« Peillon, Touche pas à ma prépa »

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Lundi dernier, les Parisiens ont vu sur la place Jacques Bainville, dans le 7e arrondissement de Paris, se former un cortège d’un genre particulier, un défilé dont les rues de Paris n’ont encore jamais porté la revendication. Ces étudiants sortis de leurs lycées ne sont pas habitués à manifester ; il ne fait aucun doute que pour la plupart ce fut leur première manifestation… et pas leur dernière !

Les étudiants sortant du métro Solférino, passaient alors de l’ombre à la lumière, faisant découvrir aux badauds une espèce dont la disparition semble programmée dans les hautes sphères ministérielles : le préparationnaire.

Le cortège qui va défiler jusqu’au ministère de la rue de Grenelle est en grande partie formé d’étudiants, marchant à l’avant, comme doit toujours marcher la jeunesse. La première ligne porte une banderole : Touche pas à ma prépa. L’ont-ils fait exprès, le code couleur du collectif donne à penser au Rouge et le Noir de Stendhal. Quant à l’appellation de la banderole s’inspirant de la formule Touche pas à mon pote, elle est ici réutilisée et recyclée au profit de leur combat contre Peillon.

Derrière les jeunes brandissent des pancartes où des œuvres culturelles sont «recyclées» : Peillon devenant ainsi le «défaiseur», et les classiques de la peinture sont mis au goût du jour : ainsi les étudiants font dire à la bourgeoise de Van Eyck : «J’espère que notre enfant pourra faire un prépa….». On voit ici toute la subtilité et l’esprit de ces élèves. Peut-être est-ce cela qui explique l’acharnement de Peillon le «Terroriste» ? Peillon pseudo-philosophe qui souhaite faire advenir la «minorité pour tous», lui le terrible idéologue qui puise dans la Terreur sa philosophie politique (couper les têtes qui dépassent, en évitant que ce soit la sienne bien entendu), lui qui révère les Terroristes de 93, lui pour qui le socialisme est une religion, lui le Pape du socialisme «pour tous».

Derrière le froid idéologue, il y a aussi le grotesque du personnage ; Peillon ministre certes, mais Peillon fut aussi le précurseur des slogans se terminant par «pour tous», lui qui dans sa jeunesse bobo importa en cachette du saumon fumé (avec pour slogan «du saumon pour tous»), et qui aujourd’hui recycle son pathétique slogan de poissonnier, pour faire de l’enseignement «pour tous» ; et qu’importe la volonté personnelle et la méritocratie de nos institutions.

Alors que les futurs serviteurs de l’État défilent, le gouvernement lui dessert et trahit l’État : tel est le paradoxe de notre époque. Ce sont des serviteurs (et futurs serviteurs) de la République qui manifestent ; des jeunes gens qui demain enseigneront à nos enfants, créeront, inventeront et par là même participeront au rayonnement de la France. Le décret Peillon porterait un coup supplémentaire aux classes préparatoires, un coup puissant, d’autant plus dangereux qu’il n’est que le premier, d’autres suivront cela ne fait aucun doute.

 

 

Un ancien de « prépa » solidaire de ces «pairs», qui a défilé lundi dernier et qui se joint à la grande manifestation parisienne de lundi 09 décembre avec ses co-préparationnaires.

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A propos de l'auteur prepa

2 réactions à “« Peillon, Touche pas à ma prépa »”

  1. Terroriste, nazis: éliminer les têtes qui dépassent, créer définitivement une FRANCE DE BOEUFS à leur image de socialistes dégénérés. ces dégénérés à peine élus ds mon département avec une MONGOLITA Députée PS enclenchaient un signalement sur mes enfants au collège ayant des appréciations excellentes avec 16 de moyenne et 19 en comportement. suite aux pressions et mesures de déstabilisation cette PUTASSERIE socialiste est arrivée à déstabiliser le frère/ nous avons affaire aux pires saloperies à ce jour: IL SERAIT TEMPS QUE LES FRANCAIS SE REVEILLENT !

  2. Un nouveau genre humain à la sauce Peillon.

    Ce que désire ce gouvernement c’est supprimer les différences. Plus d’ homme ou de femme, il faut l’entre deux. Plus de riches ou de pauvres,mais encore un entre deux. Et maintenant nivellement du niveau intellectuel : tous médiocres.

    Notre philosophe de ministre a retravaillé à sa sauce la notion d’égalité.

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