
Dans le contexte des mesures prises par le gouvernement à l’égard du Covid, ce couvre-feu était hautement prévisible. Les médias, dument chapitrés et aux ordres, avaient préparé l’opinion depuis plusieurs jours. Et les autorités, navigant entre les avis des uns et des autres, cherchaient une « réponse forte » à ce que l’on nous présente comme une deuxième vague.
Plusieurs questions se posent : y a-t-il une nouvelle vague ? Quelle est la cohérence des mesures prises ? Faut-il sacrifier la vie privée des gens et les professions les plus précaires ?
Nouvelle vague ; les chiffres annoncés par les pouvoirs publics sont inexploitables, à défaut de comparaisons raisonnables. Ceux du printemps concernaient les hospitalisations et les décès dus à la pandémie. Nous savons aujourd’hui que le décompte des décès liés au virus étaient truqués. Il suffit qu’un malade hospitalisé ou un mort soit associé à la présence du Covid pour lui en imputer l’entière responsabilité. Inutile de parler du résultat des tests, puisque le dépistage est aujourd’hui massif, alors qu’il était inexistant au printemps. Sans être médecin, ou peut dire sans grand risque d’erreur que qu’un tel virus touchera l’intégralité de la population, et ne sera préjudiciable qu’aux plus faibles.
Seul le Régime de Vichy a pratiqué le couvre-feu
Incohérences des mesures ; nous avons eu droit à la totale. De la démonstration au plus haut niveau que la fermeture des frontières était inutile, comme le port du masque. Puis des mesures de confinement, abandonnées sans aucun accompagnement dès l’été venu. Aujourd’hui c’est le couvre-feu. Et si contraindre la population à ne plus se déplacer ne va pas l’obliger à se retrouver le soir à 20h59 jusqu’au lendemain ? Et si ce n’était pas la meilleure manière de créer des concentrations idéales pour la transmission du virus ?
Sacrifice d’une population et d’une économie… seul le Régime de Vichy a pratiqué le couvre-feu. Les bars, les restaurants, les théâtres et toutes les soirées publiques deviennent interdites. C’est un désastre social et économique.
Mais le plus confondant, c’est la passivité de la population, qui n’a pas de relais d’opinion si ce n’est les réseaux sociaux et les sites d’information mainstream, qui subissent à tour de bras la contre-offensive des check-news.
A moins que cette énième mesure ne mette le peuple dans la rue.