
Depuis dimanche soir, le pouvoir tente de minimiser la claque reçue aux européennes. Ce nouveau tour de passe-passe comprend plusieurs ficelles tirées sans aucun ménagement par des sbires macroniens qui ont tendance à perdre leurs nerfs. La défaite passe mal, alors pour ne pas revivre une soirée aussi difficileque dimanche dernier, le pouvoir s’assure de la mise hors jeu des oppositions tandis que Macron parade à Bruxelles où il prétend remodeler le visage des institutions européennes…
La démocratie est une construction fragile et sujette à toutes les récupérations les plus perverses. En Marche crie sur tous les toits qu’elle est le seul garde-fou qui protège encore la démocratie française et le parti au pouvoir vient de voter une loi des plus iniques : la limitation accrue du temps de parole pour l’opposition. Si la démocratie ne se fait ni avec les Français, ni dans la rue selon les macronistes, une nouvelle étape est franchie puisqu’elle ne doit pas se faire non plus au Parlement. Ou alors, elle se fait dans l’hémicycle, mais avec une opposition quasi-muette. Une manière originale de pratiquer la démocratie qui renvoie la France au rang de République bananière.
Un Parlement sans parole
Ces derniers mois confirment cette triste impression avec des gilets jaunes fichés dans les hôpitaux, la volonté de supprimer le droit de manifestation ou encore un grand débat qui n’a été qu’un gros sketch aux conclusions irréelles. La France voit la démocratie tomber, mais la République se porte bien à en croire la clique qui la dirige. Désormais, le temps de parole par groupe sera de 10 minutes alors que LREM aura 15 minutes et un président de l’Assemblée nationale bienveillant pour alimenter la machine à enfumage. C’est d’ailleurs Ferrand qui a empêché une interruption de séance dans la nuit de mardi à mercredi, laquelle aurait été mise à profit pour trouver un terrain d’entente entre les groupes représentés à l’Assemblée nationale. Avec Richard Ferrand, pas de compromis ! Tout pour les macronistes, les miettes pour les autres.
Pourtant, les autres représentent près de 80 % des Français à la vue des résultats des européennes. Le temps de parole et donc le débat supprimé au profit d’une minorité qui perce à peine au-delà de 20 %, c’est le signe d’une démocratie qui va vraiment mal. Mais pour cacher l’état lamentable dans lequel se trouve notre pays roué de coups par la Macronie, rien ne vaut un contre-feu très médiatique allumé par le général en chef.
C’est ainsi que depuis deux jours, Emmanuel Macron se pavane à Bruxelles pour affirmer qu’il est à l’œuvre pour la reconstruction européenne. Il n’ose plus utiliser le mot de « Renaissance » depuis que ce dernier a perdu de sa superbe sous la plume d’une Nathalie Loiseau attendue avec autant de désir à Bruxelles qu’un épisode de grêle en pleine récolte. Non content de violer la séparation des pouvoirs en France, le président Macron entend expliquer aux nouveaux députés européens (français et étrangers) pour qui voter au poste de président de la nouvelle Assemblée. Macron s’occupe du législatif, mais aussi de l’exécutif puisque en coulisses la Macronie fait tout pour placer ses pions.
A peine la démocratie française mise en bouteille, Macron entend cadenasser les derniers vestiges de démocratie européenne. Rien de plus logique, mais toujours cet aspect malsain qui caractérise plus que jamais une Macronie en souffrance dès qu’on lui apporte la contradiction.
LA DICTATURE de la MACRONIE . EN MARCHE .
Les sinistres pantins serviteurs du BILDERBERG /MONDIALISTES
PEUPLES NAIFS . VOTE ou pas VOTE KIFKIF .
LES 1ER de cordés ELITES BILDERBERG FONT LES CHOIX
POUR NOUS .ALORS . GRAND TEMPS DE DIRE STOP .
LES TRAITRES . Qui nous dirigent ! depuis des décennies +++
cela va MAL FINIR . A prendre toujours ++les peuples pour des CONS ??? DANGER .
A bien réfléchir face aux mécontents de la dictature Macron, le résultant de + 0,9 est bien maigre.
Parmi les autres on remarque toujours les gauchos-islamistes et les pros de l’immigration.
De ce fait face a un tel désordre le gamin de l’Elysée continuera a nuire a la démocratie.