Griveaux sur le départ pour mieux prendre l’Hôtel de Ville ?

Benjamin Griveaux est un des personnages les plus noirs de la Macronie. Son rôle de porte-parole du Gouvernement lui assure malheureusement un espace médiatique bien grand. Entre les insultes, les mensonges, les « contre-vérités » qu’ils profèrent mais dont il accuse bien des adversaires politiques, Griveaux n’a plus beaucoup de temps à consacrer à sa petite pré-campagne municipale pour mettre la main sur la Mairie de Paris. Qu’à cela ne tienne ! L’opération parachutage est lancée et c’est son influent ami Stanislas Guerini qui s’en charge.

Il y a quelques jours une indiscrétion racontait que Bertrand Delanoë et Benjamin Griveaux avaient taillé le bout de gras dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris. Une rencontre pas du tout fortuite dans la course à la municipale qui a déjà débuté malgré l’échéance qui n’aura lieu que dans un an. Delanoë ne supporte plus depuis bien longtemps celle à qui il a donné la Mairie de Paris et a donc un point commun avec ses anciens administrés. Ainsi, un soutien comme celui de l’ex-maire socialiste de la capitale pourrait être déterminant pour l’ex-socialiste et actuel macronien qui commence à s’impatienter.

Les pauvres manip’ du caporal Griveaux

Il est vrai que si le porte-parole du Gouvernement est un champion hors catégorie pour se moquer des Français et leur raconter n’importe quoi, il sent comme une légère pression s’exercer sur ses frêles épaules. Sans parler de la porte de son ministère étrangement laissée à l’abandon et forcée par un petit groupe de « gilets jaunes », Griveaux a peut-être compris qu’il était allé trop loin et que le temps de décamper était venu. Malheureusement, celui qui prépare son avenir sous les ors de la Mairie de Paris n’a pas le droit de faire officiellement campagne tant qu’il appartient au Gouvernement. C’est la règle instituée par « le patron ».

 

Alors Griveaux doit ronger son frein et voir une ribambelle de prétendants LaREM venir lui disputer la place. Nouvelle stratégie à l’œuvre : l’accélération du calendrier. Et c’est le pote de Griveaux, Stanislas Guerini qui est chargé de la manœuvre en qualité de Délégué général de la République en Marche. Invité sur les ondes de Radio Classique ce 21 février, Guerini a affirmé que la désignation du candidat En Marche pour la présidentielle se ferait probablement « dans le courant du mois d’avril, peut-être avant les européennes ».

 

L’idée est simple, prendre tout le monde de vitesse, donner l’impression que Griveaux est le seul à pouvoir arracher l’Hôtel de Ville à Hidalgo et recevoir l’onction jupitérienne. Car, dans le nouveau monde, c’est le président de la République qui désigne officieusement celui qui aura le privilège de revêtir les couleurs de son parti pour la municipale parisienne. C’est ça la démocratie vue par Macron. Le plus servile a le droit aux honneurs et aux places de choix. A ce jeu, il est vrai que Griveaux a une longueur d’avance sur tous les autres. Pas de panique donc !

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A propos de l'auteur notre équipe

1 réaction à “Griveaux sur le départ pour mieux prendre l’Hôtel de Ville ?”

  1. STOP . de mettre des dirigeants incompétents RIDICULES .
    STOP . CETTE CLIQUE DE L’ENA = ANE . EN MARCHE + UMPS
    DES PARASITES D’ETAT / MAGOUILLEURS / MENTEURS .
    PROFITEURS / JOUISSEURS DES PRIVILEGES .
    STOP . CELA VA TRES MAL FINIR .
    CEUX QUI NE SONT RIEN ? PAYENT POUR DES BONS A RIEN ./
    TOUS SERVITEURS /UE . DICTATURE ECONOMIQUE .

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