
Même en vacances, le Gouvernement pense aux Français et se charge de lui donner du baume au cœur. Alors, à la veille du 15 août et d’un éventuel long week-end pour ceux qui ne sont toujours pas loin du bureau, les chiffres du chômage sont arrivés avec leur lot de bonnes nouvelles. Le nombre de demandeurs d’emploi aurait encore décru au deuxième trimestre 2019. Une trajectoire toute macronienne qui permet d’afficher un taux de chômage digne du début de l’année 2009… Pas de quoi pavoiser surtout quand cette « baisse » ne doit rien aux mesures gouvernementales.
Ce matin, une dépêche de l’AFP a fait rugir de plaisir les rédactions vides de nos chers médias. Selon l’INSEE, le chômage a reculé en France au cours du second trimestre de l’année. Un recul des plus modestes puisqu’il n’est que de 0,2 point, mais l’essentiel est ailleurs, car le chiffre sur lequel toute la communication doit se faire est le taux de chômage de 8,5 % désormais. Un chiffre à manipuler avec des pincettes comme toujours, mais dont le seul avertissement visible est qu’il n’englobe pas les statistiques de Mayotte. Pourquoi donc se lester d’un poids quand on peut faire dire ce qu’on veut aux chiffres ?
La stratégie des petits pas
Faute peut-être à des journalistes partis en vacances depuis longtemps, les articles consacrés à la bonne nouvelle du jour ne tentent en rien de comprendre les raisons de cette décrue. C’est dommage, car le Gouvernement n’attend qu’une chose : la célébration de sa politique. Si le chômage baisse, c’est parce que les mesures imprimées par l’équipe Macron depuis deux ans portent leurs fruits ! Une logique qui sera certainement imposée à le rentrée, mais en attendant, il est possible de faire entendre un autre son de cloche.
Tout d’abord, 0,2 point en moins ne représente 66 000 chômeurs. Un chiffre à lisser sur trois mois, soit 22 000 chômeurs en moins chaque mois. C’est impressionnant par rapport aux résultats passées, mais cela reste une goutte d’eau dans l’océan de chômage et de précarité. De plus, aucun mot n’est dit sur le nombre de demandeurs d’emploi rayés des listes pour des raisons plus ou moins valables. Aucun mot non plus sur les différentes catégories qui permettent des manipulations de masse. De la catégorie A à la B, il y a un univers statistique qui permet au Gouvernement de se présenter sous un jour favorable.
Seul un « halo autour du chômage » est pudiquement évoqué afin de se protéger de toute critique de fond. En disant que ce « halo », c’est-à-dire toutes les personnes qui cherchent un travail mais qui ne sont pas comptabilisées dans les statistiques, est en augmentation, nos chers journalistes économiques pensent avoir fait le job. Un « halo » qui concernerait 1,5 million de personnes. Là encore, l’art de la litote est parfaitement maîtrisé par les statisticiens d’Etat.
Bref, il n’y a vraiment pas de quoi pavoiser, mais la stratégie communicationnelle de Macron pourrait finir par fonctionner. En annonçant régulièrement des baisses mesurées mais continues du nombre de demandeurs d’emploi, la trajectoire qui se dessine est finalement positive. Il devient plus difficile aussi de contester la véracité des statistiques avec des sauts de puce qui permettront étrangement d’atteindre un taux de chômage à 7 % à la fin du quinquennat. Et voilà comment une promesse est réalisée grâce aux dieux de la statistique. A moins qu’une nouvelle crise d’envergure n’emporte tout ces jolis efforts de comm’ pour masquer la réalité d’un pays qui paye toujours la crise de 2009 et les erreurs du trio infernal Sarkozy-Hollande-Macron.
L’INSEE applique les nouvelles mathématiques : 2 + 2 = 3
Avec le réchauffement climatique de l’été, le rituel du suppo « baisse du chômage », est comme de coutume de retour.
En fait ce qui est en baisse ce n’est pas le chômage mais le temps de stagnation à être au chômage.
Tout dépend de quel côté de la station chômage, on se trouve.
Ne pas oublier que Macronet a encore joué au dé afin de réduire le temps de chômage, ce qui fait que petit à petit, il n’y aura plus de chômeurs, mais que des gens sans emplois.
Puis, sans doute qu’à leur tour, les employés de pôle emploi joueront de la disparition.
En attendant, suppression de 800 emplois sur 4 ans dans les hôpitaux. info du 24/05/2019
Carrefour, annonce la suppression de 3.000 postes, info du 04/05/2019
Auchan met en vente 21 de ses magasins = 800 suppressions de postes info du 04/05/2019
Air France supprime 464 postes info du 13/05/2019
Auchan ferme tous ses magasins en Italie (c’est l’Europe) info du 15/05/2019
Pour un joli mois de mai, c’est un joli mois où l’hécatombe de la perte d’emplois provoquerait, la baisse du chômage en juillet.
Période de vacances, ils nous font manger des couleuvres, à la place du plateau de fruit de mer avec homards.
Quand on fabrique des RIENS, on dit que tout va bien.
Le constat est que le blabla fait baisser le chômage, et les comptes font la multiplication des chômeurs…
Encore un effort, et l’on arrive au fameux salaire universel.
BAISSE DU CHOMAGE ???????????? MDR .
BAISSE aussi des salaires !
Travaille plus ! pour gagner toujours moins !
FRANCE .
ESCLAVAGE ECONOMIQUE . /UE =SAIGNEURS DE PEUPLES ./
Avec macron, ses maîtres (Jacques Attali) pour n’en citer qu’un … et son équipe de suce bou… carriériste faire valoir , dont Mounir Mahjoubi médaillé d’or chez LREM,
juste devant Bruno Lemaire et castaner.
La France et son son peuple » Ou se qu’il en reste … »
Ont maintenant largement dépassée la limite du tolérable.
Jamais auparavant, un « gouvernement » français n’avait été aussi perfide.
Celui qui veut connaitre :
Que et qui, protège la république en marche.
ManipulationS, CorruptionS,
Ce que pratique la république en marche.
TromperieS , FalsificationS , DissimulationS, MensongeS,
ViolenceS , RépressionS, SophismeS, OmissionS VolontaireS,
Qui compose la république en marche.
ArrivisteS, MercantileS, EsbroufeS, PédantS !
Doit connaitre la définition de tous ces mots.