
Robert Eringer, le blogueur people, s’est trouvé un nouveau combat et défend désormais la cause homosexuelle. Est-ce une nouvelle croisade ou une facétie de plus ?
Grizzly russe et éléphants roses
En général, pour exister dans la jungle du Net, les blogueurs essayent de se spécialiser, de créer une marque de fabrique, de trouver une identité afin de sortir du lot et d’accéder à la notoriété. Comme les autres, Robert Eringer, cherche aussi le graal du succès, mais il s’y prend d’une toute autre manière. Il utilise une tactique radicale : taper fort, sur tout, n’importe quoi et le plus souvent au-dessous de la ceinture. Si comme l’écrivait Cervantès : « la plume est la langue de l’âme », celle de Robert Eringer doit être bien sombre ! Fait rare chez un blogueur, il cumule les plaintes en diffamation, à ce jour il en collectionne plus d’une trentaine et les jugements des tribunaux sont particulièrement sévères. Mais il fait fi de la justice… Les portes de sa gloire sont pavées de mauvaises intentions.
A la lecture du blog de Robert Eringer, l’internaute est d’abord frappé par l’incohérence des sujets traités puis il est rapidement pris d’un malaise. Il se demande s’il divague ou si c’est l’auteur des écrits qui est en proie à une confusion mentale, un désordre psychique. En effet, Robert Eringer saute du coq à l’âne, passe d’Edward Snowden à la sexualité de John Fitzgerald Kennedy… Il ne relie jamais deux informations et le plus souvent elles se contredisent.
Exemple, pourquoi le blogueur, se met-il tout d’un coup à défendre la cause homosexuelle ? Car nul besoin d’avoir un doctorat de psychologie pour s’apercevoir que le retraité de Santa Barbara n’a rien d’un gay friendly. Pourquoi ouvrir un nouveau front de combat sur un sujet qu’il traitait auparavant avec le plus grand mépris, alliant la caricature, la grivoiserie et une gauloiserie sans mesure ? Est-ce pour faire le buzz et attirer de nouveaux chalands dans son antre ? Le voir soutenir avec autant de vigueur le combat de certains groupes homosexuels appelant au boycott des J.O de Sotchi, est pour le moins singulier. Le lecteur s’en trouve désorienté. Eringer solidaire de la communauté gay ?! Que nenni… En réalité, le blogueur a sauté sur l’opportunité avec pour seul objectif de s’en prendre une nouvelle fois à son ennemi auto-proclamé : Vladimir Poutine. L’occasion était trop belle. Pour dézinguer le Président russe et son pays, l’homme est prêt à vendre son âme et à renoncer à sa passion. D’ordinaire si prompt à vanter les mérites et les joies des breuvages alcoolisés- son blog bohenrys.com est entièrement dédié à l’apologie de l’alcool- appelle désormais au boycott de la vodka ! A-t-il si peur du grizzly russe qu’il est prêt à se priver d’éléphants roses ?
Très tendance la défense des bglt par des journalistes ou des blogueurs pratiquant la christianophobie il n a pas de charisme ni l envergure d un pamphlétaire .