
Plus que pour toute autre ville, les résultats des municipales à Tulle auront valeur de test pour François Hollande. Fort de ses 75% des suffrages lors de la dernière présidentielle, la gauche devrait remporter haut la main la préfecture de la Corrèze… Sauf que… Entre désenchantement, comptes publics dans le rouge et un candidat hautain et jamais élu, le parti socialiste imagine de plus en plus la possibilité d’un camouflet hautement symbolique : un véritable vote-sanction contre François Hollande et l’Etat socialiste.
Bernard Combes, l’ancien conseiller d’orientation du lycée de Tulle s’est retrouvé bombardé maire de la ville et conseiller à l’Elysée par la grâce de l’élection de François Hollande. Il va sans dire que l’édile préfère les Ors de la République aux marchés corréziens et qu’il ne compense pas son manque de charisme par un travail acharné pour redresser les comptes de l’une des villes les plus endettées de France (à l’image du Conseil général de la Corrèze au bord de la banqueroute, soit les deux institutions présidées par François Hollande avant qu’il n’atterrisse à l’Elysée).
La majorité socialiste à Tulle suit comme un bon élève les leçons du Père Hollande : dépenses publiques pharaoniques (quid de la Médiathèque municipale et sa vingtaine d’employés), budget grévé par les frais de fonctionnement, subsides en tous genres données à des associations culturelles ultra-élitistes… Et le tout sans mettre un euro pour investir dans l’avenir et dans le développement économique d’une ville moribonde depuis que François Hollande en a pris les rennes.
Une ville qui a perdu plus d’un tiers de sa population sur les dix dernières années. Une ville qui a vu se fermer les deux usines qui étaient les poumons économiques de la Cité. Une ville qui s’endette pour financer de l’art contemporain quand ses enfants partent les uns après les autres faute de travail ! Tel est le bilan du hollandisme à Tulle. Et voilà pourquoi la gauche pourrait perdre dans cette ville pourtant très marquée à gauche.
Car en face de Bernard Combes et de son armada d’apparatchiks socialistes, la droite tulliste s’est unie, après des années de division, autour de Raphaël Chaumeil pour proposer une alternative crédible et musclée au programme de soins palliatifs proposé par la gauche. Un programme visant à offrir un nouveau souffle à une ville qui n’est pas condamnée à voir ses emplois et ses commerces disparaître en même temps que ses places de parking.
L’élection municipale est importante à plus d’un titre. Pour les tullistes, c’est l’occasion de dire non au déclin de leur ville qui a nombre d’atouts pour recréer des emplois et du dynamisme. Pour la France, c’est une occasion unique de sanctionner la politique folle de François Hollande et des socialistes qui se contentent de copier-coller à l’échelle du pays ce qu’ils ont déjà fait dans la capitale corrézienne.
Le laboratoire du hollandisme est entrain de prendre l eau , au vu de la popularité du capitaine de pédalo et des frasques de flamby , il y a longtemps qu hollandouille a largué le peuple de France .
Il faut toujours prendre un peu de recul avant de dire n’importe quoi. La preuve en chiffre, Municipales 2014
Bernard Combes élu au premier tour avec 65 % .
La personne qui a écrit ce magnifique article doit surement trouver une raison à un tel résultat……