Nathalie Loiseau : ses démons d’extrême droite en plein réveil ?

Tête de liste de la farce macronienne pour les européennes appelée « Renaissance », Nathalie Loiseau se révèle être une catastrophe. L’ancienne ministre commet une bourde à chacune de ses prises de parole et on commence même à se demander si sa présence sur une liste d’extrême droite dans les années 1980 était fortuite. Les relents xénophobes et homophobes sont de plus en plus présents autour de celle qui prétend être un rempart à la haine. Nathalie Loiseau, un nouveau visage encore inconnu de la Macronie ?

Que la vie de ministre est simple. On écoute les belles promesses d’Emmanuel Macron, on crie au génie tout en prétendant qu’on ne s’est pas ennuyé comme un rat mort lors de la conférence de presse (n’est-ce pas Christophe Castaner) et on attend que son administration daigne bouger dans un sens ou dans l’autre avant d’annoncer des résultats forcément formidables. Et tout ceci en jouissant d’un salaire mirobolant et d’avantages démesurés qui rendent la place si bonne à prendre et à garder. Une vie sur laquelle Nathalie Loiseau a dû mettre une croix il y a quelques semaines faute à une auto-investiture aussi grotesque que fantasmée.

Loiseau marquée par ses combats estudiantins ?

Mais Loiseau ne savait pas qu’un des autres avantages d’un sous ministre juste bon à appliquer les décisions personnelles du président était le silence dans lequel elle était murée. Pas besoin de faire d’interview tous les jours, pas de conférence de presse, juste un fil Twitter du ministère pour expédier les affaires courantes et des communiqués de presse rédigés par des professionnels. Désormais seule dans les médias, Nathalie Loiseau montre peu à peu son vrai visage et il est particulièrement laid. A contre-courant de l’égérie auto-proclamée de la Macronie, Marlène Schiappa, Loiseau tient des discours pas très amicaux envers ceux qui baignent dans la « différence ».

Rattrapée par son triste passé estudiantin, Nathalie Loiseau a bénéficié de la clémence de la Macronie. Une faveur qui n’est due qu’aux noirs services rendus au président en tant que ministre des Affaires européennes et à ceux qui seront rendus en qualité de chef de fil d’En Marche dans le futur Parlement européen. Il est curieux de voir une diplomate de formation, user de manière si pauvre du riche vocabulaire de la langue française. Et pourtant, il n’est pas peu dire qu’elle fait des efforts pour cirer les pompes de son « patron ». Ainsi, réagissant à la volonté jupitérienne de supprimer l’ENA, elle trouve l’idée excellente et en profite pour se victimiser en assurant qu’elle s’était sentie comme une « romanichelle » lorsqu’elle était à la tête de cette institution…

Une « romanichelle » ? Cette expression péjorative désignant les Tsiganes est pour le moins mal venue. Une expression utilisée par ceux qui sont dévorés par la haine. A croire que sa présence aux côtés de figures du GUD sur une liste estudiantine dans les années 1980 n’était pas la faute à un manque coupable de curiosité et d’intellect… Espérons qu’elle n’ait pas à se prononcer sur d’autres minorités sinon les noms d’oiseaux risquent de voler avec vigueur… Dès que Loiseau veut défendre une cause, c’est une communauté toute entière qui en prend pour son grade.

C’est ainsi qu’elle a co-signé une BD de très mauvais goût et d’une qualité semblable qui tend à banaliser l’homophobie sous prétexte d’attaquer les pays qui n’ont pas le bonheur d’avoir le « mariage pour tous ». A lire ce machin, les Polonais seraient des homophobes patentés et ce serait normal, car culturel. Des Polonais homophobes, des Grecs très gay friendly pour reprendre d’autres clichés immondes et des Français à mi-chemin ? Car si le mariage pour tous existe en France, il y a bon nombre d’homophobes dans les rues selon une Marlène Schiappa qui a oublié de faire le tri au sein même du gouvernement. Mais ne soyons pas trop dur avec Nathalie Loiseau. Elle appartient au cœur de la Macronie. Elle est juste très mauvaise pour s’exprimer et défendre un point de vue. Rien de rédhibitoire dans la République macronienne et dans un Parlement européen fantoche. Ouf ! Tout n’est pas perdu pour elle !