
Tout juste un an après sa victoire programmée à la présidentielle, Emmanuel Macron a fait la preuve de son inefficacité sur le plan international. Les belles images commencent à être balayées par une réalité qui vient mettre à mal les quelques principes macroniens portés en bandoulière. Ridiculisé par Trump, inaudible en Europe et étrangement coi sur les grands sujets africains, Macron n’a plus que l’uniforme râpé d’un général en chef incompétent pour se vêtir.
Les tours de passe-passe ne durent qu’un temps. Soit il faut se renouveler, soit il faut saluer une dernière fois le public et quitter la scène sur un bilan qui sonne étonnement creux. Etonnement, car si on se fie au storytelling présidentiel, la France a retrouvé des couleurs à l’international au moins aussi chatoyantes que du temps du général de Gaulle. Loin d’avoir l’âge du père de la Ve République, Macron en a pourtant la carrure et l’audace. Heu, enfin ça c’était avant. Avant que Trump ne vienne fracasser toute la propagande macronienne.
La diplomatie de la soumission
En se retirant de l’Accord sur le nucléaire iranien, le président américain a fait une victime collatérale qu’il ne pouvait pas imaginer : l’intense campagne de communication d’Emmanuel Macron. En effet, pour mieux rentrer dans les vêtements de président de la République, Macron a joué à fond la carte de l’international. Et pour cela, la recette est assez simple : s’afficher aux côtés des plus puissants (Poutine actuellement) et dire à qui veut bien l’entendre que l’influence de Macron sur les autres chefs d’Etat est grande et même grandiose (rien n’est trop beau sur Jupiter !).
Cette carte a été jouée à fond avec Donald Trump. Le président américain a l’avantage d’être à la tête de la « plus grande démocratie du monde » comme aiment à le dire les journalistes suivistes. La Chine et la Russie ne permettent pas de faire de belles images et l’Allemagne de Merkel est un plat si connu et toujours aussi indigeste que l’attention devait se porter ailleurs. Ainsi, c’est Trump qui a bénéficié d’un traitement de faveur malgré ses défauts et la haine dont il est couvert par les médias français. C’est d’ailleurs en tirant sur cette ficelle que Macron croyait réussir son pari. Trump est imprévisible et dangereux, mais le sage Emmanuel veille au grain et sait amadouer ce difficile caractère.
Tout commença avec cette poignée de main ridicule où Macron pensa marquer son territoire en essayant de broyer la main et l’égo de Trump. Il s’en suivit une invitation au défilé du 14 juillet et de multiples rencontres et rendez-vous téléphonique dont les propos réels ou inventés étaient savamment distillés dans la presse trop heureuse de gober le récit d’un président Macron encore à l’aise dans son costume d’illusionniste. Pendant des mois, il nous a été dit que l’influence macronienne était forte et positive et puis Trump a décidé de faire cavalier seul au sujet de l’Iran.
La politique des mamours est un échec complet et particulièrement humiliant. Lécher les bottes d’un autre chef d’Etat ne sert à rien sauf à se mettre sous sa domination. Balancer des bombes en Syrie n’aura donc pas servi la cause de Macron auprès de Trump. Un remerciement du président américain et ce nouvel affront au bon sens et à la dignité est déjà oublié. Malheureusement, une réception en souplesse après la chute made in US est compliquée puisque le terrain de jeu favori du président français lui résiste avec un degré de mépris bien visible.
Macron devait transformer Trump, il ne réussit même pas à avancer d’un iota sur les questions européennes. Il faut pour une fois remercier l’Allemagne qui écarte sans ménagement les propositions macroniennes fondées dans le moule le plus pervers du libéralisme pro-bruxellois. Macron voulait achever la construction européenne, il ne peut qu’attendre un signe positif de Berlin qui ne vient pas. L’Europe ne sait pas mise en marche comme prévu. Berner un peuple, c’est une chose. En tromper 27 autres un an après en est une autre…
Macron finira-t-il par reporter son inefficace énergie sur le continent africain ? Pas sûr tant il aime le luxe et les paillettes. Macron méprise l’Afrique, ne s’y intéresse pas et fait semblant de ne pas comprendre qu’une partie de la solution pour la France est de contribuer au règlement de certains conflits. Paris n’a pas vocation à lancer des troupes partout sur le continent africain, mais si l’on peut pacifier et stabiliser certaines régions, les problèmes d’immigration et de terrorisme seront moins lourds à porter. Encore faut-il que cela entre dans le schéma présidentiel…
Dommage pour la France et dommage aussi pour notre président désormais sans cause à l’international. Trouvons-lui quelques hochets inoffensifs afin d’éviter des catastrophes plus grandes encore. L’illusion est passée.
MACRON est une marionnette de théâtre …
TRUMP a juste demandé la permission à ses maîtres des grandes places boursières Europénenne, si il pouvait lui enfiler l’avant bras du rectum jusqu’à la pomme d’Adam le temps de quelques brèves rencontres.
Rien de méchant c’est juste un prêt, les américains vont nous le rendre …
» On peut souvent juger d’un homme, à la première vue, sur le degré d’importance qu’il se donne : ainsi une bulle de savon, par son étendue, donne la mesure du vide qu’elle renferme. «
« Berner un peuple, c’est une chose. En tromper 27 autres un an après en est une autre… »
Si pour les français, il fallait un jeunot « novice » aux yeux bleus, pour les plus grands le « novice » fait juste figure de petit garçon.
Trum enlève les pellicules de Macron, Poutine reste assez froid, et malgré les tapes dans le dos, les embrassades de Macron, aucun effet de chaleur du côté international.
» On peut souvent juger d’un homme, à la première vue, sur le degré d’importance qu’il se donne : ainsi une bulle de savon, par son étendue, donne la mesure du vide qu’elle renferme. «
« Berner un peuple, c’est une chose. En tromper 27 autres un an après en est une autre… »
La fleur de l’illusion produit le fruit de la réalité.