
Vainqueur de la primaire de la gauche qui a permis de dégager Manuel Valls, Benoît Hamon pensait arriver en roue libre à une présidentielle perdue d’avance avant de prendre le PS et d’en faire un bastion de soixante-huitards à la ramasse. Mais ce projet est en train de virer au cauchemar à cause d’un programme et d’une équipe qui sentent l’amateurisme. La faute surtout à une presse qui a fui la rue de Solferino pour rendre grâce à Macron…
Il faut tenir le Parti ! Voici l’obsession de tous ceux qui aspirent à devenir président de la République. En étant désigné par les Français qui redemandent encore de la gauche au pouvoir après le désastre Hollande, Hamon a cru qu’il atterrirait bien tranquillement rue de Solferino une fois la présidentielle perdue. Pas complètement idiot, celui qui a fait toute sa carrière au PS a compris qu’une large majorité de Français ne pouvaient plus voir les socialistes en peinture. L’objectif a donc été dès le soir de son triomphe face à Valls de rassembler les quelques unités du socialisme libertaire autour d’un projet délirant. On fait le dos rond pour ne pas être trop ridicule en avril prochain et on reconstruit le PS sur des bases bien à gauche et bien anti-françaises.
Mais voilà, cette stratégie pourtant simple ne fonctionne pas. Hamon s’est « cornérisé » comme le disent les éditorialistes de la presse respectable. Cette même presse qui ne fait que souligner l’absence de dynamisme d’une campagne à laquelle aucun ministre ou presque ne souhaite associer son nom. Seule Axelle Lemaire a osé quitter un gouvernement où elle ne faisait rien pour intégrer une équipe de campagne qui tourne dans le vide. Autre signe qui ne trompe pas, Yannick Jadot a finalement renoncé à représenter les écologistes et s’est allié à son nouvel ami Benoît après un mois de tractations…
Hamon tue le PS, Macron tue Hamon
Hamon est inaudible, ne porte aucune idée et est même devenu discret sur sa folle promesse de revenu universel qui lui a pourtant permis de prendre le dessus lors de la primaire. Mais s’il est inaudible c’est aussi parce que les médias suivent leurs commanditaires. Les journalistes ont les mêmes patrons que Macron : les banquiers et industriels qui ont fait main basse sur tous les journaux de la presse papier. On ne joue pas contre son patron surtout lorsqu’on a dans son ADN a un gène de soumission de plus en plus prédominant. Les médias donnent tout pour leur nouveau champion après avoir failli lors des campagnes pro-Juppé et pro-Valls.
Ainsi, pour la première fois de sa vie, Hamon doit faire face à un système qui l’a élevé et nourri jusqu’à maintenant. Devenu quantité négligeable, il est refoulé et condamné à faire du PS un « club d’extrême gauche » comme l’explique le critique député PS Gilles Savary. Hamon va tuer le Parti socialiste avec la complicité des journalistes. Mais un autre danger plane au-dessus de la tête du candidat socialiste : la perte du contrôle d’un PS en perdition.
En effet, si Hamon est humilié au soir du premier tour, la fronde sourde qui pèse aujourd’hui sera assez violente pour déposer le chantre de la gauche dure sous les yeux emplis de joie de députés vallsistes qui pensent toujours incarner le futur du Parti socialiste. La bataille fait rage rue de Solferino et le pire pour ces caciques est de voir que les cartes ne seront distribuées que par les médias et leur pantin Macron. Les triches et combines internes consubstantielles au PS ne suffiront pas. Fin de Hamon, fin du PS… L’héritage dont Hollande se préoccupe tant pourrait bien être historique et positif ! Il le sera si les français mettent un bon coup de pied au système et laisse aussi Macron sur le côté de la route !
Le PS c’est toujours l’anti démocratie….avec des relents de stalinisme.
On le voit parfaitement avec le coup d’état médiatico-judiciaire qu’ils ont d’organisé juste à ce moment électoral contre F. Fillon et M. Lepen ,alors que les accusations portées contre ceux ci pourraient être aussi faites contre un grand nombre d’élus, notamment PS..
Ces donneurs permanents de leçons de morale sont de véritables pourritures bolchéviques.
A dégager !
C’est clair , les poursuites engagées par les représentants du » Mur des Cons » sont cousues de fil….rose.
Quand on pense que le PS est le parti qui a le plus grand nombre d’élus condamnés….