Paris-Londres : Hidalgo ridiculisée à l’international

On sait qu’Anne Hidalgo est complexée par sa faible stature. Celle que les Guignols de l’Info représentent tapie derrière Delanoë peine à exister autrement que comme un apparatchik à qui le poste a été « offert ». Un quota au sein du PS. Pour compenser cette image de politicienne locale de faible envergure, ses communicants (ceux de la Mairie, payés par nos impôts ?) ont jugé opportun de lui faire passer une tribune dans un quotidien international. Son service de presse (celui de la Mairie, payé par nos impôts ?) a bien travaillé et lui a obtenu une place dans le Guardian. En franglais dans le texte…

En revanche, sa « plume » (celle de la Mairie, payée par nos impôts ?) a moins bien travaillé si l’on s’en fie au résultat : un gloubi-bouga de pensée unique avec laquelle on sent que le service de traduction (celui de la Mairie, payé par nos impôts ?) a eu bien du mal à se dépatouiller. Notre Mme Michu parisienne enchaîne ainsi les perles et les lieux communs les plus éculés : elle ne craint pas d’avancer par exemple que « the world becomes more globalised » (sic) et que les « People are increasingly linked and mobile » (re-sic) ce qui, cela va sans dire, « narrows the distance between us. » (re-re-sic !!!).

On nage alors en plein cauchemar intellectuel, à mi-chemin de la rédaction d’éducation civique de 5ème, du mauvais thème anglais de 2nde ou de l’intro d’une dissert’ de philo d’un cancre de STT. « Si tu continues comme ça, tu finiras Inspecteur du travail » aurait prévenu Beigbeder…

On se dit qu’elle va s’arrêter-là, mais en fait non, elle creuse sa « reflexion » dans le sabir post-bobo qui plait tant sur Canal+. D’après notre visionnaire socialiste Paris et Londres ont des liens « that go across national borders » (s’agit-il de l’Eurostar ?), et c’est tant mieux car, affirme-t-elle à nouveau « In a globalised world, the winners will be those who build networks. » Rien que ça… Pour finir, Anne Hidalgo évoque (sans les définir) les fameux « 21st century’s challenges » (SIC !!!) qui devraient nous amener, selon elle à considérer que « we need to exchange ideas and best practices better » dans cet « increasingly connected world » qui est le nôtre.

Bien sûr, la presse indépendante de gauche a immédiatement analysé ce texte comme un pathétique exercice de com’ ratée plaidoyer audacieux pour le rapprochement de Paris et Londres. Mais les anglais, un peu taquins, n’ont pu s’empêcher de hurler de rire à cette lecture : pas moins de 200 commentaires ont déferlé, oscillant entre une franche hilarité et l’effarement que produit cette mise en abîme de la vision socialiste du monde défendue par Anne « Hollande » Hidalgo.

TheSweeneyTodd écrit par exemple que « l’élite française a fui Paris ces dernières années pour fuir le socialisme sclérosant. C’est une grande perte pour la France. […] Paris est un endroit merveilleux qui a beaucoup à offrir, mais qui a terriblement régressé ces dernières années… ».

Anomie 83, de son côté, écrit simplement : « 300 000 français à Londres ; 12 500 britanniques à Paris ». Cinglant… Et Koolio, craint pour sa part que « Paris ne devienne une nouvelle Venise, une ville au glorieux passé transformée en musée géant pour touristes, et que l’on visite pour son histoire plus que pour son avenir… ».

Une mise en garde à prendre en compte ? Pas du tout. Selon l’entourage de Mme Hidalgo, il s’agit simplement de Paris-bashing. Après le « sentiment » (d’insécurité, de délocalisation, de chomage…) le « bashing » est la nouvelle invention socialiste pour annihiler les critiques : vous trouvez qu’Hollande et Hidalgo amènent Paris et la France à leur perte par la gabegie et l’endettement ? C’est du bashing, un point c’est tout. « Mauvais français, va ! »