
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a refusé une RTU, une recommandation temporaire d’utilisation pour l’hydroxychloroquine à l’infectiologue marseillais. Le gouvernement aura vraiment tout essayé depuis le printemps dernier pour discréditer Didier Raoult. Mais le professeur n’a pas dit son dernier mot.
« À ce jour, les données disponibles, très hétérogènes et inégales, ne permettent pas de présager d’un bénéfice de l’hydroxychloroquine, seule ou en association, pour le traitement ou la prévention de la maladie Covid-19 », déclarait l’ANSM dans sa décision du 23 octobre.
L’agence condamne l’hydroxychloroquine aux termes d’une laborieuse pêche aux rapports favorables qui ne font pas l’unanimité de la communauté scientifique, sans pointer sérieusement d’effets secondaires avérés. Cette disposition réglementaire émanant d’un organisme – aux ordres – constitue une très sournoise attaque du pouvoir à l’encontre d’un homme qui n’a pas l’heur de plaire, car il a le front de résister au lobby du médicament, qui tient le gouvernement et ses conseillers stipendiés.
Résister au lobby du médicament : le défi impossible de ceux qui nous gouvernent
Et l’ANSM de recommander le REMDESIVIR, du labo GILEAD…, dont les effets secondaires sont d’un autre calibre que ceux de l’hydroxychloroquine. « De nombreux liens et possibles conflits d’intérêts entre les autorités sanitaires, certains médecins et Gilead, seront au centre des investigations que ne manquera pas de diligenter le juge au pénal » rappelle le journal France soir.
Cela fait maintenant de nombreux mois que Didier Raoult met en oeuvre une thérapeutique utilisant des produits peu chers, et dont les effets secondaires sont extrêmement modérés. Autrement dit, même en considérant que les résultats obtenus par ce médecin, soutenu sans faille par ses équipes médicales, seraient modestes, personne ne peut raisonnablement affirmer que sa thérapeutique a des effets négatifs.
1 Français sur 2 soutient Raoult
Le gouvernement aura donc tout essayé depuis le printemps dernier pour discréditer Didier Raoult. Mais rien n’y a fait. Malgré les assauts répétés de médecins bien en cour, appuyés par des journalistes aussi incompétents que serviles, le médecin marseillais a été soutenu par toute une région, puis par la moitié des Français – selon une enquête Harris Interactive, ils étaient 52 % à avoir une bonne image de lui il y a 2 mois – et bien sûr par ses patients.
Soit Didier Raoult est un charlatan qui promeut des protocoles chimériques, soit il fait son boulot de médecin. Le gouvernement a tous les moyens de mettre fin aux activités d’un médecin qu’il considère incompétent, voire dangereux.
Il ne fait rien, si ce n’est d’obtenir de l’ANSM le refus de la RTU liée à l’utilisation de l’hydroxychloroquine, et n’a même pas le courage d’assumer sa décision en mettant fin aux activités de Didier Raoult.
Mais entre-temps, l’irréductible médecin a mandaté l’avocat di Vizio afin de déposer un recours au Conseil d’Etat ainsi qu’une plainte au pénal contre l’agence pour mise en danger de la vie d’autrui. « Le remdesivir est un produit dangereux et inefficace, c’est notoire. Le juge pénal interviendra pour savoir s’il n’y a pas quelques accointances de membres de l’ANSM avec des gens du laboratoire Gilead » alertait récemment l’avocat Fabrice di Vizio.
Rappelons au passage que le professeur Raoult a réussi à soigner à ce jour plus de 4000 patients avec l’hydroxychloroquine.
L’ANSM n’a pas souhaité faire de commentaires au sujet de cette procédure.