
Deuxième jour de mise en garde à vue pour Nicolas Sarkozy. Après avoir eu le privilège de passer la nuit à son domicile, il est de retour dans le bureau du juge d’instruction en charge de l’enquête sur un possible financement par la Libye de sa campagne présidentielle en 2007. Si rien ne filtre (encore) quant aux propos tenus par l’ancien président, le faisceau d’indices reste fort. Sarkozy aurait-il franchi la ligne Kadhafi ?
Tout le monde se souvient de la rapide et surprenante libération des infirmières bulgares incarcérées en Libye de 1999 à 2007. Accusées d’avoir sciemment inoculé le virus du SIDA à des centaines d’enfants, les infirmières avaient été libérées moins de deux mois après la victoire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle. Le nouveau président hyperactif avait déjà réussi un tour de force en convainquant le roublard leader libyen de le gratifier d’un succès très symbolique. Mais cette libération ne serait-elle pas qu’un des nombreux fils d’une affaire bien mystérieuse ?
La valse des millions ?
Les enquêteurs ont la conviction que l’influence de Tripoli a été trop grande sur la campagne de Sarkozy. Une influence qui aurait pris la forme de versements de grosses sommes d’argent en cash et par virements bancaires. L’affaire révélée en 2012 à un moment opportun pour faire place nette à Hollande a mis cinq ans pour aboutir à une garde à vue extrêmement médiatique. Les journalistes font le pied de grue devant le bureau du juge d’instruction sans avoir aucun élément pour nourrir ces directs prolongés et inutiles. Les spéculations font bon train et seule les commentaires aussi faux que malvenus viennent pimenter un dossier qui sent le souffre, mais qui peine à décoller médiatiquement faute de concret.
Le jeu consiste donc à rappeler toutes les affaires dans lesquelles Sarkozy est impliqué (en mentionnant à peine celles où il a été blanchi) pour montrer que si la justice s’intéresse autant à lui, c’est parce qu’il a caché des choses vraiment compromettantes. Pourtant, comment faire confiance à une justice française qui méprise tout ce qui n’est pas de gauche ? Pendant cinq ans, les juges ont dû retenir leurs coups, mais la chasse à l’homme a commencé dès que le sarkozysme triomphant a pris du plomb dans l’aile. Les juges sont courageux, mais certainement pas téméraires notamment ceux qui sont affiliés à l’inique syndicat de la magistrature. Comment croire à une justice impartiale quand son visage fait est placé sur le « mur des cons » ?
Coïncidence, le juge en charge de l’affaire est membre du syndicat de la magistrature… Il ne s’agit plus de préserver un espace politique. Sarkozy a pris conscience que sa carrière était bel et bien terminée. Il faut juste éviter la cause prison (ou condamnation trop lourde) car pour la postérité, avoir été acheté par un dictateur africain est assez peu vendeur. Mitterrand a fait au moins pire, mais il avait eu la bonne idée de se parer de l’étiquette socialiste. Etre de droite limite bien le champ des possibilités. Macron a bien fait de ne pas choisir son camp. Le système saura lui en faire gré dès que des affaires bien sombres auront tendance à remonter à la surface. Cela n’a-t-il pas déjà commencé avec une campagne ahurissante aux financements toujours aussi mystérieux ?
La politique est l’art de mentir à propos.
– Voltaire
Kadhafi, ça sonne un peu comme un nom de gâteau.
En son temps Chirac disait : » c’est abracadabrantesque, ça va faire pchiiiittt… »
La justice en France est très lente, et les casseroles de certains politiques se trainent lamentablement à leurs fessiers.
Sarko habitué aux casseroles à « non lieu », se les traine allègrement.
Sarko avait dit ; arrêter la politique s’il était dégagé, sans doute que c’est le bruit de nouvelles casseroles à venir qui a provoqué le retour de Sarko aux primaires ?
Sarko, mandat 2007 à 2012…..
Durant toute sa campagne présidentielle, Sarko a ratissé très large sur les plates bandes FN, pendant que tous les politiques, et autres médias tapaient dans la joie et la bonne humeur sur le dos FN.
C’est pourtant grâce aux plates bandes FN que Sarko est arrivé sur le fauteuil, puis grâce à Alzheimer que Sarko a tout oublié de ses promesses. (Forcément, il n’allait tout de même pas faire du FN une fois élu).
Mais trop tard pour le citoyen le fessier Sarko était bien arrivé pour faire briller le bling gling de sa Rolex. (il avait réussi sa vie).
En se rasant le matin, il s’y voyait déjà à son Mandat de pinoc.
Vendeur de vent qui revendait à petites doses le vent respiré le matin à plein poumons.
Prêt à tout pour arriver au sommet, ses casseroles commençaient pourtant leurs tintements.
Sauvé par le gong du non lieu, le Sarko, est intouchable.
Sarko a dit :
« Il est plus difficile de faire que de dire » (et oui facile le bla bla bla , les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent …)
Plus fort encore :
« Respecter les citoyens, c’est ne pas leur mentir » (pas jolie celle là, quand on a pratiqué le loustic pendant tout un long, très long mandat) ?
« Ma France est celle des travailleurs » (12.500 postes de policiers et gendarmes ont été supprimés). (La poste couverture universelle supprime 256.000 emplois en 2009)
Juin 2009 Michelin délocalise en Inde, 1.093 suppressions de postes. etc…etc…
100.000 emplois perdus en 2012.
« On n’est jamais meilleur que lorsqu’on quitte le pouvoir » (les citoyens l’on aidé en ce sens, à être meilleur).
Et ce sont les casseroles qui se déchainent à nouveau.
Vont-elles faire à leur tour pchiiiiitttt ou jouer de l’abracadabrantesque ?
Ce qui est certain c’est que Sarko, l’avocat peut faire des jeux de manches, ou faire le haut parleur…..
« la confiance s’étouffe sous le volume des promesses. »
ABRAHAM lINCOLN disait :
« Vous pouvez trompez tout le monde un certain temps, vous pouvez même tromper quelques personnes tout le temps, mais vous ne pouvez tromper tout le monde tout le temps ».
Sarko a dit aussi que : Macron, c’est lui en mieux…
Pourvu que la justice ne tombe pas sur la poudre de perlimpinpin…!!!!
Sarko est en garde à vue.
La politique est l’art d’arriver par n’importe quel moyen à une fin dont on ne se vante pas. – Jules Romains