Yann Moix, un ancien négationniste devenu maître à penser de la télévision française ?

La télévision n’accouche pas que de sympathiques naïfs qui se disent ruinés du haut de leur montagne de biens immobiliers. Ce média est aussi le nid de personnes dangereuses et malintentionnées qui osent donner des leçons de morale aux téléspectateurs et à tous ceux qui croisent leur route. Yann Moix, écrivaillon et pitbull télévisuel appartient sans aucun doute à cette catégorie. Un homme plutôt mal placé pour dire le Bien et le Mal, car en plus d’être méchant et médiocre, il a commencé sa carrière d’écrivain en niant la réalité de la Shoah. Un négationniste comme on n’en fait plus, mais qui a changé grâce à son ami BHL…

 Yann Moix aime la lumière des projecteurs. Rien de plus normal pour un être à l’ego démesuré qui se donne des airs d’intellectuel en citant trois philosophes pour appuyer ses propos vaseux. Difficile de dire à quelle crèmerie appartient l’ami de Laurent Ruquier. Pro-migrant, pro-Israël, anti-France, anti-famille, Moix déverse sa haine et son mépris à chacune de ses prises de parole, et on en oublierait jusqu’au fondement de son crasseux cheminement intellectuel. Car avant d’être un écrivain connu à défaut d’être reconnu et lu, Yann Moix a été étudiant à la plume dévastatrice et au coup de crayon ravageur ou plutôt ravagé.

Le négationnisme, une première étape pour devenir maître en morale publique ?

L’Express a mis la mal la stature de celui qui ne rêve que du Prix Goncourt. Le jounral a retrouvé des dessins antisémites réalisés par « l’artiste » pour un journal amateur fondé en 1989. Moix a alors la petite vingtaine et pense certainement que dessiner des caricatures de juifs dans les camps d’extermination est une excellente idée. Cela serait d’autant plus drôle que ces immondes dessins sont accompagnés de textes assurant que les camps n’ont jamais existé. Dans ce cas, on peut rire de la Shoah puisqu’il ne s’agit que d’une fable… Sauf que, n’en déplaise à Yann Moix, l’extermination des juifs a bien existé sous le régime nazi et que le négationnisme est reconnu en France comme un délit.

Pris le crayon à la main, Moix jure alors qu’il n’a écrit aucun texte de la revue tristement intitulée Ushoahia. Un énorme mensonge puisque des dizaines de pages écrites et pour certaines signées par Yann Moix sont d’une incroyable haine antisémite. On peut y lire qu’Anne Sainclair, André Glucksmann et BHL sont des «  sodomites sionistes » et que les camps d’extermination « n’ont jamais existé ». BHL en prend encore pour son grade quand il est traité de « youpin dont le crâne n’a hélas pas été rasé par les amis d’Adolf ». Les écrits de Moix donnent la nausée et ne laissent aucun doute quant à la vraie nature de cet individu.

Oui, mais ça c’était il y a trente ans nous affirme Moix. « Aujourd’hui, alors que ces dessins, ces textes sont ressortis, je me sens libre. Libéré de cette épée de Damoclès avec laquelle je vivais depuis trente ans » jubile presque l’auteur. Il devrait se cacher, se repentir, mais non, il se dit libéré et en rien antisémite. « Ces textes et ces dessins sont antisémites, mais je ne suis pas antisémite » dit le compagnon de route de BHL et de la bien-pensance médiatico-mondaine. Car, Moix a réussi le tour de force de passer d’un antisémitisme acharné à la défense d’Israël et de figures juives en difficulté avec la justice et la vérité. On pense notamment au torchon écrit par Moix pour innocenter et justifier les comportements scandaleux de Roman Polanski…

En fait, Moix est une de ces créatures créées par le système. Perdu dans la haine, il a été repêché pour défendre les intérêts de quelques uns avec la menace que son passé ne vienne le hanter s’il s’écartait de la feuille de route. Malheureusement pour lui, en racontant des bobards (selon ses proches) sur son enfance malheureuse, Moix a secoué un peu trop son passé monstrueux. Qu’il garde espoir, le système semble encore avoir besoin de lui, car il sera l’invité de l’émission On n’est pas couché où il a officié de 2015 à 2018. Une grande cérémonie de repentance et de pardon à laquelle seuls les naïfs et les idiots du système assisteront.