Amnistie sociale : clash au gouvernement

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Photo : Parti socialiste

Les sénateurs socialistes ont voté, le mercredi 27 février, une « amnistie sociale » permettant aux délinquants qui ont commis des délits en tant que syndicalistes et aux squatteurs qui investissent des logements de force, de ne pas être inquiétés par la justice. Face à cette nouvelle démonstration de soviétisme par la gôche au pouvoir, le gouvernement est déchiré entre ceux, comme Manuel Valls, qui dénoncent cette proposition scandaleuse, et d’autres, comme Benoît Hamon, qui trouvent formidable de libérer des casseurs.

Le principe du projet voté au Sénat est donc d’offrir une amnistie aux criminelles politiques (de gôche, ça va de soi !). On peut donc désormais tout casser à l’usine (encore une coup de pouce à l’industrie française par notre gouvernement) et occuper des locaux sans payer (le retour de la loi de la jungle ?).

« Je reste sceptique sur le principe de l’amnistie » a déclaré Manuel Valls, avant de préciser : « je crois d’abord aux exigences du dialogue social qui permet de lutter contre les dérives et pour l’emploi ». Une position partagée par Laurence Parisot, pour qui ce projet constitue un « appel à encourager la destruction et le cassage ».

De son côté, le sous-ministre (de quoi déjà ?), Benoît Hamon, s’est montré emballé par l’amnistie sociale, défendant « un bon texte, suffisant au sens qu’il annule les condamnations pour violences commises sur des matériels entre 2007 et 2012 », avant d’ajouter qu’il « est important de dire pour l’avenir que les violences ne sont pas admissibles. Ce n’est pas un encouragement, mais nous ne pouvons pas ignorer la réaction de salariés à la violence qui leur est faite ». Pour ceux qui n’ont pas compris, Hamon estime que la droite est si méchante qu’il faut légaliser la violence à son encontre. La présidence normale de tous les Français ? La réconciliation du pays ? La rupture avec le Sarkozysme qui divise ? Ils osent vraiment tout !

Selon le Parisien, François Hollande et ses conseillers seraient particulièrement mal à l’aise face à ce retour de la spoliation des biens privés par l’État. « On a donné un biscuit à la CGT, mais pas une grenade dégoupillée », auraient expliqué les équipes élyséennes.

Légaliser les délits politiques de gauche était une mesure nécessaire au redressement de la France. On attend avec impatience la légalisation de meurtres sur les militants du FN, puis sur les électeurs de droite…

 

 

 

 

 

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A propos de l'auteur lesoufflet

6 réactions à “Amnistie sociale : clash au gouvernement”

  1. Il ose, il ose, évidemment y’a rien en face. La droite est « indignée ». Pff, réaction de c…molle. Quand la gauche est indignée, elle prend ses petits toutous (le syndicats) et descend dans la rue pour tout casser. C’est ce que la droite ne sait pas et ne saura jamais faire. Et comme nous on est trop idiots également pour nous bouger le c.. et descendre dans la rue, la gauche peut poursuivre tranquillement son œuvre de destruction du pays.

  2. Après avoir entrepris de ne plus prononcer de peine de prison, de vider celles-ci, de donner une enieme chance aux récidivistes, on va amnistier les casseurs…mais de Gôche , bien sûr !

    Avant on amnistiait les petites infractions au code de la route…Ca c’etait réac.

    Avec la Gauche, il faut amnistier les délits !

    Le changement vers le « laxisme sécuritaire » c’est maintenant !

    Les casseurs et racailles de tout genre voteront socialo, c’est promis !

  3. Le gouvernement préfère qu’on s’attaque aux entreprises (qui respectent la loi) plutôt qu’au gouvernement (qui la vote). Après tout, il vaut mieux faucher, dans la fleur de l’âge, un champs d’OGM qu’une éminente ministre écolo !

    Si on licencie, dans un pays de gauche, c’est la faute des grands patrons qui veulent plus de bénéfices, mais pas du gouvernement. Le gouvernement n’est absolument pas responsable du grand démantèlement de l’économie au profit de quelques multinationales, n’est ce pas ?

    Bref, ça ne casse pas trois pattes à un canard…

    1. Comme il a été prévu à la fin du 19eme siècle par le camarade Karl Marx, la dictature du prolétariat est inévitable et verra d´abord le jour en France après s´ être essayé en Russie, Chine, Cambodge, Corée du nord. Quel visionnaire!!!

  4. J´ espère que le cancer de Hugo Chavez va se résorber rapidement et que les visites à son camarade Fidèle Castro à Cuba (photo du haut) va lui remonté le moral.

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