
Comme le disais Chirac : « les emmerdes, ça vole toujours en escadrille ». Ce qu’a vécu l’ancien président est aujourd’hui d’actualité pour le locataire actuel de l’Elysée. Pourquoi des emmerdes seulement un an après son élection triomphale ? Peut-être bien parce que la poudre de perlimpinpin ne fonctionne plus. Ridiculisé à l’étranger, Macron commence à être critiqué au sein de sa propre majorité. La raison ? Le Président penche trop à droite.
A force de prendre des mesures iniques, cela finit par se voir. Un an de pouvoir ça use et les seaux de poudre de perlimpinpin ne suffisent plus. Même tous les socialos qui ont fait la courte-échelle à Macron commencent à prendre peur face à la vague de décisions qui ne profitent non pas aux riches, mais aux super riches. La machine En Marche se pose des questions et étant donné que Macron n’a qu’un logiciel en tête – l’ultralibéralisme – il a dû demander une note à ses conseillers économiques pour rectifier un peu le tir.
Un seul objectif : le passage en force de l’ultralibéralisme
Malheureusement pour Jupiter, cette note s’est retrouvée dans les colonnes du Monde. Une telle fuite constitue un nouvel élément qui montre un ras-le-bol certain au sein des tout premiers cercles du pouvoir. La note en question a été rédigée par trois économistes qui ont monté le projet économique du candidat Macron. Un projet « en même temps » où tout et son contraire avait été promis pour ratisser bien large. Le hold-up fut réalisé d’une main de maître, mais le « en même temps » s’est transformé en une course folle au libéralisme.
Depuis son arrivée à l’Elysée, Macron a repris les recettes de Hollande. Logique, c’est lui-même qui les soufflait au creux de l’oreille de Flamby… Alors les impôts ont augmenté sans vergogne à commencer par la CSG pour les retraités. Dans l’esprit de Macron cette mesure est tout à fait normale car les retraités sont par définition des improductifs donc des bons à rien. Il faut ratiboiser cette mauvaise graine quitte à faire semblant de s’intéresser à leur sort au gré des déambulations du Premier ministre…
Oui, mais la taxe d’habitation va disparaître (progressivement) répètent en boucle les quelques « marcheurs » qui osent encore se pointer sur les marchés avec leurs tracts ! Pour un impôt supprimé, vous en avez un autre qui double… La taxe foncière va atteindre des nouveaux montants complètement fous et ce sont encore les mêmes qui seront touchés. Les retraités qui ont péniblement remboursés un crédit sur 35 ans pour se payer un toit sont déjà sans le sou et on leur demande de payer une taxe foncière qui s’envole. Contrairement aux idées reçues, les propriétaires ne sont pas en majorité des rentiers avides de saigner le Français qui trime.
Une réalité économique et sociale qui n’intéresse pas Macron. Cela s’est vu sous Hollande. Cela se vérifie plus encore sous son propre règne. Car la mention « socialiste » gravée sur la carte de visite de Hollande l’obligeait au moins à ne pas toucher aux aides sociales (enfin le plus discrètement possible). Macron, lui, sort les trompettes dès qu’il va faire les poches des Français. Autant dire que ces instruments ne sont jamais dans leur étui… Les APL sont réduites, l’assurance chômage en cours de lifting ultralibéral et notre bon Darmanin prépare un big bang de la solidarité qui vise à ne plus attribuer d’aide ou presque.
Alors oui, la balance penche d’un côté : celle de l’ultralibéralisme. Les mesures comme la fin de l’exit tax finissent par se voir non pas sur les résultats macroéconomiques, mais sur la politique vraiment très accommodante avec l’élite qui tient le biberon de Macron. Mais la majorité (comprenant de nombreux anciens socialistes) a des pudeurs et on préfère parler de balance qui « penche à droite ». C’est le cas de la députée Monique Iborra qui tente quand même de justifier la chose. « On ne peut pas redistribuer si l’on ne produit pas. C’est ce qu’on a commencé à faire ». Comme si priver les handicapés d’un logement contribuait à créer de la croissance qui sera in fine redistribuée (aux handicapés qui sait ?).
Le pire dans cette justification est l’utilisation du verbe « commencer ». La machine folle de l’ultralibéralisme n’en est qu’à ses débuts. Dans quelques semaines, les braves Français seront invités à croire en l’arrivée d’une mesure dite sociale qui changera la donne. La balance sera soi-disant rééquilibrée et le mal macronien pourra s’en donner à cœur joie comme depuis un an. Elle est pas belle la vie ?
le libéralisme n’a rien à voir avec ceci, le nimportquoitisme si !
Une fesse à droite, une fesse à gauche, la balle au centre et c’est la danse des canards….
Macron nouveau est arrivé. Le Citoyen à mémoire courte, extirpe alors son pied de la gadoue, pour le plonger dans la mélasse.
Oubliant que les conseilleurs ne sont pas les payeurs, les citoyens votent comme on leur a dit « sans aucun état d’âme, pour faire barrage ».
Alors on marche à reculons vers l’avenir, les yeux tournés sur le passé.
La poudre de perlimpinpin touche à sa fin, si le barrages craque, c’est la noyade…
On dit que l’argent va à l’argent….voter pour un novice qui arrive d’une banque, la méfiance était de mise pour les sans dents.
Si les français râlent depuis que le changement est en marche « 1981 », c’est qu’ils sont à présent habitués à croire les mensonges qui leur font plaisir.
Un an après, c’est beaucoup trop tard pour venir se lamenter…