure notre président de la plus grande mansuétude, notre économie serait déjà exsangue. Et d’autre part, limiter au maximum les efforts de modernisation de l’Etat pour ne pas s’aliéner définitivement ses clientèles électorales. Ca aurait pu marché, et il y a sans doute cru, à la seule condition que la croissance revienne aussi vite que fort ! Dommage, mon pépère. Maintenant il va falloir passer à la caisse électorale…
Pour Jack Lang, le Monde Arabe va jusqu’à Taïwan… Ça se voit comme le nez au milieu de la figure, le petit lieutenant a placé tous ses copains là où il pouvait. Aucun corps d’état, aucune institution, aucune agence d’état n’est épargnée par les parachutages. Ainsi le Pas-Encore-Retraité Jack Lang, qui, à 73 ans, doit certainement militer pour un départ à la retraite autour de 115 ou 120 ans, s’est installé à l’Institut du Monde Arabe. On se dit qu’il va militer pour une Gay Pride à Ryad ou une Techno Parade au Qatar… Bon, faut admettre, on ne se faisait pas beaucoup d’illusions sur le courage du bonhomme. En fait, il fait ce qu’il a toujours su faire à merveille : il organise une soirée mondaine ! Sa première sauterie aura lieu le 20 février prochain, soit moins de 2 mois après son entrée en fonction ! On se dit qu’il n’a pas perdu de temps, le vieux clown ! Par contre, comme le fait comprendre son invitation, la sénilité s’est irrémédiablement emparée de ce qu’il lui restait d’esprit : ce pince-fesses sera donné en l’honneur de Mme Lung Ying-Tai, Ministre de la culture de Taïwan ! Donc, selon lui, le monde arabe s’étend jusqu’à Taïwan ! Pour justifier cette invitation, Monsieur le Vieux Président de l’IMA nous explique qu’elle est une « écrivaine de talent »… Le site Amazon.fr ne recense pas le moindre écrit de sa part. Comme pour sauver la face, et en étant le plus sérieux du monde, l’invitation précise qu’ « un projet d’exposition consacrée aux trésors arabes des empereurs de Chine sera en particulier évoqué ». Bref, Calamity Jack a déjà frappé : s’il se met à considérer que l’Asie fait partie du monde arabe, et s’il conçoit sa mission sur le nombre de cocktails mondains qu’il organise, on se dit que les économies dans les agences de l’état, ce n’est certainement pas maintenant.
La honte absolue. Cette semaine, le Pape a décidé de démissionner, n’étant selon lui plus apte à exercer sa mission. Les réactions se sont multipliées à travers le monde à l’égard d’un chef d’état et chef spirituel d’une communauté humaine de plus d’un milliard d’individus. Barrack Obama, par exemple, a exprimé sa « reconnaissance et ses prières » envers Benoit XVI et formulé tous ses vœux pour les cardinaux qui vont élire son successeur. La seule fausse note est venue de… notre minuscule petit corrézien, définitivement indigne d’être le premier des français. Il a lancé à la presse, sourire en coin, désinvolte et moqueur « nous n’aurons pas de candidat ». Mais qui es-tu, petit salarié de la république, pour moquer ainsi le premier des chrétiens ? Mais qu’as-tu fait de ta vie, toi qui a toujours vécu de l’argent public c’est à dire des subsides de la collectivité ? N’as tu donc ni conscience ni respect pour ce qui est plus grand que toi, c’est à dire à peu près tout ce qui est ? Ce qui t’échappe n’a-t-il aucune chance de déférence de ta part, toi, être minuscule et insignifiant ? Que tu te couvres de honte devant le monde entier, après tout c’est d’abord ton problème. Mais n’entraine pas le peuple de France dans tes saillies iniques.
La honte, bis. Notre premier ministre se fend d’un communiqué pour féliciter telle ou telle starlette récompensée aux victoires de la musique, mais ne réagit pas à l’annonce de démission du Pape. Que c’est difficile d’être français ces jours-ci.
La politique du pire : un jour ou l’autre, il va falloir lui expliquer que les coups de communication pour séduire ce qu’il reste de son électorat devient complètement contre-productif dans la vraie vie ! Et qu’on ne joue pas avec la loi, donc le cadre légilatif français pour s’attirer quelques bonnes grâces dans les enquêtes d’opinion. Il a, par exemple, annoncé qu’une loi serait votée avant le mois de juin pour « renchérir un certain nombre de licenciements… » Mais triple buse, renchérir les licenciements, c’est exactement ce qui décourage les entreprises d’embaucher !!!
Allez, bon week-end, et cette semaine encore plus que les autres, bon courage !
Très bon , comme toujours !
Bien écrit et pertinent, rien à ajouter.
PS= »INAPTOCRATIE : un système de gouvernement où les moins capables de gouverner sont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de la société les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sont récompensés par des biens et des services qui ont été payés par la confiscation de la richesse et du travail d’un nombre de producteurs en diminution continuelle »
« A l’école primaire des socialistes , on apprend les 4 opérations :
– L’addition des impôts
– La soustraction des revenus
– La multiplication des fonctionnaires et des immigrés
– La division du travail. »
Jean d’Ormesson
« Les traditions – comme les femmes – sont faites pour être à la fois respectées et bousculées. »
Jean d’Ormesson
Mais quand ce sont les femmes qui bousculent la tradition et ne respectent plus rien, on fait quoi ?
Même remarque pour l’inaptocratie : Il y a toujours eu une majorité d’inaptes en France. D’ailleurs, en France, la majorité est à droite mais la gauche est au pouvoir. Inapte à voter ?
Difficile de jouer sur deux tableaux à la fois. Ceci dit, d’Ormesson sait le faire à merveille quand il veut. Quand il parle de lui, surtout…
« Les honneurs, je les méprise, mais je ne déteste pas forcément ce que je méprise. »
Ça en dit long. Respecter les honneurs mais ne pas forcément courir après, c’est effectivement autre chose.
Mouarf.
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/hollande-plaide-pour-un-accord-de-libre-echange-avec-l-inde_1220839.html
La politique du pire, bis : L’Inde.
Au lieu de mettre des droits de douane à nos frontière, comme le réclament les français, on négocie la suppression des droits de douane aux frontières de l’Inde…
Notre Bordeaux est un peu trop cher pour les quelques richissimes hindous qui peuvent quand même se le payer ! Et puis, c’est toujours ça en moins pour ces poivrots de beaufs français et autre face de craie…
C’est comme une paire de Nike fabriquée en Inde, c’est un peu trop cher pour les pauvres familles immigrés des banlieues françaises, avec la crise. Faudrait pas que les enfants en payent le prix, la paire de Nike à la rentrée scolaire, c’est sacré… Heureusement qu’il y a les chèques rentrée des classes pour les parents.
Tu m’étonnes, avec une bouteille de Bordeaux au tarif Indien, tu fabriques 10 paires de Nike et elles sont encore trop chères pour les enfants des hindous. Mais au tarif français, il faut une bonne douzaine de bouteilles de Bordeaux pour se payer une paire de Nike. C’est le miracle de la mondialisation et du commerce. Plus un produit voyage, plus on peut s’en mettre plein les poches, juste en spéculant sur les prix. Alors favorisons le libre échange. Comme ça, ni l’Inde ne sera fichue de chausser ses propres enfants, ni la France d’étancher la soif de ses ouvriers.
La gauche libérale, c’est l’égalité des droits de douanes pour tous les douaniers !
Ça ne veut absolument rien dire, mais ça va plaire aux électeurs quand même…
😎
Il y a un coté positif tout de même. Quand nos écolos-socialos-communistes auront fini de détruire le pays, d´une part de l´ intérieur avec la destruction de la famille, et d´autre part de l´ extérieur avec la destruction de notre économie, je me dis que nos enfants et petits enfants ne vont jamais plus entendre parler du socialisme, à part dans les bouquins d´histoire et dans les films d´horreur à deux balles.
J’ai compris enfin pourquoi Falconby l’Illusionniste veut à tout prix légaliser le mariage homo: à chaque rencontre avec les autres dirigeants de l’UE, il n’arrête pas de se faire enfiler !
A ajouter, vendredi, la dépose de 700 000 pétitions papier (réunies en 15 jours !) au Conseil Economique et Social pour sa saisine en fonction de la loi Constitutionnelle de 2008 par « la Manif pour tous « , contre le mariage et l’adoption Gay.
Gageons, que le PS qui se fout comme d’une guigne de la démocratie en ayant déjà refusé un Référendum, fera prononcer une fin de non-recevoir par le CESE.
D’ailleurs vous avez entendu les médias aux ordres en parler, vous, vendredi, alors que cette saisine était une 1ere constitutionnelle ??!