

Parce que l’égalitarisme idéologique étant mis en échec par le réel de la diversité des conditions et des talents, on a promu de nouvelles pédagogies, et notamment des méthodes de lecture totalement inefficaces, dites globales, mixtes ou idéo-visuelles, afin que l’alphabétisation reçue par certains enfants dans leur famille ne leur soit plus un avantage.
Parce qu’on a remplacé l’enseignement de l’histoire de France, creuset de notre communauté de destin, par un boniment mondialiste émaillé de culpabilités mémorielles.
Parce qu’on a répété à l’envi aux jeunes professeurs venant se former dans les IUFM qu’ils étaient là pour animer des dynamiques de groupes, et qu’ils n’avaient rien à transmettre.
Parce que ce discours a été accompagné d’un déclassement complet du corps enseignant, qui rend aujourd’hui véritablement héroïque leur fréquente exemplarité.
Parce que, de renoncements en excuses, on a sapé l’autorité des maîtres, et laissé se développer dans les établissements une insécurité qui rend impossible toute transmission.
Parce que des fédérations de parents d’élèves prétendument représentatives, ont travaillé à transformer l’école du mérite en un système de garderie dévolu à l’apprentissage du fameux « vivre-ensemble », comme on dit lorsqu’on a perdu l’idée de ce qu’est une société.
Parce que l’éducation nationale a été confisquée par des politiques partisanes à courte vue, conduisant à un empilement de réformes illisibles tricotées au gré des lubies de ministres renouvelés tous les dix-huit mois…
Lire, écrire, compter, connaître l’histoire de son pays ne sont pas des « objectifs pédagogiques » parmi d’autres, noyés dans on-ne-sait plus quel « socle commun » : ce sont des prérequis sans lesquels les élèves risquent effectivement de verser dans la barbarie. Dans les collèges de zones d’éducation prioritaire, l’illettrisme touche désormais 58% des élèves, et sur cette ignorance endémique, la radicalisation islamiste trouve bien souvent la place de prospérer.
Si la tragédie que nous venons de traverser ne nous engage pas à remettre l’Ecole sur ses pieds, qu’est-ce qui le fera ? Le ministre semble enfin s’orienter vers les positions défendues par SOS Éducation depuis des années… l’occasion est trop belle, saisissons-la !
Tout le monde connaît désormais les mesures qu’il faut prendre : je les ai résumées dans ce Pacte pour l’école, que je vous invite à signer en cliquant sur ce lien (lien :http://petitions.soseducation.org/pactepourlecole ). Comme le dit l’ancien instituteur Marc Le Bris : « Il y a une chose à faire : il faut apprendre à lire à tout le monde. Ceux qui ont appris à lire ne peuvent pas en arriver au niveau de stupidité de ceux qui sifflent la minute de silence… à l’école, il faut faire de l’école. »
Face à la barbarie, notre Pacte pour l’école doit manifester que nous sommes plus que jamais résolus à éduquer tous les enfants de notre pays, c’est-à-dire à leur transmettre un héritage et leur ouvrir un horizon.
Antoine Blondel, responsable des relations parents / professeurs de SOS Education
Oui pétition nécessaire face à des années de délires pédagogiques (et d’immigration massive) dont on voit le résultat maintenant.
J’ai signé la pétition, l’organisation SOS éducation à absolument raison, le gouvernement socialiste demotive ; les élèves et les parents des élèves…