La gauche parisienne brule-t-elle ?

L’automne 2017 est bien maussade pour la gauche parisienne. Les Insoumis sont plus que jamais empêtrés dans de sombres histoires de logements sociaux curieusement occupés malgré leurs revenus confortables. Après le couple infernal Corbière-Garrido, c’est Danièle Simonnet qui se fait épingler pour son sens du social un peu trop dirigé vers sa propre personne. Mais tandis que certains voient leur toit être remis en question, d’autres sont carrément accusés d’avoir fait leur beurre grâce à un emploi fictif… 

Il ne fait pas bon d’être de gauche et Parisien. Et ce n’est pas à cause de la pollution ou des embouteillages pour une fois. Le mal est plus profond et laisse un goût amer dès lors qu’il remonte à la surface sans prévenir. Les premiers à en avoir fait l’expérience sont les joyeux lurons des Insoumis. Présents sur tous les plateaux de télévision pour signifier leur haine du grand capital et de l’argent, certains semblent souffrir d’une schizophrénie assez peu commune. L’exemple le plus frappant reste (pour le moment) le couple Alexis Corbière-Raquel Garrido qui a eu l’idée (de gauche ?) de jouir d’un logement social dans le XIIe arrondissement de Paris. Pourtant, les deux hérauts de la gauche insoumise ne sont pas dans le besoin puisqu’ils cumulent des milliers d’euros chaque mois malgré le fait que Garrido soit une « avocate pauvre » (dixit Mélenchon). Et l’impôt qui leur est si cher dans les médias, l’est un peut trop pour Garrido qui a omis de payer ses cotisations pendant deux ans, soit plus de 32 000 euros arrachés aux mains avides d’un Etat peut-être jugé trop socialiste.

 

Mais ces deux cocos ne sont pas de mauvais bougres, car une fois rattrapés par la patrouille, ils ont déclaré vouloir régulariser leur situation. Mme Garrido payera donc ses charges sociales (la présidentielle étant passée, elle a plus de temps surtout une pression médiatique plus fortes pour y penser) et elle déménagera avec son compagnon loin de Paris dans un appartement non géré par un HLM (espérons-le !). Les deux ont tenu à faire savoir qu’ils iraient vivre en Seine-Saint-Denis. Le geste est magnifique, grandiose, superbe ! Après avoir profité de la vie parisienne, ils se rapprochent de leurs électeurs et pourront soutenir le regard fixé sur la caméra qu’ils savent de quoi ils parlent lorsqu’ils évoquent la pauvreté.

 

Un appartement chasse l’autre

 

Il était temps de repartir, car si cette histoire d’appartement fut rentable sur le plan financier pendant des années, elle a commencé à devenir coûteuse sur le plan politique. Mais pas de chance ! Après le couple médiatique, c’est Danielle Simonnet, porte-parole des Insoumis qui est rattrapée pour son amour déplacé des loyers modérés. Conseillère de Paris aux revenus plafonnant à plus de 4 000 euros bruts par mois selon le Parisien, on comprend aisément qu’elle ait besoin d’un appartement à loyer libre. Et la liberté a du bon puisqu’elle ne débourse que 1 300 euros chaque mois pour 83m2 situés dans le XXe arrondissement de Paris.

 

Prise la main dans le sac, elle ne prétend pas se refaire une virginité en Seine-Saint-Denis et déclare qu’elle restera dans son appartement car elle ne « veut pas enrichir un propriétaire privé et participer à la spéculation financière ». Si on cherchait une femme politique avec autant de culot que Trump, nous l’avons trouvée ! Sur le plan légal, l’élue parisienne n’est pas en faute. La sienne est morale et illustre le grotesque de ceux qui font leur beurre sur la soi-disant défense des plus pauvres (qui attendent par centaines de milliers des appartements au loyer aussi attractif).

 

La Mairie de Paris semble démunie face à ces élus au grand cœur et au portefeuille protégé de la « spéculation financière ». Celui de la maire de Paris pourrait, lui, s’alléger, car selon une enquête de Capital, Anne Hidalgo aurait bénéficié d’un emploi fictif pendant deux ans au début des années 2 000. Les sommes indument empochées avoisineraient les 100 000 euros (dont environ 20 000 déjà remboursés par l’élu), mais si jamais la justice s’en mêle et qu’elle conclut à un emploi fictif (payé par le contribuable), cela pourrait lui valoir une grosse amende et une peine d’inégalité. Aïe ! L’édifice Delanoë-Hidalgo vit-il ses derniers mois ? Pas certain, car Hidalgo a prévenu que l’enquête de Capital était un tissu de mensonge et qu’une plainte en diffamation allait être déposée. Qui dit vrai ?

 

Quoiqu’il en soit, au cœur de Paris, à l’Elysée, ça rigole bien, car en quelques révélations bien senties, le parti considéré comme le premier opposant à LREM est décrédibilisé et on prépare un succès aux municipales parisiennes qui pourraient peut-être se jouer sans Hidalgo et l’ombre du PS. Echec et mat ?

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3 réactions à “La gauche parisienne brule-t-elle ?”

  1. Ces gochos-socialos, donneurs permanents de leçons de morale sont de véritables tartuffe…

    Tout comme les antifas utilisent violence et dictature de la pensée , pire que les fachos qu’ils prétendent combattre.

  2. SCANDALEUX . OUI UNIVERSITE ! LA GAUCHE .
    LA SINISTRE . LA NAJAT = Avec ELLE ? Tirage loto
    pour les NULS ? SUPER .
    LA MOITIERS de ceux qui rentrent en Université ? N’ont pas
    le niveau d’études ! réalité qui dérange ! OUI
    Preuve =les résultats INTERNATIONAL FLOP LA FRANCE .
    URGENT .de faire des sélections OUI .

  3. Ils pondent de la gadoue, pataugent avec grande aisance dedans, et osent donner des leçons de propreté…..histoire sans doute de se blanchir….

    Mais à force de vouloir laver plus blanc que blanc, tout se met à jour…et c’est la grande gadoue qui de nouveau fait merveille…

    Pas un, pour relever l’autre…

    Ils sont tous à jeter….

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