
Suite à la chute d’un local en motocross, qui a tenté de fuir un contrôle de police et qui ne portait pas de casque, des émeutes pourraient bien advenir bientôt dans les territoires non-occidentaux de France.
Alors que l’ensemble (ou presque) de la population est confinée pour cause de pandémie, la police croise, à Villeneuve-la-Garenne, un individu à moto, roulant sans casque et dont le véhicule n’est pas homologué. La police tente de l’interpeler. Comme bien souvent dans ce genre de contrôle, l’individu refuse d’obtempérer et prend la fuite à grande vitesse. Il semblerait qu’ensuite le motard ait fait demi-tour (il était arrivé dans le sens inverse de celui de la voiture de police). Cherchant à doubler la voiture, celui-ci se serait dirigé en premier lieu vers la gauche du véhicule, à l’arrêt devant un feu rouge. Mais, l’individu aurait finalement décidé de dépasser la voiture par sa droite, et ceci au moment où le passager avant ouvrit sa portière pour tenter de l’interpeller.
S’en suivit une percussion qui entraina la chute du conducteur de motocross, projeté sur un poteau. Ce dernier écopera d’une fracture ouverte à la jambe. On voit alors, sur les images filmées par la population environnante, les policiers prendre en charge l’accidenté et lui faire un garrot à la jambe.
On observe, toujours sur les vidéos, l’attroupement progressif autour de la police et de l’accidenté. Les accusations fusent déjà. Entre les « bâtards », « vous lui avez coupé la jambe », « vous allez le payer », et les intimidations physiques de passants accusant les policiers d’avoir ouvert à dessein leur portière pour faire chuter la moto, on ne peut qu’apprécier le professionnalisme de l’équipe de police, devant gérer à la fois l’accidenté à prendre en charge, tout en tenant en respect la foule agressive qui l’entoure.
La foule, qui devient de plus en plus dense, continue d’invectiver les policiers, dont l’un d’entre eux sort son arme et la pointe sur les individus qui l’entourent. Les provocations redoublent, toujours filmées, au son des « Tir ! T’es un bonhomme, tir ma gueule ! ». Le policier ne cédera pas aux provocations.
Le conducteur de la moto, âgé de 30 ans, était déjà connu des services de police : condamné 14 fois pour infraction à la législation sur les stupéfiants, extorsion, violences aggravées, refus d’obtempérer, et plusieurs incarcérations sont à son compte. A ceci s’ajoute une mise sous contrôle judiciaire pour menaces de mort avec un hachoir. On le voit, nous avons là le parfait Gavroche oppressé par le pouvoir tyrannique des « chemises bleus ».
Dans la foulée, plusieurs véhicules ont été incendiés, et des tirs de mortiers ont retenti dans la ville, pour ne finir que le lundi matin, aux alentours de 5h.
Afin d’éviter un embrasement de la ville, la BAC sera présente en effectifs complets durant les prochains jours.
Damien Rieu, un militant identitaire et assistant parlementaire au Rassemblement National, avait exprimé, samedi soir, son soutien aux forces de police. Ce dernier comptabilise, depuis, 40 000 insultes et menaces de mort sur les réseaux sociaux, dont 3000 exprimées directement en messages privés. A ceci s’ajoute l’extrême-gauche qui, sur les réseaux sociaux, appelle à « tuer les porcs » (cad les policiers).
Pour ces masses haineuses, il ne fait aucun doute que les policiers ont commis une « bavure ». De quoi nourrir les fantasmes de ces quartiers, qui s’imaginent bien souvent être la proie de violences policières et d’une violence d’Etat, alors même que leur impunité découle, précisément, d’un laxisme judiciaire assumé et sans cesse renouvelé à leur égard.
Les tensions montent. Les zones non-occidentales s’échauffent, et la police s’attend à tout. Reste à savoir si les émeutes suivront, ou si le pays a obtenu un sursis supplémentaire.
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plus d’oseille pour la daube, alors on fait quoi ?